Albi. Bon Sauveur : les salariés toujours en colère
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Les syndicats n’y trouvent toujours pas leur compte. DDM, MPV
Publié le 26/11/2022 à 05:12
Si parfois, les syndicats peuvent avoir des interprétations différentes de la situation, au Bon sauveur, ils sont unanimes. FO, UNSA, CGT et Sud s’accordent pour dire que le dialogue social est au quasi point mort. Et que la psychiatrie est dans un piètre état.
Pour redémarrer ce dialogue, compliqué par plusieurs mois de lutte, les syndicats demandent deux gestes symboliques à leur direction. Le premier est que les 34 dernières personnes à ne pas avoir obtenu les 183 € d’augmentation du Ségur les aient. « Ce sont les oubliés des oubliés, souvent les plus bas salaires ». « On ne laissera personne au bord de la route ».
Et le second que les salariés soient représentés au conseil d’administration de la fondation. Les organisations regrettent que leur différentes tentatives de dialogue avec le conseil soit toujours resté lettre morte.
Malgré les dernières primes, les syndicats estiment que le compte n’y est pas. « Cela ne couvre pas ce que nous avons perdu, encore moins avec l’inflation actuelle ».
Les personnels préfèrent donc aller travailler ailleurs. Résultat, actuellement, il y a 30 postes (infirmiers, aides-soignants…) vacants. Quant aux lits, ils estiment en avoir perdu près d’une cinquantaine en 5-6 ans. « Il n’y a pas de psychiatrie sans lit. Les murs soignent ».
Pour eux aujourd’hui, ils ne soignent plus. « On bricole ».
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