Albi. Voici le leader de la gauche albigeoise aux municipales de 2026
A la une.
Le Collectif pour Albi a officiellement investi Nathalie Ferrand-Lefranc, déjà candidate en 2020, pour représenter la gauche aux élections municipales de 2026.
Publié le 04/11/2025 à 12h04 https://www.lejournaldici.com/actualite-21789-albi-voici-le-leader-de-la-gauche-albigeoise-aux-municipales-de-2026
Nathalie Ferrand-Lefranc repart à l’assaut de la forteresse Guiraud-Chaumeil. JDI (archives) – Archives JDI (A.F-J.)
La gauche albigeoise a investi son leader pour tenter de ravir la mairie d’Albi à Stéphanie Guiraud-Chaumeil (Horizons) en mars 2026.
Désignée par les adhérents
Nathalie Ferrand-Lefranc a annoncé ce mardi 4 novembre 2025 dans un communiqué sa désignation comme tête de liste par les adhérents du mouvement d’opposition, sans surprise puisqu’elle en était déjà le porte-parole, après avoir porté le fer contre la majorité municipale et au conseil de la communauté d’agglomération pendant tout le mandat.
En 2020, la liste qu’elle incarnait avait réalisé 39,89 % des voix au second tour dans une triangulaire face au RN Frédéric Cabrolier (10,17 %) et à l’édile sortante « divers droite » (49,95 %).
Rassembler à gauche
Attachée aux « principes d’une démocratie participative« , Nathalie Ferrand-Lefranc « souhaite rassembler les Albigeoises et les Albigeois autour de valeurs partagées de gauche« , citant notamment le triptyque démocratie, solidarité et écologie.
« Alternatif humaniste »
La candidate, qui devrait s’exprimer de façon plus détaillée ce mercredi 5 novembre, lance un appel aux citoyens « souhaitant œuvrer pour la justice sociale, la laïcité, la démocratie et l’environnement, membres ou non d’associations, de syndicats, de partis et de mouvements politiques, à se rassembler pour remporter ensemble les élections municipales de mars 2026 et mettre en place ce projet local alternatif et humaniste ».
Municipales 2026 à Albi : Nathalie Ferrand-Lefranc torpille l’union de la gauche et se déclare candidate
Municipales 2026, Politique, Tarn
Publié le 04/11/2025 à 19:00 , mis à jour à 19:01 https://www.ladepeche.fr/2025/11/04/municipales-2026-a-albi-nathalie-ferrand-lefranc-enterre-lunion-de-la-gauche-et-se-declare-candidate-13032676.php#=
Coup de théâtre à gauche. Bousculant le calendrier défini avec ses alliés, Nathalie Ferrand-Lefranc annonce sa candidature aux municipales 2026 à Albi. Une déclaration qui fait voler en éclat les discussions à gauche pour une candidature commune. L’irruption d’un nouveau candidat socialiste n’y est sans doute pas étrangère.
Et patatras ! Alors que la gauche albigeoise travaille depuis plusieurs mois à une candidature commune, en veillant à ménager toutes les sensibilités, voilà que tous les jolis mots d’ordre d’union viennent de s’écrouler.
Ce mardi 4 novembre, Nathalie Ferrand-Lefranc, qui a conduit l’opposition municipale durant toute la dernière mandature, annonce qu’elle « lance une liste citoyenne pour la campagne municipale de 2026 » après avoir été « désignée par les adhérents du Collectif pour Albi ».
Si cette candidature n’est pas vraiment une surprise, le calendrier l’est un peu plus. En tractations depuis le printemps, les forces de gauche avaient convenu de geler la désignation de la tête de liste, le temps que le PS désigne son « premier des socialistes ». Ce qui devrait être fait d’ici jeudi soir, pour une officialisation annoncée samedi. L’ensemble des forces politiques (PS, PRG, PCF, Les Verts, le Collectif pour Albi de Nathalie Ferrand-Lefranc et Nous les Albigeois de Patrick Vieu) devaient alors composer un « jury » qui auditionnerait chaque candidat, en vue d’un vote dont les modalités restaient à définir. Il est désormais peu probable que celui-ci ait lieu un jour.
Deux blocs se dessinent désormais
Car l’annonce de Nathalie Ferrand-Lefranc a semé une joyeuse pagaille à gauche, où totues les forces politiques, placées devant le fait accompli, grincent des dents. « Pourquoi avoir patienté aussi longtemps et partir sans que les discussions sur la tête de liste aient démarré, ça n’a pas de sens », s’agace un des participants aux discussions, très pessimiste sur l’avenir de l’union.
Quelles sont les raisons qui ont poussé Nathalie Ferrand-Lefranc à renverser la table ? L’opposante albigeoise n’a pas souhaité s’en expliquer ce mardi, renvoyant à une conférence de presse qui se tiendra ce mercredi matin. Mais l’arrivée d’un nouvel acteur dans la campagne n’y est sans doute pas étrangère. Car on a désormais une idée un peu plus précise de celui qui deviendra le chef de file des socialistes en fin de semaine. Il s’agira de Jean-Luc Suarez.

Le socialiste Jean-Luc Suarez devrait être désigné chef de file du PS ce jeudi DR
S’il est peu connu du grand public, cet ancien compagnon de route de Paul Quilès n’est pas un inconnu dans le Tarn, où il préside le festival « Técou en blues » après une carrière entreprenariale très riche. Son nom sera soumis au vote des militants jeudi soir. Il n’aura pas d’adversaire.
Le casting n’est pas anodin. A-t-il été interprété par les membres du collectif comme une volonté du PS de prendre les commandes ? Toujours est-il que l’union a vécu. Les prochains jours devraient éclaircir la recomposition des forces politiques. « La ligne est franchie. Il n’y a plus de réconciliation possible », nous glisse une des parties prenantes à ces discussions.
Deux blocs s’esquissent désormais : le Collectif, d’un côté, qui devrait être soutenu par Les Verts et LFI. Et le PS, de l’autre, épaulé par les communistes et le PRG. Les deux gauches irréconciliables qui se retrouvent à nouveau face à face.
La campagne municipale à Albi avait commencé timidement. Elle vient de connaître un brusque coup d’accélérateur.
ENTRETIEN. Municipales 2026: ‘Le processus était bloqué’ Nathalie Ferrand-Lefranc défend sa candidature à Albi
Municipales 2026, Tarn, Politique
Publié le 05/11/2025 à 15:33 https://www.ladepeche.fr/2025/11/05/entretien-municipales-2026-le-processus-etait-bloque-nathalie-ferrand-lefranc-defend-sa-candidature-a-albi-13034737.php
Il n’y aura pas d’union de la gauche à Albi. Nathalie Ferrand-Lefranc lance sa candidature, avec le soutien de LFI, sans attendre l’issue des discussions avec ses alliés politiques. L’opposante s’en explique et revendique une nouvelle approche, non partisane et ouverte à tous les citoyens.
À la tête de l’opposition municipale ces six dernières années, Nathalie Ferrand-Lefranc justifie son choix de claquer la porte des discussions pour une liste d’union de la gauche.
Vous annoncez votre candidature comme tête de liste à Albi. Qu’est-ce qui vous a décidé à vous lancer ?
Je lance cette liste citoyenne car je suis convaincue que c’est la continuité de mon mandat d’élue de terrain. Je suis Albigeoise depuis 40 ans, j’ai été chirurgien-dentiste et j’ai accompli mon travail d’élue minoritaire durant les 6 dernières années. Cette liste est non partisane, ouverte à tous les citoyens, qu’ils soient encartés ou non. Nous voulons une alliance de personnes, pas de partis, pour répondre aux attentes des Albigeois.

Nathalie Ferrand-Lefranc explique les raisons de sa candidature à Albi DDM – MARIE PIERRE VOLLE
Vous étiez pourtant engagée dans des discussions pour créer une liste unique à gauche. Pourquoi ce revirement ?
Ce n’est pas un revirement, mais une évolution. L’alliance de tous les partis n’était pas possible. Nous avons décidé de passer à une alliance de citoyens. Quand on ne peut pas faire avec, ni contre, il faut faire pour un projet commun.
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Au risque de torpiller le projet d’union ?
Au contraire. Cette liste citoyenne rend l’union possible. Quand il n’y a pas d’entente au niveau des partis, il faut faire un pas de côté.
Un processus de désignation de la tête de liste avait été acté avec les formations de gauche. Pourquoi vous en être affranchi ?
Le processus était bloqué. Il y avait un désir de faire une liste unique pour battre la droite, mais cela n’a pas pu aboutir. Aujourd’hui, on voit que les retours sont très positifs. Y compris au sein des partis.
Et s’il y a plusieurs listes à gauche ?
Ce sera l’occasion de faire vivre le débat d’idées, de confronter nos projets. La campagne est une période formidable pour échanger avec les habitants et les acteurs d’Albi.
Avec le risque d’être éliminés dès le premier tour ?
Le vrai risque est que les Albigeois ne soient pas représentés par une liste qui correspond à leurs attentes. Nous voulons être au contact de la réalité de ce que vivent les Albigeois.
Appelez-vous les partis de gauche à se ranger derrière votre candidature ?
Pas aux partis, aux citoyens ! Je lance un appel à tous ceux qui se reconnaissent dans notre projet de nous rejoindre. Les partis seront représentés à travers les sensibilités de ceux qui figureront sur notre liste. En parallèle, je compte rencontrer chaque parti pour leur expliquer notre démarche de liste citoyenne.
Ne craignez-vous pas d’être assimilée à LFI, seul parti à avoir défendu ouvertement votre candidature ?
La liste citoyenne n’est pas une liste de partis. Nous sortons de cette logique. Les gens en ont assez des disputes partisanes. C’est une nouvelle façon de travailler. Albi a besoin d’une respiration démocratique après 30 ans de politique de droite