« “On perd 2 millions de neurones par minute” : ce neurologue parisien lance un podcast pour alerter sur l’AVC »
Date de publication : 19 décembre 2025 https://www.mediscoop.net/index.php?pageID=6cdc4cb400d3f5a6dc1be043e7f8a31a&id_newsletter=23046&liste=0&site_origine=revue_mediscoop&nuid=44baf5968540a6248a8065e80f2f7273&midn=23046&from=newsletter

Bertrand Métayer observe dans Le Parisien : « Une course contre la montre. C’est ce à quoi est confrontée chaque personne victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), source importante de mortalité et de lourdes séquelles ».
Le journaliste indique que « le Pr Éric Jouvent, neurologue à l’hôpital Lariboisière à Paris (Xe), publie le podcast « Le temps de l’AVC » pour informer sur une pathologie qui touche 150.000 personnes chaque année ».
https://smartlink.ausha.co/le-temps-de-l-avc/ep1-seconde-pres
Le spécialiste déclare en effet qu’« on perd 2 millions de neurones par minute, donc l’enjeu du temps est primordial. […]
Pour une crise cardiaque, les secours sont appelés en moyenne au bout d’une heure contre six dans le cas d’un AVC ».
Bertrand Métayer note ainsi que « chaque jour, le professeur de neurologie voit des patients affluer dans son service […]. Des malades dont le diagnostic a parfois été retardé par un manque de réaction, faute de connaissance sur l’AVC ».
Le journaliste explique que « pour améliorer les prises en charge, le médecin a décidé de faire acte de pédagogie… en s’installant derrière un micro. Avec le soutien de l’université Paris-Cité et de l’Inserm, le praticien a publié le podcast Le temps de l’AVC pour mettre la lumière sur les différentes problématiques de cette maladie.
Signes avant-coureurs, prises en charge, témoignages de professionnels, anecdotes ; les différents épisodes, de sept minutes en moyenne, abordent l’ensemble du parcours de soins ».
Le Pr Jouvent précise : « On essaie d’avoir une approche différente pour informer et prévenir la population afin d’améliorer les prises en charge. Que ce soit pour nos patients ou les étudiants, les formats traditionnels fonctionnent moins bien que les réseaux sociaux, les vidéos ou de l’audio comme les podcasts.
Cela nous permet d’aller toucher un autre public, alors qu’il n’y a pas de campagne nationale pour évoquer l’AVC auquel beaucoup sont confrontés à un moment sans vraiment savoir comment réagir ».
« On perd deux millions de neurones par minute » : ce neurologue parisien lance un podcast pour alerter sur l’AVC
Le Professeur Éric Jouvent, neurologue à l’hôpital Lariboisière à Paris (Xe), publie le podcast « Le temps de l’AVC » pour informer sur une pathologie qui touche 150 000 personnes chaque année, dont 20 000 en Île-de-France.
Par Bertrand Métayer Le 15 décembre 2025 à 18h00 https://www.leparisien.fr/paris-75/on-perd-deux-millions-de-neurones-par-minute-ce-neurologue-parisien-lance-un-podcast-pour-alerter-sur-lavc-15-12-2025-AERK5DLJSNH6VMXD6GEWCFFLX4.php

Une course contre la montre. C’est ce à quoi est confrontée chaque personne victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), source importante de mortalité et de lourdes séquelles. « On perd deux millions de neurones par minute, donc l’enjeu du temps est primordial », lâche Éric Jouvent. Chaque jour, le professeur de neurologie voit des patients affluer dans son service de l’hôpital Lariboisière (Xe arrondissement). Des malades dont le diagnostic a parfois été retardé par un manque de réaction, faute de connaissance sur l’AVC.
La pathologie est pourtant fréquente. 150 000 cas sont recensés chaque année en France dont 20 000 en Île-de-France. « C’est deux fois plus que les infarctus du myocarde, souligne le professeur à l’Université Paris Cité. Or, pour une crise cardiaque, les secours sont appelés en moyenne au bout d’une heure contre six dans le cas d’un AVC. »
Des épisodes de 7 minutes
Pour améliorer les prises en charge, le médecin a décidé de faire acte de pédagogie… en s’installant derrière un micro. Avec le soutien de l’université Paris-Cité et de l’Inserm, le praticien a publié le podcast Le temps de l’AVC *pour mettre la lumière sur les différentes problématiques de cette maladie. Signes avant-coureurs, prises en charge, témoignages de professionnels, anecdotes ; les différents épisodes, de sept minutes en moyenne, abordent l’ensemble du parcours de soins.
*https://smartlink.ausha.co/le-temps-de-l-avc/ep1-seconde-pres
« On essaie d’avoir une approche différente pour informer et prévenir la population afin d’améliorer les prises en charge, reprend le praticien. Que ce soit pour nos patients ou les étudiants, les formats traditionnels fonctionnent moins bien que les réseaux sociaux, les vidéos ou de l’audio comme les podcasts. Cela nous permet d’aller toucher un autre public, alors qu’il n’y a pas de campagne nationale pour évoquer l’AVC auquel beaucoup sont confrontés à un moment sans vraiment savoir comment réagir. »
Le 18 décembre 2025
« Trop de gens se disent que ça ira mieux le lendemain »
Le neurologue reprend : « Lorsque les symptômes sont particulièrement sévères, les gens réagissent, mais lorsqu’on ressent des fourmillements sur un côté ou un trouble visuel, trop de gens vont se coucher en se disant que cela ira mieux demain et qu’ils verront avec leur médecin plus tard. Les conséquences peuvent être très graves, avec des années de vie en moins ou de lourds handicaps. Il existe des traitements, mais leur efficacité est très dépendante du temps. Gagner quelques minutes, voire quelques secondes pour déboucher un vaisseau sanguin dans le cerveau peut tout changer. »
Le podcast est composé de trois saisons dont la première, actuellement disponible, illustre l’importance de la prévention, du dispositif de secours, de la gestion des appels au Samu pour orienter au plus vite les malades vers l’hôpital le plus proche ou la coordination des services.
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« On a pu s’appuyer sur le travail du journaliste Bruno Salomon pour donner le tempo du podcast afin de donner un aspect didactique au projet. » Le spécialiste du PSG de la station Ici Paris (ex France Bleu) sera de nouveau au micro pour les saisons consacrées aux traitements à l’hôpital ainsi qu’à la rééducation, élément indispensable à la sortie des patients.