Les pédiatres et pédopsychiatres dénoncent le silence assourdissant de Macron – Non à un énième rapport (Revue de presse)

Publié le 14/12/2022

Les pédiatres et pédopsychiatres toujours dans l’attente d’un sursaut de l’exécutif 

Bobigny, le mercredi 14 décembre

https://www.jim.fr/medecin/actualites/pro_societe/e-docs/les_pediatres_et_pedopsychiatres_toujours_dans_lattente_dun_sursaut_de_lexecutif__195279/document_actu_pro.phtml

– Le collectif Pedopsy 93, qui regroupe l’ensemble des chefs de service de pédopsychiatrie et des médecins de centres médico-psychologiques de Seine-Saint-Denis, appelle les professionnels du secteur à une marche, ce mercredi à Bobigny pour dénoncer le manque de moyens au regard des besoins de ce département.  

Naufrage de la pédopsy du 93…

Ce mouvement fait suite à une tribune publiée dans Le Monde, le 24 novembre dernier dans laquelle ces mêmes chefs de service annonçaient devoir « trier les enfants ».

Ils écrivaient : « alors que la pédiatrie alerte sur son manque de moyens amenant les médecins à des stratégies de « tri » pour prendre en soins le maximum d’enfants, François Braun, ministre de la santé et des solidarités, s’est dit choqué. C’est le manque de moyens qui oblige les soignants à trier des enfants. C’est la France qui trie ses enfants. La pédopsychiatrie est confrontée à ce constat depuis des années. En effet, par manque de moyens pour répondre aux multiples sollicitations, les services doivent, malgré eux, réaliser un « tri » des patients, car ils ne peuvent pas répondre à toutes les demandes ».

Autre conséquence de ce manque de moyens : l’attente pour un premier rendez-vous atteint désormais dix-huit mois dans les villes de Seine-Saint-Denis. Au total, les professionnels du 93 estiment que 1 750 enfants sont en attente de places en établissement spécialisé, et certains sont « sans solution », c’est-à-dire « sans scolarité, sans soins, sans éducation autre que la famille à la maison ».

Le collectif, qui doit rencontrer l’Agence régionale de santé (ARS) demande donc un renforcement massif des moyens en pédopsychiatrie pour de nouveaux recrutements, et un plus grand nombre de places en hôpital de jour, en hospitalisation et en centre d’accueil thérapeutique à temps partiel. Le collectif plaide aussi pour davantage d’inclusion scolaire avec des recrutements d’AESH, de nouvelles places dans les Instituts Médico-Educatifs et Sessad, plus d’unités enseignement autisme, et un plus grand nombre d’Ulis.

…ou de la pédopsy française ?

Mais la situation n’est pas propre au 93, alerte Clémentine Rappaport, cheffe du service de pédopsychiatrie de l’hôpital Robert-Ballanger (Aulnay-sous-Bois) au journal Le Parisien. « Cela fait des années que la situation s’aggrave et pas seulement en Seine-Saint-Denis »déclare-t-elle.

Elle plaide pour une hausse des moyens sur toute la France bien que « les moyens alloués à la pédopsychiatrie ont été à la hausse ces dernières années, ça ne suffit pas. On fait face à de plus en plus d’enfants qui présentent des troubles psychiques, qu’il s’agisse de troubles du neurodéveloppement, d’autisme, de déficiences, de difficultés d’apprentissage ou encore de troubles du comportement ».

Pour elle le constat est particulièrement sombre : « tout ce qui tenait autour des enfants s’écroule. La pédopsychiatrie, le tribunal pour enfants, l’Aide sociale à l’enfance, ou encore l’Éducation nationale qui est en grande difficulté. Les orientations officielles, aujourd’hui, c’est l’inclusion de tous les enfants à l’école, mais faute d’AESH (accompagnants pour les enfants en situation de handicap), ils ne sont pas accueillis, et c’est une situation généralisée à toute l’Île-de-France. Parfois, des enfants ne sont pas scolarisés du tout durant les trois ans de maternelle. D’autres sont déscolarisés à l’entrée en CP. Alors les troubles s’aggravent, l’écart avec les autres enfants se creuse. »

Aussi, elle demande : « des moyens pour la pédopsychiatrie, des moyens pour les CMP, des places en IME, et un bon accompagnement dans les écoles, avec des AESH formés, en nombre suffisant. On a honte de dire qu’on doit trier les enfants, ce n’est pas éthique. Mais la honte doit changer de camp ».

Le silence assourdissant d’Emmanuel Macron

Ce naufrage de la pédopsychiatrie pourrait s’étendre encore…à la pédiatrie toute entière. Après une première lettre ouverte adressée au Président de la République publiée le 21 octobre 2022 et restée sans réponse, le collectif de pédiatrie a lancé un nouveau cri d’alarme sur la dégradation des soins et interpellé directement le Président de la République le 1er décembre, dans une lettre publique signée par 10 000 soignants en pédiatrie, médicaux ou non. Dans celle-ci, les signataires demandent au Président de s’engager pour remettre sur rail la discipline.

A ce jour, le collectif ne peut que dénoncer « l’intolérable absence de réponse du Président de la République »

F.H.

Publié le 08/12/2022

Des Assises pour sauver la pédiatrie ! 

Paris, le jeudi 8 décembre 2022

https://www.jim.fr/e-docs/des_assises_pour_sauver_la_pediatrie__195199/document_actu_pro.phtml

– Le ministre de la Santé, François Braun a inauguré hier le comité d’orientation et de préparation des Assises de la pédiatrie et de la santé de l’enfant qui doivent se dérouler au printemps prochain. Le Professeur Christèle Gras le Guen (CHU de Nantes), présidente de la Société Française de Pédiatrie, qui a été signataire de l’appel à Emmanuel Macron publié dans le Monde la semaine dernière et approuvé par 10 000 soignants et Adrien Taquet, ancien secrétaire d’état chargé de l’enfance et des familles animeront ce comité d’orientation.

Ce dernier « réunira des représentants de l’ensemble des parties prenantes concernées, et notamment : pédiatres hospitaliers et libéraux, médecins généralistes, pédopsychiatres, sages-femmes, infirmiers puériculteurs et professionnels paramédicaux, usagers et familles, collectivités territoriales, médecine scolaire, Protection Maternelle et Infantile (PMI). Il associera les administrations du ministère de la Santé et de la Prévention, l’Assurance maladie et les autres ministères concernés par les travaux des assises » énumère le ministère de la Santé.

Une épidémie qui n’est qu’un symptôme d’un mal plus profond

Les cris d’alarme lancés par la profession désemparée par la violence de l’épidémie de bronchiolite actuelle ont fini de créer un déclic au sein des pouvoirs publics. Cependant, même si cette épidémie est d’une ampleur inégalée depuis dix ans, tous les pédiatres et soignants en pédiatrie rappellent qu’elle n’est qu’un symptôme supplémentaire.

En effet, c’est l’état de la pédiatrie ambulatoire et hospitalière qui favorise les engorgements, les transferts de patients à des centaines de kilomètres de chez eux et la prise en charge dégradée que déplore toute la profession. C’est notamment la pénurie de praticiens et plus encore d’infirmiers qui a empêché dans plusieurs services la mise en place des unités spéciales qui chaque année sont destinées à accueillir les enfants touchés par les épidémies hivernales.

Catastrophe en ville et chez les infirmiers, perte de vitesse pour la pédiatrie hospitalière

Les difficultés de la pédiatrie sont connues et sont l’objet de diagnostics depuis plusieurs années. Dans un rapport publié l’année dernière, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) rappelait ainsi qu’en 2006 « le Pr Sommelet, dans son rapport de référence sur la santé de l’enfant et de l’adolescent, soulignait l’importance des problématiques démographiques en matière de médecine de ville de l’enfant ».

Le premier mal est en effet le manque d’effectifs et c’est en ville qu’il est le plus criant. « Actuellement, 8 départements connaissent une densité inférieure à un pédiatre pour 100 000 habitants et l’âge moyen des pédiatres libéraux laisse présager une aggravation de la situation puisque 44 % d’entre eux ont plus de 60 ans. Cette situation pose une question majeure d’accès aux soins pédiatriques pour certaines populations » écrivait l’IGAS. A l’hôpital, l’état des lieux est un peu moins critique en ce qui concerne les médecins (si l’on excepte le cas extrêmement préoccupant de la pédopsychiatrie).

Cependant, le déclin de la pédiatrie libérale rejaillit sur les établissements de santé, dégradant les conditions de travail, et favorisant les départs. Au-delà, l’IGAS notait : « La pédiatrie hospitalière reste globalement attractive, mais, d’après les interlocuteurs de la mission, cette attractivité diminue. Ainsi, le taux de vacance statutaire des praticiens hospitaliers en pédiatrie a progressé de 5 points entre 2009 et 2021, passant de 20 % à 25 %, même s’il reste inférieur à la moyenne des spécialités médicales (…). Selon un rapport récent sur la permanence des soins en établissement de santé, la pédiatrie est l’une des trois activités sous tension en la matière (avec l’anesthésie-réanimation et l’imagerie) ».

Concernant les infirmières, la situation est plus complexe encore. Le diplôme d’infirmière puéricultrice n’a connu aucune évolution depuis 1983, tandis que depuis 2009, la formation initiale des infirmières généralistes ne suppose plus de stage obligatoire en pédiatrie. « Cette perte de compétences aurait pu conduire à une meilleure reconnaissance des infirmières puéricultrices à l’hôpital, mais les acteurs ont témoigné du mouvement inverse. Les compétences des infirmières puéricultrices, notamment en termes d’accompagnement et de prévention, sont sous-utilisées, en particulier en secteur ambulatoire, puisque leur exercice est limité aux PMI, en raison de l’absence de financement de leurs actes en ville » relève l’IGAS.

Les enfants sont moins rentables

Ces problèmes d’effectifs sont intrinsèquement liés à des défauts de financement, défauts de financement qui concourent à la dégradation des conditions de travail et donc à la fuite des personnels. En ville, tout d’abord, on sait que la pédiatrie est la spécialité la moins lucrative de toutes, ce qui ne peut qu’ajouter à son manque d’attractivité. A l’hôpital, le fonctionnement de la tarification à l’activité est défavorable à la pédiatrie. Si quelques « adaptations tarifaires ont été mises en place pour intégrer le surcoût lié à l’âge des enfants » une sous valorisation des actes continue à exister tandis que la réforme de financement des urgences entrée en vigueur en janvier 2022 a accru la différence de « rentabilité » entre un passage aux urgences d’un enfant de moins de 15 ans et celui d’un adulte.

Eviter un énième rapport ?

Ainsi, on le voit le diagnostic est déjà parfaitement connu. Aussi, beaucoup de pédiatres espèrent que cette nouvelle commission fera l’impasse sur ce travail et se concentrera sur les solutions. Beaucoup d’ailleurs estiment qu’il ne faut pas attendre le printemps pour prendre les premières mesures, afin de stopper le plus possible le mouvement de départ des soignants. « Nous attendons beaucoup de ces travaux préparatoires et de ces assises, en espérant qu’ils n’aboutissent pas, comme on l’a déjà vu, à un énième rapport avec des propositions qui ne seront pas mises en œuvre », témoigne dans les colonnes du quotidien Le Monde, Julie Starck, pédiatre réanimatrice à l’hôpital Trousseau.

A.H.

Publié le 30/11/2022

Les pédiatres attendent que Macron reconnaisse que « Nous sommes en guerre »

Paris, le mercredi 30 novembre 2022

https://www.jim.fr/e-docs/les_pediatres_attendent_que_macron_reconnaisse_que_nous_sommes_en_guerre__195089/document_actu_pro.phtml

– C’est une phrase dont une grande partie des Français se souvient. « Nous sommes en guerre » avait déclaré Emmanuel Macron le soir du 16 mars 2020 alors que débutait l’épidémie de Covid dans notre pays. La formule avait été beaucoup commentée (parfois ironiquement) : d’aucuns avaient regretté ce rapprochement avec des combats encore plus douloureux. Pour beaucoup de professionnels de santé, si la petite phrase avait parfois pu irriter parce qu’elle semblait méconnaître que la préparation à la guerre avait fait défaut, elle avait cependant été perçue comme la manifestation de l’engagement entier de la nation derrière eux.

Combat de tous les jours dans les services de pédiatrie français

Ce qu’il y a de pire qu’une formule un peu emphatique, c’est l’absence de formule, c’est le silence. Nous sommes toujours en guerre, décrivent les pédiatres hospitaliers. La guerre, c’est quand dans un pays riche et un pays en paix, des enfants sont hospitalisés sur les genoux de leurs parents. La guerre, c’est quand on renvoie chez eux des enfants qui avaient manifestement besoin d’une surveillance médicale constante.

La guerre, c’est quand les services adultes doivent prendre en charge de très jeunes enfants… tout comme au printemps 2020 les services pédiatriques avaient ouvert leurs portes aux adultes malades. Et pourtant, aucun mot sur cette désorganisation, sur cette situation de crise, aucune assurance de la solidarité de la nation.

Silence assourdissant

Ce n’est pas faute d’avoir été alerté : plusieurs centaines de soignants en pédiatrie ont signé en octobre une lettre ouverte au Président de la République dans le Parisien espérant de lui qu’il accepte de reconnaître la responsabilité de l’Etat dans les difficultés actuelles de la pédiatrie. Depuis, des annonces ont été faites quant au déblocage d’enveloppes budgétaires pour les services en crise (ce qui ne concerne pas uniquement la pédiatrie) et sur des revalorisations de primes et de gardes.

Cependant, parallèlement, le ministre de la Santé se montrait très sévère sur les messages de plusieurs praticiens affirmant l’existence de procédures de tri dans les services de pédiatrie. Tant l’insuffisance de ces mesures que ces réactions politiques sont aujourd’hui considérées comme insupportables par les professionnels. Aussi, dans le Monde, ce mercredi, un collectif comptant 10 000 soignants, dont 400 chefs de service et l’ensemble des sociétés savantes de pédiatrie, écrivent au Président de la République.

Dénonçant son « silence assourdissant », ils décrivent : « Tout au long de ce mois, nous avons été confrontés à ce que nous n’osions imaginer : quotidiennement, des enfants hospitalisés sur des brancards ou sur les genoux de leurs parents aux urgences, dans un bureau réaménagé pour l’occasion, des enfants intubés et hospitalisés sans chambre dans le couloir de la réanimation, des prises en charge trop tardives et des soins précaires, des retours prématurés à domicile et des retours en catastrophe d’enfants renvoyés chez eux faute de place, des transferts hors secteur par dizaines en réanimation, mais aussi en hospitalisation classique. Nous pensions que transférer des enfants à 300 kilomètres de chez eux était une dégradation majeure des soins, nous constatons désormais qu’il pouvait y avoir pire : ne plus pouvoir transférer car l’épidémie a déferlé partout, saturant l’ensemble des services de pédiatrie français. Nous culpabilisions d’envoyer des adolescents au sein de services adultes, ce sont désormais des enfants âgés de 3 ans que nous envoyons. Et encore, toujours, les annulations de soins, les reports de chirurgie comme unique réponse de nos tutelles à l’urgence, au détriment des enfants porteurs de handicap, de maladie chronique et pédo-psychiatriques, soupape désormais permanente de l’hôpital, éternelle variable d’ajustement ».

Prévention

C’est dans ce contexte que le ministre de la Santé a annoncé l’installation le 7 décembre prochain d’un comité destiné à préparer les assises de la pédiatrie qui doivent se dérouler au printemps. Ce comité d’orientation sera coprésidé par Adrien Taquet, ancien secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des Familles sous le précédent quinquennat et par le Pr Christèle Gras Le Guen, chef du service de pédiatrie générale et des urgences pédiatriques au CHU de Nantes et présidente de la Société Française de Pédiatrie.

Le ministre de la Santé a énoncé plusieurs des grands axes qui devront être abordés par le comité et par les assises : « le renforcement de la prévention dans le quotidien des enfants et des familles notamment à l’école, le rôle du pédiatre en ville et à l’hôpital, celui du médecin généraliste dans la prise en charge des enfants, la gestion des pathologies aiguës en urgence, celle des maladies chroniques, la formation initiale et continue des professionnels aux besoins de santé de l’enfant, l’évolution des métiers médicaux et paramédicaux, le renforcement de la pédopsychiatrie et de la santé mentale des enfants, la lutte contre les inégalités sociales au plus jeune âge de la vie, etc».

Pas sûr que les pédiatres hospitaliers qui crient aujourd’hui leur désarroi et leur colère voient dans ce programme une réponse à leur situation actuelle.

A.H.

Rappel Dr Jean SCHEFFER

Commentaire Dr Jean SCHEFFER

Le défilé des spécialités en détresse se poursuit. Chacun voit midi à sa porte. Ce sont toutes les spécialités hospitalières et ambulatoires, à commencer par la médecine générale qui sont en détresse. Il faut une solution globale  et une vision globale comme j’essaye de le faire comprendre depuis plus de 10 ans. La solution c’est un « Clinicat-Assistanat pour tous », de 3 ans obligatoire pour tous les futurs spécialistes et généralistes: « Vision Globale -Solution globale »: https://1drv.ms/w/s!Amn0e5Q-5Qu_sAoKetf_T8OKk2Io?e=GfjeRj?e=4YzGt2

Voir aussi:

Pédiatrie:

https://environnementsantepolitique.fr/2022/12/06/il-naura-fallu-quune-epidemie-un-poil-plus-precoce-pour-faire-secrouler-lensemble-des-services-de-pediatrie-qui-ne-tenaient-deja-plus-qua-un-fil/

https://environnementsantepolitique.fr/2022/11/30/un-appel-de-10-000-soignants-en-pediatrie-au-president/

https://environnementsantepolitique.fr/2022/11/25/nen-deplaise-a-mr-veran-le-tri-en-pediatrie-existe-bien-en-seine-saint-denis-et-certainement-dans-de-nombreux-departements/

https://environnementsantepolitique.fr/2022/11/19/le-tri-en-pediatrie-et-en-reanimation-neo-natale-la-langue-de-bois-a-encore-de-beaux-jours/

https://environnementsantepolitique.fr/2022/11/17/les-pediatres-liberaux-sont-aussi-inondes-de-bronchioles/

https://environnementsantepolitique.fr/2022/11/14/la-negligence-de-la-sante-de-lenfant-dans-les-politiques-de-sante-publique-depuis-plus-de-trente-ans/

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150 millions pour les hôpitaux: une mesure qui doit absolument s’accompagner d’une réforme de la pédiatrie sur le long terme, alerte Christèle Gras le Guen, présidente de la Société française de pédiatrie.

https://environnementsantepolitique.fr/2022/10/25/37046/

https://environnementsantepolitique.fr/2022/10/24/la-deprogrammation-des-interventions-non-urgentes-les-transferts-des-enfants-dans-des-regions-eloignees-de-leur-domicile-les-heures-dattente-pour-les-nourrissons-et-leurs-familles-c/

https://environnementsantepolitique.fr/2022/10/22/les-reanimations-pediatriques-deja-saturees/

https://environnementsantepolitique.fr/2022/10/15/la-crise-que-traverse-le-service-de-pediatrie-de-lhopital-jacques-coeur-de-bourges/

https://environnementsantepolitique.fr/2022/09/29/les-soignants-de-reanimation-pediatrique-alertent-a-nouveau/

Pédopsychiatrie:

L’ensemble des chefs de service de pédopsychiatrie et des médecins de centres médico-psychologiques de Seine-Saint-Denis, sonne l’alarme

https://environnementsantepolitique.fr/2022/11/27/38265/

Pour le responsable Toulousain de la Pédo-Psychiatrie: « nous faisons du soin dégradé »

https://environnementsantepolitique.fr/2022/11/20/37988/

https://environnementsantepolitique.fr/2022/10/22/la-crise-au-bon-sauveur-se-perennise-maintenant-cest-le-manque-de-pedopsychiatre-qui-impose-la-fermeture-de-lunite-dhospitalisation-pour-adolescents/

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Publié par jscheffer81

Cardiologue ancien chef de service au CH d'Albi et ancien administrateur Ancien membre de Conseil de Faculté Toulouse-Purpan et du bureau de la fédération des internes de région sanitaire Cofondateur de syndicats de praticiens hospitaliers et d'associations sur l'hôpital public et l'accès au soins - Comité de Défense de l'Hopital et de la Santé d'Albi Auteur du pacte écologique pour l'Albigeois en 2007 Candidat aux municipales sur les listes des verts et d'EELV avant 2020 Membre du Collectif Citoyen Albi

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