Pour l’UFC Que choisir, l’agriculture industrielle n’a aucunement changé ses pratiques et continue à polluer massivement les nappes phréatiques et les fleuves 

L’UFC-Que choisir appelle à des actions en faveur de la qualité de l’eau potable

Eau  |  Aujourd’hui à 05h00  https://www.actu-environnement.com/ae/news/ufc-que-choisir-eau-potable-pollution-pesticides-nitrates-47086.php4#ntrack=cXVvdGlkaWVubmV8Mzg5Mg%3D%3D%5BNDExMDgz%5D

|  D. Laperche

L'UFC-Que choisir appelle à des actions en faveur de la qualité de l'eau potable

© Sevda Ercan

Les consommateurs ne doivent pas être les seuls à porter le poids de la contamination des eaux destinées à la consommation : c’est le message que souhaite porter l’association l’UFC-Que choisir à travers sa campagne « La goutte de trop ». « Dix-huit ans après le lancement d’Ecophyto, qui prétendait diviser par deux l’utilisation de pesticides, plus de trente ans après Ferti-mieux, qui promettait une utilisation raisonnée des engrais, l’agriculture industrielle n’a aucunement changé ses pratiques et continue à polluer massivement les nappes phréatiques et les fleuves », dénonce-t-elle. L’association souligne l’augmentation des coûts de traitements nécessaires face à la contamination des milieux. « Les services de l’État estimaient les coûts de la dépollution en pesticides et en nitrates à plus d’un milliard d’euros par an, intégralement payés par les consommateurs. Mais ces estimations vont être largement dépassées à l’avenir car les techniques de filtration classiques atteignent leurs limites face aux nouveaux polluants », avance-t-elle.

Pour que les actions pour faire face à cette contamination soient mieux partagées, l’UFC-Que choisir interpelle le Gouvernement pour un renforcement des procédures d’autorisation des pesticides. Elle souhaite que la création d’un budget afin que l’Anses puisse commander des études toxicologiques indépendantes sur les pesticides, l’identification par les fabricants de pesticides de la totalité des métabolites de leur substance active et la publication de leurs données toxicologiques, mais également assortir les autorisations de pesticides de restriction à leur utilisation sur les aires d’alimentation en fonction du degré de nocivité identifié. Elle souhaite également que soient davantage mises en œuvre des mesures préventives de protection des captages :  la délimitation des aires de protection, la mise en œuvre de mesures de protection obligatoire; notamment sur les zones les plus sensibles de l’aire; et une fréquence de contrôle accrue pour vérifier le respect des mesures de protection.

Elle appelle également à un relèvement de la redevance pour pollutions diffuses afin de proposer une aide ciblée aux petites communes.

Publié par jscheffer81

Cardiologue ancien chef de service au CH d'Albi et ancien administrateur Ancien membre de Conseil de Faculté Toulouse-Purpan et du bureau de la fédération des internes de région sanitaire Cofondateur de syndicats de praticiens hospitaliers et d'associations sur l'hôpital public et l'accès au soins - Comité de Défense de l'Hopital et de la Santé d'Albi Auteur du pacte écologique pour l'Albigeois en 2007 Candidat aux municipales sur les listes des verts et d'EELV avant 2020 Membre du Collectif Citoyen Albi

Laisser un commentaire