Revenus net des médecins libéraux, de 80.000 à 200.000 €

Revenus des médecins libéraux : top et flop des spécialités en 2023

La Caisse autonome de retraite des médecins de France (Carmf) vient de dévoiler les revenus nets d’activité indépendante des différentes spécialités en 2023. A quelques exceptions près, la plupart des spécialités ont vu leur rémunération augmenter par rapport à 2022.

02/12/2025 https://www.egora.fr/actus-pro/remuneration/revenus-des-medecins-liberaux-top-et-flop-des-specialites-en-2023?utm_source=Newsletter&utm_medium=gms_egora&utm_campaign=A_la_Une___jeudi_4_décembre_2025&utm_medium=gms_egora&utm_source=email&utm_campaign=2025-12-04-AlaUne20251204&sc_src=email_4721901&sc_lid=183386245&sc_uid=XYBlorZBtz&sc_llid=6758&sc_eh=5d463c22601bc0401

 Par Aveline Marques

Revenus

Jugeant que le bénéfice non commercial (BNC), sur lequel elle s’appuyait « traditionnellement », « reflète de moins en moins fidèlement la réalité des revenus médicaux » en raison notamment du développement des rémunérations forfaitaires, la Carmf a choisi de privilégier cette année le revenu net d’activité indépendante*.

Toutes spécialités confondues, les 111 419 médecins libéraux cotisant à la Carmf ont déclaré un revenu net d’activité indépendante s’élevant en moyenne en 2023 à 121 320 euros, en hausse de 2% par rapport à 2022. 

Sur les 35 spécialités répertoriées, seules 9 ont vu leur rémunération diminuer. C’est le cas notamment des généralistes, dont le revenu net d’activité indépendante a légèrement baissé de 0.4% pour s’établir en moyenne à 89 238 euros. Autres baisses notables : les biologistes médicaux (-21.1%), les anapath (-5.6%) et les néphrologues (-2.1%).

D’autres spécialités, en revanche, ont tiré leur épingle du jeu telles que les anesthésistes-réanimateurs (+5.2% par rapport à 2022), les psychiatres (+5.8%), les dermatologues (+6.1%), les pneumologues (+6.6%), les ORL (+6.8%) ou encore les gastro-entérologues (+7%). 

*Le revenu non salarié est obtenu en faisant la somme des BNC, des bénéfices industriels et commerciaux, des revenus de gérance, des primes versées dans le cadre de la loi Madelin, des dividendes perçus en qualité d’associé professionnel, des bénéfices exonérés pour installation en zone franche urbaine, des revenus agricoles et des revenus tirés de la location-gérance.

Auteur de l’article

Aveline Marques

Revenu des médecins libéraux : les gagnants et les perdants

Frédéric Haroche | 05 Décembre 2025 https://www.jim.fr/viewarticle/revenu-des-médecins-libéraux-gagnants-et-perdants-2025a1000y4x

Paris – Comme chaque année, la CARMF publie ses chiffres de revenu des médecins libéraux, mais contrairement aux autres éditions, la CARMF s’appuie désormais sur le revenu net d’activité indépendante plutôt que sur le bénéfice non commercial (BNC). La caisse estime ainsi que « le BNC reflète de moins en moins fidèlement la réalité des revenus médicaux, notamment avec le développement des nouveaux modes de rémunération » à l’instar de la ROSP et des forfaits structure. 

Ces chiffres, basés sur les données de 2023, mettent en évidence un revenu net moyen avant impôt (toutes disciplines, tous secteurs) de 121 000 euros, en hausse de 2 %. Aussi, compte tenu de l’inflation de cette année là (4,9 %), les revenus des médecins ont été en baisse de 3 % en 2023. 

Les biologistes grimacent

Les cancérologues font largement la course en tête avec 366 246 € de revenu. Un peloton se distingue ensuite, avec des spécialistes qui touchent entre 15 000 et 19 000 € par mois de revenus : les médecins nucléaires, les anesthésistes réanimateurs, les ophtalmologues et les radiologues, les anapaths et les chirurgiens. Tous prés de la moyenne, on trouve les neurologues qui perçoivent 121181 € de revenu. En queue de course on trouve les gynécologues médicaux (78 008 €), les spécialistes de « santé publique et de médecine sociale » (74 018 €…calculés sur 8 cotisants !) et les urgentistes (62 381 €). Les médecins généralistes, eux, perçoivent 89 238 €. 

L’étude des variations 2023-2022 est également riche en enseignements. Les biologistes médicaux, qui ont souffert de différentes réformes tarifaires voient s’effondrer leurs revenus de 21,10 %, passant de 135 404 € à 106 835 €. Parmi les spécialistes fortement pénalisés, on trouve également les anapaths (- 5,63 % , 190 632 €) et les généticiens (- 7,67 %, 82 718 €…mais sur un effectif de 13 praticiens !). Les généralistes, eux, ont vu leur revenu diminuer de 0,40 % (soit de plus de 5 % après inflation). 

Publié par jscheffer81

Cardiologue ancien chef de service au CH d'Albi et ancien administrateur Ancien membre de Conseil de Faculté Toulouse-Purpan et du bureau de la fédération des internes de région sanitaire Cofondateur de syndicats de praticiens hospitaliers et d'associations sur l'hôpital public et l'accès au soins - Comité de Défense de l'Hopital et de la Santé d'Albi Auteur du pacte écologique pour l'Albigeois en 2007 Candidat aux municipales sur les listes des verts et d'EELV avant 2020 Membre du Collectif Citoyen Albi

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