Avec le plafonnement de rémunération des intérimaires , au moins 70 hôpitaux vont fermer

Grève des intérimaires : ces 70 hôpitaux menacés de fermeture 

Par Louise Claereboudt le 27-03-2023

https://www.egora.fr/actus-pro/hopitaux-cliniques/79683-plafonnement-de-l-interim-medical-70-hopitaux-menaces-de#xtor=EPR-3-1%5BNews_En_Bref%5D-20230327-%5B_1%5D

A une semaine de la mise en application de la loi Rist, le Syndicat national des médecins remplaçants des hôpitaux publie une liste non exhaustive des établissements de santé menacés de fermeture.

L’effet de l’encadrement de l’intérim médical risque de faire mal à l’hôpital. A partir du 3 avril, les rémunérations des médecins intérimaires seront plafonnées (à hauteur de 1170 euros brut les 24h) conformément à la loi Rist d’avril 2021, qui, bien qu’entrée en vigueur, n’avait pas encore été mise en application. Objectif avancé par le François Braun : mettre fin aux dérives des intérimaires « cannibales ». Se sentant insultés, les médecins intérimaires ont engagé un bras de fer avec le Gouvernement. « Pour ces quelques cas, on veut mettre à feu et à sang tous les hôpitaux. C’est dramatique », s’inquiétait dans une interview accordée la semaine dernière à Egora le Dr Éric Reboli, président du Syndicat national des médecins remplaçants des hôpitaux (SNMRH).

Car cet encadrement risque fortement d’entrainer un retrait – potentiellement massif – des intérimaires, refusant ce plafonnement de leurs rémunérations, alors que ces derniers comblent, chaque jour, 30% de postes de praticiens vacants à l’hôpital. Ces derniers semaines, des élus des quatre coins de France n’ont cessé d’interpeller l’exécutif, voyant arriver la tempête dans les établissements de leurs territoires. A leurs inquiétudes, le ministre de la Santé a promis : « aucun territoire ne sera laissé sans solution ». Mais avec une démographie médicale en berne, ce serment n’a pas pleinement convaincu.

https://twitter.com/cdmrehp/status/1639262415144599552?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1639262415144599552%7Ctwgr%5E009c02349e69401b7f0604d8c027362b82eaf485%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.egora.fr%2Factus-pro%2Fhopitaux-cliniques%2F79683-plafonnement-de-l-interim-medical-70-hopitaux-menaces-de

Le SNMRH a publié ce vendredi 24 mars une liste non exhaustive des hôpitaux menacés de fermeture sur les réseaux sociaux. Il ressort de ce tableau effroyable que 70 établissements risquent d’être très prochainement en difficulté. C’est le cas notamment du CH de Laval, de Fécamp, Bourges, Montluçon, Morlaix, Nemours, Lens, Cherbourg, Nevers, Mayenne, Rodez, Guéret, mais aussi Pontoise ou encore le CH marseillais de La Timone.

Au total, une centaine de services sont concernés : aussi bien d’urgences que des services de pédiatrie, de psychiatrie, de gériatrie, de médecine polyvalente, SSR, ou encore des blocs opératoires. Leurs activités sont aujourd’hui menacées. « Nous avons aussi beaucoup de retours

La solution :

La solution c’est un Clinicat-Assistanat pour tous, en fin d’internat, obligatoire pour tous les futurs généralistes et les futurs spécialistes, d’une durée de 3 ans. L’activité serait partagée entre divers établissements à l’image des assistants partagés actuels entre CHG et CHU: entre CHU et CHG pour les futurs spécialistes; entre CHG-CHU et PMI, CMP, santé publique, santé scolaire, médecine pénitentiaire, médecine du travail… ; entre CHG et centres de santé et maisons de santé… Il s’agit donc par un seul et même dispositif de solutionner en quelques années l’ensemble des manques criants et urgents de médecins dans tous les domaines, dans toutes spécialités, sans pénaliser une catégorie, les futurs généralistes par exemple, ou les étudiants en médecine peu fortunés, obligés de s’installer dans un désert pour se payer ses études. Cela évitera de plus le dumping entre villes, entre départements pour recruter ou débaucher, les jeunes en fin d’internat, ou ceux déjà installés et répondant à une offre plus alléchante. Il faudra définir par région, département et territoire, les manques les plus urgents en généralistes et spécialistes, et en tirer les conséquences sur la répartition par spécialité pour la première année d’internat.

La motivation de ma proposition est sur le lien:

Publié par jscheffer81

Cardiologue ancien chef de service au CH d'Albi et ancien administrateur Ancien membre de Conseil de Faculté Toulouse-Purpan et du bureau de la fédération des internes de région sanitaire Cofondateur de syndicats de praticiens hospitaliers et d'associations sur l'hôpital public et l'accès au soins - Comité de Défense de l'Hopital et de la Santé d'Albi Auteur du pacte écologique pour l'Albigeois en 2007 Candidat aux municipales sur les listes des verts et d'EELV avant 2020 Membre du Collectif Citoyen Albi

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