« Les riverains des vignes sont plus exposés aux pesticides »
Pestiriv : une étude d’ampleur confirme l’exposition plus élevée des populations riveraines de cultures
Les riverains de parcelles viticoles sont plus exposés aux phytosanitaires que la population générale, et encore plus en période de traitement, conclut l’étude nationale Pestiriv, visant à évaluer l’exposition des citoyens « en vie réelle ».
Agroécologie | 15.09.2025 https://www.actu-environnement.com/ae/news/exposition-riverains-phytosanitaires-pesticides-viticulture-pestiriv-46775.php4#ntrack=cXVvdGlkaWVubmV8Mzg0OA%3D%3D%5BNDExMDgz%5D

© bernardL’exposition des riverains augmente en période de traitement des vignes, de mars à août.
C’est une information qui était présupposée, intuitivement admise : les riverains de parcelles agricoles sont logiquement plus exposés aux traitements phytosanitaires que la population vivant à distance de zones agricoles. L’étude Pestiriv, inédite par son ampleur nationale et les données collectées, fournit désormais des données d’exposition « en vie réelle » à l’échelle nationale pour les riverains de vignes.
Résultat : les riverains de zones viticoles sont plus exposés aux pesticides que ceux vivant à l’écart de toute culture. Et cette exposition augmente en période de traitement des vignes, de mars à août (jusqu’à +60 % dans les urines et +700 % dans les poussières).“ Les niveaux d’exposition en zones viticoles pourraient donc être plus élevés en cas de temps pluvieux ”Létude Pestiriv
Au-delà de cette information générale, l’étude permet « de documenter les facteurs influençant les niveaux de contamination environnementale et d’imprégnation biologique et ainsi d’identifier les leviers d’action pour réduire les expositions », soulignent ses auteurs. La première recommandation qui en découle est la mise en œuvre « ambitieuse » du plan Ecophyto 2030 et une limitation « au strict nécessaire » de l’usage des phytosanitaires. La prévention passe aussi par une information des riverains avant les traitements et une action prioritaire auprès de ces personnes. L’étude souligne enfin la nécessité de disposer d’un accès aux données réelles d’utilisation des pesticides pour préciser encore plus les liens entre applications réelles et expositions. Elle plaide pour la mise en place d’une base de données nationale et centralisée.
« Cette étude ouvre des pistes, mais n’est pas une fin en soi. Elle améliore significativement nos connaissances sur l’imprégnation des populations, mais ne répond pas à toutes les questions. D’autres enquêtes viendront compléter ces résultats », indique Caroline Semaille, directrice générale de Santé publique France.
Des contaminations jusqu’à 1 000 % plus élevées
Réalisée en 2021-2022 par l’Anses et Santé publique France, auprès d’environ 2 000 adultes et 750 enfants de trois à dix-sept ans vivant dans six régions viticoles (1) (265 sites), cette étude a permis, au travers de nombreux prélèvements (cheveux, urines, poussières, air…), de quantifier l’exposition aux produits phytosanitaires et de comparer les résultats, une partie du panel vivant à moins de 500 mètres de vignes et l’autre à plus d’un kilomètre de toute culture.
Cinquante-six substances ont été recherchées : des substances spécifiques à la viticulture (folpel, métirame) et d’autres plus communément utilisées en agriculture (glyphosate, fosétyl-aluminium, spiroxamine). En parallèle, des questionnaires précis ont été soumis aux participants pour prendre en compte les autres facteurs d’exposition (alimentation, activité professionnelle, utilisation domestique de phytosanitaires…).
Des données transposables aux autres cultures
Pestiriv s’est focalisée sur la viticulture pour plusieurs raisons : 4 % de la population vit à moins de 200 mètres de vignes, cette culture fait partie des plus gourmande en pesticides en termes de fréquence et quantité, son implantation varie peu d’une année sur l’autre, conduisant donc à une exposition répétée. Par ailleurs, la nature des pulvérisateurs utilisés et leur hauteur sont susceptibles de conduire à des expositions plus élevées. Cependant, ces résultats sont « extrapolables à d’autres cultures », soulignent les auteurs, puisqu’elles incluent des substances non exclusives à la viticulture et sont cohérentes avec les résultats d’études similaires réalisées à l’étranger.
L’étude révèle que l’exposition des riverains de vignes est plus importante pour la majorité des substances mesurées. Dans l’air ambiant, 33 substances ont été détectées dans au moins un échantillon, sur 39 recherchées, avec des niveaux plus élevés pour le cuivre, le soufre, le fosétyl-aluminium et le folpel. Dans les poussières, 47 des 48 substances recherchées ont été détectées, avec des niveaux plus élevés pour le cuivre, le cuivre acido-soluble, le glyphosate, le fosétyl-aluminium et le cyperméthrine. Dans l’air intérieur, 30 des 40 substances recherchées ont été retrouvées dans au moins un échantillon, avec des niveaux plus élevés pour le folpel.
Les niveaux de contamination sont plus élevés en zones viticoles dans les urines (15 à 45 %), les poussières (plus de 1 000 %) et l’air ambiant (jusqu’à 12 fois plus). Dans les cheveux et l’air intérieur, les substances sont plus fréquemment présentes dans les échantillons.
Des différences importantes donc, et qui pourraient l’être encore plus à d’autres moments. L’Anses et Santé publique France précisent en effet que la faible pluviométrie et les températures élevées du printemps et de l’été 2022, date des prélèvements, ont pu réduire les besoins de traitements. « Les niveaux d’exposition en zones viticoles pourraient donc être plus élevés en cas de temps pluvieux. »
De l’importance d’informer les riverains
En croisant les données, l’étude souligne que l’exposition dépend de plusieurs facteurs : les pratiques agricoles (quantités et fréquence de pesticides utilisés), la distance entre le logement et la parcelle traitée et les contacts avec l’environnement (durée d’aération du logement, temps passé à l’extérieur). Certains gestes du quotidien permettraient également de réduire l’exposition : le fait de se déchausser en entrant dans le logement, de nettoyer l’intérieur une fois par semaine, de sécher le linge en intérieur, de disposer d’une VMC, d’éplucher les fruits du jardin ou encore de limiter la consommation d’œufs de poulaillers domestiques. Les enfants de trois à six ans seraient particulièrement imprégnés, du fait de leur plus grand contact avec le sol, des pratiques main-bouche…
L’étude souligne donc l’importance d’informer les riverains, tout en soulignant que la prévention ne doit « pas reposer uniquement sur des mesures individuelles ». La mise en place de chartes de protection des riverains était censée améliorer cette information, mais leur mise en œuvre patine encore.
Par ailleurs, Pestiriv ne permet pas de faire le lien entre les niveaux de contamination et d’imprégnation observés et d’éventuels risques sanitaires. Des travaux supplémentaires doivent être menés, en croisant notamment les données obtenues avec les études fournies dans les dossiers de demandes d’autorisation des substances et les seuils de vigilance. Les situations de coexposition et de cumul avec d’autres facteurs de risques doivent également être évalués. Afin d’être plus largement utilisées, les données de Pestiriv seront mises à disposition des scientifiques, vianotamment le Green Data for Health (GD4H).
1. Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes, Paca, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine.
Sophie Fabrégat, journaliste
Cheffe de rubrique énergie / agroécologie
Date de publication : 16 septembre 2025 https://www.mediscoop.net/index.php?pageID=0b3f6f7b0d29035cea8346b0d4fe1b14&id_newsletter=22445&liste=0&site_origine=revue_mediscoop&nuid=44baf5968540a6248a8065e80f2f7273&midn=22445&from=newsletter
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Delphine Chayet relaie dans Le Figaro les conclusions de l’étude Pestiriv, qui « visait à mesurer l’exposition des populations rurales aux produits phytosanitaires. Les résultats de ce travail d’une ampleur inédite, mené par Santé publique France et l’Anses, ont été dévoilés lundi ».
La journaliste retient qu’« ils montrent sans ambiguïté que le fait de vivre à proximité d’une exploitation viticole augmente le niveau d’exposition aux pesticides et que cette imprégnation, observée chez les adultes et les enfants, est plus marquée en période de traitement des vignes ».
Benoît Vallet, directeur général de l’Anses, précise que « les quantités décelées restent en deçà des scénarios d’exposition les plus défavorables pris en compte dans les autorisations de mises sur le marché ».
Delphine Chayet note que « dans une logique de précaution, les agences recommandent toutefois de réduire l’épandage de ces substances «au strict nécessaire» et de prévenir les riverains avant l’application des traitements ».
La journaliste précise que « l’étude a été conduite sur 265 sites, dans 6 régions viticoles représentant une grande partie du territoire français (…). Deux groupes de participants, vivant à moins de 500 mètres ou à plus de 5 km d’une exploitation viticole, ont été constitués. (…) Près de 2000 adultes et 750 enfants âgés de plus de 3 ans ont été soumis à une série de prélèvements ».
« Des échantillons d’urine et de cheveux ont été recueillis pour mesurer leur imprégnation individuelle en période d’épandage, c’est-à-dire de mars à août 2022, et en dehors des périodes de traitement, entre octobre 2021 et février 2022. L’exposition environnementale a été évaluée grâce à un recueil de poussières, d’air intérieur et extérieur, mais aussi de produits du potager », continue Delphine Chayet.
Elle note que « l’exposition aux pesticides est plus importante pour les personnes vivant à proximité des vignes que pour celles vivant loin de toute culture. La présence de certains polluants dans les urines est jusqu’à 1,5 fois plus importante aux abords des vignes, 12 fois plus dans l’air et jusqu’à 10 fois plus dans les poussières ».
Clémence Fillol, responsable de l’unité surveillance des expositions à SpF, remarque que « 12 substances ont été détectées dans la quasi-totalité des échantillons d’urine des habitants des zones viticoles en période d’épandage ».
Delphine Chayet ajoute que « la concentration est plus élevée chez les enfants de 3 à 6 ans : ils passent plus de temps en contact avec le sol et leur organisme élimine moins bien les polluants ».
La journaliste continue : « Le facteur influençant le plus fortement les expositions sont les pratiques agricoles, en particulier la quantité de produit épandu et la proximité des vignes avec les maisons ».
Ohri Yamada, chef de l’unité de phytopharmacovigilance à l’Anses, souligne que« pour les riverains, certains gestes peuvent contribuer à limiter la contamination, comme le fait de retirer ses chaussures, de nettoyer le sol de la maison une fois par semaine et d’éplucher les légumes du jardin ».
Le Pr Vallet ajoute que « si elle offre une photographie précise de l’exposition des riverains des vignes aux pesticides, l’étude n’est pas une évaluation des risques sanitaires ».
Delphine Chayet note ainsi que « les niveaux d’exposition étant désormais connus avec précision, la recherche va se poursuivre pour identifier d’éventuels risques sanitaires liés à l’imprégnation de la population ».
Véronique Hunsinger indique également dans Le Parisien que « les résultats de l’enquête PestiRiv, menée dans 6 grandes régions viticoles françaises, sont alarmants. Les riverains des vignobles sont 40 à 1000 fois plus exposés. Toutefois, elle ne délivre pas de conclusions quant aux risques pour la santé ».
Pierre-Michel Perinaud, président de l’association Alertes des médecins contre les pesticides, souligne que « cette étude met en évidence que la contamination des enfants est supérieure à celle des adultes parce qu’ils sont plus en contact avec le sol quand ils jouent mais aussi parce que leur système de détoxification est moins au point. Cela en fait des cibles particulièrement vulnérables ».
Le Pr Vallet indique pour sa part que « la priorité est de limiter l’utilisation de produits phytosanitaires au strict nécessaire par une mise en œuvre ambitieuse de la stratégie nationale Ecophyto et dans le cadre de la directive européenne de l’utilisation durable de ces produits ».
Exposition aux pesticides : des données plutôt rassurantes
Quentin Haroche | 16 Septembre 2025 https://www.jim.fr/viewarticle/exposition-aux-pesticides-des-données-plutôt-2025a1000ogu?ecd=wnl_all_250916_jim_daily-doctor_etid7723169&uac=368069PV&impID=7723169&sso=true
Une étude de SPF et de l’Anses confirme que les riverains des vignes sont plus exposés aux pesticides mais que ceci ne justifie, pour le moment, aucune alerte sanitaire.
La polémique de l’été sur la proposition de loi Duplomb, qui visait à réautoriser en France un pesticide, l’acétamipride, a rappelé à quel point une partie des Français étaient méfiants vis-à-vis des pesticides. Plus de 2 millions de personnes ont ainsi signé une pétition s’opposant au retour de ce pesticide, ré-autorisation qui a finalement été censurée par le Conseil Constitutionnel, mettant fin (pour le moment) à la polémique.
Face à cette inquiétude plus ou moins fondée des citoyens vis-à-vis des produits phytosanitaires, le rôle des scientifiques est de dépassionner le débat et de tenter de le remettre sur des rails rationnels. C’est à quoi ce sont attachés Santé Publique France (SPF) et l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) en menant l’étude PestiRiv, visant à évaluer le niveau d’exposition aux pesticides des personnes vivant près de zones d’épandage. Les premiers résultats de l’étude, menée en 2022, ont été publiés ce lundi et sont plutôt rassurants, bien qu’encore parcellaires.
Les services de SPF et de l’Anses ont mesuré l’exposition aux pesticides d’environ 2 700 personnes (dont près de 750 enfants) répartis en deux groupes : un premier vivait à moins de 500 mètres de vignes et le second à plus de 1 000 mètres de toute culture agricole. La viticulture a été choisie par SPF car « les vignes sont des cultures permanentes, souvent situées à proximité immédiate des habitations, et qui font généralement l’objet d’importantes applications de produits phytopharmaceutiques ». Les scientifiques ont étudié le niveau d’exposition à 56 substances différentes en analysant l’air ambiant, les poussières et l’air intérieur dans les habitations ainsi que les urines et les cheveux des participants. Des analyses ont été menées pendant et hors des périodes d’exposition.
Plus vous êtes exposés aux pesticides…plus vous êtes exposés aux pesticides !
L’étude conclut in fine à une évidence : les personnes habitants près des vignes sont plus exposées aux pesticides que celles vivant éloignées de toute culture et cela est particulièrement vrai en période de traitement des vignes par des produits phytosanitaires. « L’augmentation de l’imprégnation biologique en zones viticoles est observée à la fois chez les adultes et les enfants » commente SPF. « Ces résultats sont robustes pour les différents échantillons analysés (urines, cheveux, poussières, air ambiant, air intérieur) ».
« Cette exposition plus importante est due au transfert vers l’environnement des substances appliquées sur les vignes, qui est constaté pour la majorité des substances mesurées : il concerne aussi bien des substances très spécifiques de la vigne (par exemple le folpel ou le métirame) que des substances qui le sont moins (par exemple le glyphosate, le fosétyl-aluminium, la spiroxamine) » poursuit l’agence de santé publique. « Pour certaines substances, aucune différence entre les deux groupes de population ou entre les deux périodes n’est observée. Cela peut s’expliquer par le fait qu’il existe d’autres sources d’exposition que les traitements agricoles ou que l’utilisation de la substance sur les vignes a été faible dans la période étudiée ».
Au-delà donc de cette évidence, qu’en est-il de la question primordiale, à savoir celle des effets sanitaires sur la population ? « C’est avant tout une étude d’exposition, elle ne renseigne en rien sur les liens avec la santé des participants » tempère Sébastien Denys, spécialiste des questions de santé environnementale à SPF. L’agence appelle donc à des études plus poussées pour « approfondir les liens entre expositions et effets sanitaires » et « mieux comprendre les liens entre contamination environnementale et imprégnation des personnes ».
Malgré des données rassurantes, les scientifiques appellent à la prudence
Bien que parcellaires, certaines données sont cependant déjà rassurantes. Certaines des substances relevées chez les riverains disposent en effet de valeurs toxicologiques de référence (VTR), seuil au-delà duquel un risque sanitaire peut-être redouté. Or, les niveaux mesurés sur ces populations dans l’étude restent très largement en deçà de ces seuils sanitaires.
« Pour la plupart des substances, on n’a pas de valeur seuil permettant d’identifier un risque sanitaire » tempère cependant Ohri Yamada, chef de l’unité Phytopharmacovigilance à l’Anses.
Autre donnée rassurante : pour la plupart des pesticides, le niveau d’exposition des riverains correspond au niveau attendu dans les « scénarios d’exposition » établis par les experts lorsqu’ils ont délivré des autorisations de mise sur le marché (AMM) à ces produits. Cela semble montrer que les évaluations réglementaires des pesticides sont efficaces et que leur utilisation par les agriculteurs est conforme aux AMM.
Malgré ces données, SPF et l’Anses préfèrent se montrer prudentes. Ils appellent à « agir sur la source d’émission pour limiter les expositions des personnes vivant le plus près des cultures » en « réduisant au strict nécessaire le recours aux produits phytopharmaceutiques ». Une politique déjà mise en œuvre, puisque l’usage de produits de synthèse en viticulture a baissé de près de 40 % en dix ans selon les chiffres du Conseil national des interprofessions des vins. Les autorités sanitaires préconisent également de mieux informer les riverains avant les traitements et sur les gestes qui permettent de réduire l’exposition aux pesticides (fermer ses fenêtres ou laver le sol plus fréquemment etc).
Pesticides : une nouvelle étude confirme l’exposition accrue des riverains des vignes
(Communiqué Association des Accidentés de la Vie FNATH)
Émis par : FNATH
La FNATH souhaite réagir aux résultats de l’étude PestiRiv, menée par l’Anses et Santé Publique France et confirmant que les personnes vivant à proximité des vignes sont particulièrement exposées aux pesticides. Cette étude apporte une preuve supplémentaire des risques liés à l’utilisation massive de ces substances particulièrement nocives.
Alors que le Fonds d’indemnisation des victimes des pesticides (FIVP) a enregistré en 2024 une hausse sans précédent des demandes de réparation (+43 % par rapport à 2023), ce dispositif reste encore trop méconnu et insuffisamment sollicité. Pire, il demeure injustement restrictif :
- De nombreux salariés en sont exclus, notamment les travailleurs relevant des régimes spéciaux comme la SNCF ou les dockers, pourtant eux aussi exposés dans le cadre de leur activité.
- Les riverains habitant à proximité des zones d’épandage ou de stockage de pesticides, qui subissent pourtant des expositions répétées, ne peuvent aujourd’hui prétendre à aucune indemnisation sauf à engager des procédures judiciaires longues, couteuses, sans garantie de succès.
Face à ces constats, la FNATH estime qu’il est urgent que les choses évoluent : l’indemnisation doit être élargie à toutes les victimes, sans distinction de statut ou de régime de sécurité sociale. Les traitements doivent quant à eux être réduits au strict nécessaire et il est urgent de minimiser leur dispersion en mettant en œuvre au plus vite la stratégie Ecophyto 2030.
La FNATH rappelle qu’elle se tient aux côtés de toutes les victimes de maladies liées aux pesticides. Elle poursuit actuellement le combat à tous les niveaux, en lien avec un groupe de mutuelles et d’associations engagées, afin de défendre le droit à la reconnaissance et à la réparation pour l’ensemble des victimes.
Contact : communication@fnath.com
www.fnath.org