Fini le Gô, la passerelle entre Lescure et Albi se fera plus à l’est
Publié le 09/10/2025 à 19:01 https://www.ladepeche.fr/2025/10/09/fini-le-go-la-passerelle-entre-lescure-et-albi-se-fera-plus-a-lest-12979048.php#:~:text=L’id%C3%A9e%20d’une%20passerelle,de%20l’autre%20%C3%A0%20v%C3%A9lo.
Depuis 2021, l’Agglo a inscrit dans son schéma cyclable la réalisation d’une passerelle au niveau de la plaine du Gô. La présidente de l’Agglo a annoncé qu’elle se ferait plutôt au niveau de la Renaudié.
Faute d’un quatrième pont, dont le sujet revient toujours (surtout avant les élections municipales), l’Agglo réfléchit depuis des années à une passerelle piétonne et cyclable entre Lescure et Albi. Il était entendu que cette dernière verrait le jour au niveau de la boucle du Gô. Mais la présidente de l’Agglo, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, a indiqué dernièrement qu’elle se situerait plutôt entre Lescure et Arthès pour arriver au niveau du rond-point de l’Europe, à la Renaudié. « On travaille sur trois faisceaux différents, plus vers l’est, pour répondre à plus de besoins », a souligné la présidente.
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Selon elle, cette solution serait « plus pertinente » car concernerait plus de personnes et répondrait surtout à une connexion domicile-travail. Celle du Gô étant plus analysée comme un intérêt pour le vélo d’agrément.
Contournement de la RN88
Enfin, la passerelle du Gô serait située sur la zone de l’hypothétique contournement d’Albi, par la RN88, qui reste toujours dans les tuyaux.
L’idée d’une passerelle entre Lescure et Albi a vu le jour en 2021 dans le schéma directeur communautaire cyclable. Selon les études, une passerelle au niveau du Gô permettrait de mettre les deux centres-villes à 15 minutes l’un de l’autre à vélo. Elle assurerait également la continuité cyclable sur l’axe de la vallée du Tarn en rejoignant l’itinéraire cyclable Albi-Ambialet.
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En août, l’association Vélocratie, avait organisé une manifestation pour demander la réalisation de cet ouvrage. « À Albi, on sait que les problèmes, ce sont les ponts. En faire un là, coule de source », assurait un militant de l’association. « Pour rejoindre Albi, il faut faire un détour de 7 km par Arthès. L’itinéraire est sécurisé, sauf sur une petite portion. Sinon, il faut passer par la RN88, mais là, il ne faut pas s’aimer », ajoutait-il.
Yves Chapron, le vice-président en charge du dossier, qui milite pour cette solution, avait alors indiqué qu’un bureau avait été désigné pour réaliser des études d’usage et de faisabilité. Dans la foulée, le bureau d’études avait contacté Vélocratie pour avoir son sentiment.
Du côté, de cette dernière, on n’a pas « d’avis tranché » sur le positionnement de la future passerelle. On note juste que ce sera moins direct pour se rendre en centre-ville d’Albi et que se posera la question de la traversée de la rocade avec des ponts non équipés en piste cyclable. Mais l’association convient que cette solution permet de desservir plus de zones et donc de réduire potentiellement l’usage de la voiture.
*Albi et Lescure à vélo en 15 minutes : l’étude sur la passerelle enfin lancée
Publié le 07/08/2025 à 17:01 https://www.ladepeche.fr/2025/08/07/albi-et-lescure-a-velo-en-15-minutes-letude-sur-la-passerelle-enfin-lancee-12863232.php#=
Séparés par le Tarn, Lescure et Albi ne sont qu’à 200 mètres à vol d’oiseau, mais plusieurs kilomètres à vélo. En relançant symboliquement le projet de passerelle cyclable, l’association Vélocratie met la pression sur l’Agglo pour accélérer un chantier attendu depuis 2021. Enjeu : désengorger la RN88 et connecter efficacement les deux rives.
Face à face, les deux groupes se regardent. Un se trouve au niveau de l’ancien hôpital à Lescure, l’autre dans la plaine du GO à Albi, chemin de l’écluse. Entre eux, le Tarn. À vol d’oiseau, ils ne sont qu’à moins de 200 m. Mais concrètement, pour se rejoindre, il leur faudrait de très longues minutes.
Les vélos se sont rendus à Lescure et plaine du Gô S.C. – S.C.
À l’occasion de l’Alter Tour, Vélocratie avait organisé une promenade symbolique, avec un arrêt entre les deux berges. L’association, qui milite pour le développement du vélo sur l’Agglo, souhaitait remettre en avant le projet de passerelle piétonne et cyclable entre Lescure et Albi.
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L’idée de cette passerelle, ainsi que celle reliant Castelnau-de-Levis à Terssac, a vu le jour dans le schéma directeur communautaire en 2021. Selon les études, cette passerelle permettrait de mettre les deux centres-villes à 15 minutes l’un de l’autre à vélo. Elle assurerait également la continuité cyclable sur l’axe de la vallée du Tarn en rejoignant l’itinéraire cyclable Albi-Ambialet.
« À Albi, on sait que les problèmes, ce sont les ponts. En faire un là, coule de source », assure un militant de l’association. « Pour rejoindre Albi, il faut faire un détour de 7 km par Arthès. L’itinéraire est sécurisé, sauf sur une petite portion. Sinon, il faut passer par la RN88, mais là, il ne faut pas s’aimer », ajoute-t-il.
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Que les militants se rassurent, ce projet est toujours d’actualité, précise Yves Chapron, le vice-président en charge du dossier. L’Agglo a retenu un bureau d’études, qui va réaliser des études d’usage et de faisabilité.
« Il ne suffit pas de franchir le Tarn, il faut aussi se raccorder au reste du réseau »
Mais Yves Chapron en est sûr, l’étude d’usage risque d’être intéressante. Il en est convaincu : « C’est la bonne solution », pour éviter un détour important. « Tout comme celle de Castelnau », ajoute-t-il, » située dans un secteur touristiquement fort ». Déjà en 2022 lors de la bourse aux vélos, il défendait ces réalisations.
L’association veut relancer le projet de passerelle entre Lescure et Albi S.C. – S.C.
L’ouvrage de Lescure permettra aussi, peut-être, d’inciter les habitants de Lescure, notamment les lycéens et étudiants, à abandonner leurs voitures pour se rendre en centre-ville d’Albi et ainsi soulager l’axe de la RN88.
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Mais comme le rappelle le vice-président, il n’y a pas que l’usage qui compte, il faut aussi étudier la faisabilité. « Il ne suffit pas de franchir le Tarn, il faut aussi se raccorder au reste du réseau », précise-t-il. Il y a aussi des questions environnementales.
Après, techniquement, c’est tout à fait réalisable. Il s’agit d’un franchissement comme à Albi, de la même distance. Et cette fois, il n’y aura pas la contrainte du viaduc SNCF ou du classement à l’Unesco.
Enfin, ce projet comme celui de Castelnau s’insère dans le projet de l’Agglo de relier les 16 communes au réseau cyclable.
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