Association Collectif Santé en Danger
Il y a 3 jours • Visible de tous sur LinkedIn et en dehors
La lecture du PFLSS 2026 donne clairement la ligne du nouveau gouvernement : austérité budgétaire drastique dont la santé est l’une des premières victimes. L’objectif n’est à aucun moment d’établir une politique de santé réaliste adaptée aux besoins mais bel et bien de réduire les dépenses, quoi qu’il en coûte aux Français financièrement et humainement. L’ONDAM est affiché à 1,6% contre 3,4% l’année passé : on sait déjà que c’est insuffisant compte-tenu de l’accroissement des besoins lié notamment au vieillissement de la population.
Le doublement des franchises médicales (boîtes de médicaments, consultations, etc) et la création de nouvelles franchises, la refonte de l’ALD (visant à en exclure diverses pathologies et donc de nombreux patients), la volonté affichée de diminuer le nombre et la durée d’indemnisation des arrêts maladie , la taxation des mutuelles (qui ne manqueront pas de répercuter au double dans leurs cotisations l’effort que l’Etat leur impose) pèseront très lourdement dans le budget de la majorité des ménages et seront responsables de renoncements aux soins : le coût humain en sera intolérable et le coût financier tout autant vraisemblablement, pour chacun d’entre nous.
La gouvernance et les moyens promis à la Santé semblent plus que jamais déconnectés de la réalité et des préoccupations des soignants pour leurs patients.
Le CSED réclame à nouveau un changement de paradigme : nous voulons que les moyens nécessaires à une prise en charge optimale des patients soient adaptés aux besoins réels, et que ce budget adapté soit alors sanctuarisé de manière pérenne, en corrélation chaque année avec le nombre et l’âge moyen croissants de la population. Nous redisons notre volonté de défendre les besoins de tous les acteurs de santé, tous maillons indispensables de notre système. Il en va du bien-être de chacun d’entre nous.
Association Collectif Santé en Danger (page officielle)Association Collectif Santé en Danger (page officielle)2 679 abonnés2 679 abonnés3 j • Il y a 3 jours • Visible de tous sur LinkedIn et en dehors
La lecture du PFLSS 2026 donne clairement la ligne du nouveau gouvernement : austérité budgétaire drastique dont la santé est l’une des premières victimes. L’objectif n’est à aucun moment d’établir une politique de santé réaliste adaptée aux besoins mais bel et bien de réduire les dépenses, quoi qu’il en coûte aux Français financièrement et humainement. L’ONDAM est affiché à 1,6% contre 3,4% l’année passé : on sait déjà que c’est insuffisant compte-tenu de l’accroissement des besoins lié notamment au vieillissement de la population.
Le doublement des franchises médicales (boîtes de médicaments, consultations, etc) et la création de nouvelles franchises, la refonte de l’ALD (visant à en exclure diverses pathologies et donc de nombreux patients), la volonté affichée de diminuer le nombre et la durée d’indemnisation des arrêts maladie , la taxation des mutuelles (qui ne manqueront pas de répercuter au double dans leurs cotisations l’effort que l’Etat leur impose) pèseront très lourdement dans le budget de la majorité des ménages et seront responsables de renoncements aux soins : le coût humain en sera intolérable et le coût financier tout autant vraisemblablement, pour chacun d’entre nous.
La gouvernance et les moyens promis à la Santé semblent plus que jamais déconnectés de la réalité et des préoccupations des soignants pour leurs patients.
Le CSED réclame à nouveau un changement de paradigme : nous voulons que les moyens nécessaires à une prise en charge optimale des patients soient adaptés aux besoins réels, et que ce budget adapté soit alors sanctuarisé de manière pérenne, en corrélation chaque année avec le nombre et l’âge moyen croissants de la population. Nous redisons notre volonté de défendre les besoins de tous les acteurs de santé, tous maillons indispensables de notre système. Il en va du bien-être de chacun d’entre nous.
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