Internat : top 3 des spécialités les plus prisées par les meilleurs candidats en 2025
Un peu plus d’un mois après la publication de la liste d’affectation des internes au Journal officiel, L’Etudiant a publié son classement des spécialités les plus choisies par les carabins en 2025. Le trio de tête a changé par rapport à l’an dernier.
Depuis 2024 et la mise en place de la réforme du deuxième cycle (R2C) des études de médecine, il n’existe plus de classement unique permettant de connaître les spécialités choisies par les meilleurs candidats parmi les 44 proposées. Les étudiants sont désormais classés dans 13 classements différents, un pour chaque groupe de spécialités.
Comme l’an dernier, L’Etudiant a tenté de donner une tendance. Le site a publié début décembre son palmarès des spécialités qui ont le plus convaincu les meilleurs de chaque classement. Ce palmarès « doit être pris comme une indication et non comme un outil de comparaison absolue », précise le site.
« Pour chaque spécialité, nous avons regardé si les meilleurs candidats parmi les 8 738 affectés ont choisi d’y valider leur vœu », explique L’Etudiant, qui s’est basé, au total, sur six critères pour « analyser l’attractivité de chaque spécialité ».
Il ressort de cette analyse que la chirurgie plastique, reconstructive et esthétique, la chirurgie maxillo-faciale et la dermatologie et vénérologie sont les spécialités les plus demandées par les meilleurs étudiants du groupe. Les maladies infectieuses et tropicales se classent au pied du podium, en 4eposition, tandis que l’ophtalmologie – pourtant classée 2e l’an dernier –, descend à la 5e place.
La 6e place est occupée par l’anesthésie-réanimation, qui gagne 2 rangs, « et qui est la seule spécialité qui a été demandée par le major du groupe de spécialités », relève le site. Elle est suivie par la médecine cardiovasculaire et la néphrologie.
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Quatre spécialités ne sont pas parvenues à faire le plein. Il s’agit de la santé publique, avec 48% des postes affectés, de la psychiatrie (84%), de la biologie médicale (90%) et de la médecine et santé au travail (97%). Mais « ces spécialités remplissent toutefois beaucoup mieux que l’an dernier », nuance L’Etudiant. La santé publique, par exemple, n’avait que 26% de postes affectés l’an dernier.
En outre, la gériatrie et la génétique qui n’avaient pas fait le plein l’an dernier sont totalement pourvues en 2025.
La médecine générale, elle, remplit à 99%, avec 43 places vacantes, sur un total de 3593 places ouvertes (dont CESP).
[avec L’Etudiant]
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