Solidarité territoriale: derrière les effets d’annonce, de nombreux défis restent à relever

Solidarité territoriale des médecins : les dessous d’un plan de sauvetage

« Un médecin près de chez vous. » C’est l’engagement pris par le ministre de la Santé, Yannick Neuder, en lançant officiellement, lundi 1er septembre, le dispositif de « solidarité territoriale » des médecins sur la base du volontariat. Mais derrière les effets d’annonce, de nombreux défis restent à relever. Illustration dans les Landes, où les acteurs territoriaux s’activent pour organiser la venue des premiers médecins volontaires. 

04/09/2025 https://www.egora.fr/actus-pro/acces-aux-soins/solidarite-territoriale-des-medecins-les-dessous-dun-plan-de-sauvetage?utm_source=Newsletter&utm_medium=gms_egora&utm_campaign=A_la_Une___vendredi_5_septembre_2025&utm_medium=gms_egora&utm_source=email&utm_campaign=A%20la%20Une%202025-09-05%206h20250905&sc_src=email_4631588&sc_lid=178446474&sc_uid=XYBlorZBtz&sc_llid=17625&sc_eh=5d463c22601bc0401

Par Aveline Marques

La date est fixée : le 16 septembre, le Dr Raphaël Duquenoy assurera sa première vacation à la MSP de Pissos, dans le nord des Landes. Le jeune praticien, installé à 20 km de Bordeaux, est l’un des 202 généralistes de Nouvelle-Aquitaine qui se sont portés volontaires pour assurer un renfort dans les 29 intercommunalités de la région identifiées comme des « zones rouges » par le ministère.

Dans cette vaste région, les travaux de mise œuvre de la « solidarité territoriale » ont été lancés au début de l’été, retrace Atika Rida-Chafi, directrice adjointe à l’offre de soins à l’ARS Nouvelle-Aquitaine. « On a travaillé sur les lieux d’accueil, d’un côté, et sur le recensement des médecins volontaires, de l’autre. » Car pour l’heure, en l’absence de cadre légal*, il n’est pas question d’obligation. Une enquête a été lancée fin juillet auprès de l’ensemble des généralistes en activité inscrits à l’Ordre dans la région. A travers ce questionnaire, les médecins disposés à assurer des consultations avancées étaient invités à préciser leur disponibilité (fréquence et jours de la semaine) et indiquer les territoires dans lesquels ils seraient prêts à se déplacer. 

8 volontaires pour la Creuse, 7 pour la Corrèze

Avec 57 médecins volontaires, les Landes sont sorties du lot, sans doute « pour une question de proximité » avec la région bordelaise, mieux lotie, analyse le Dr Emmanuel Bataille, président de l’URPS-médecins libéraux de Nouvelle-Aquitaine. La moitié des généralistes volontaires pour assurer un renfort dans l’une ou l’autre des deux zones rouges situées au nord et au nord-est des Landes seraient en effet des Girondins. Hormis la Dordogne (32 volontaires), les autres départements n’ont pas suscité autant d’engouement : seuls 8 médecins se disent prêts à aller dans la Creuse, 7 en Corrèze et 3 dans la Vienne… « On voit bien que l’éloignement peut être un frein, les conditions d’accueil vont beaucoup jouer« , relève le représentant de l’URPS.

Autre enseignement : sur les 57 volontaires partant pour les Landes, seuls 6 sont installés dans le département. « Ceux qui sont sur la côte n’ont pas envie de bouger et les autres, comme moi qui suis à Mont-de-Marsan, ont autre chose à faire que d’aller à Labrit ou à Sore« , commente le Dr Didier Simon, président de l’URPS des Landes. « J’ai 2300 patients médecin traitant, je ne peux pas me permettre de partir deux jours par mois. »

Lire aussi : « Médecin généraliste, j’ai ouvert un cabinet secondaire dans un désert… et ça n’a pas duré »

L’enquête étant encore ouverte – l’ARS se laisse jusqu’à mi-septembre – il est trop tôt pour identifier le profil des volontaires. « On table soit sur des jeunes médecins en début d’exercice qui ne sont pas encore noyés par leur patientèle, soit sur des retraités actifs qui veulent maintenir une activité complémentaire« , expose le Dr Jean-François Dubroca, président du Conseil départemental de l’Ordre des Landes, dont le rôle sera de « sécuriser l’exercice » de ces libéraux. « Pour ne pas être taxé de médecine foraine, il faut déclarer le lieu d’exercice secondaire, informe le représentant ordinal. Sinon, en cas de pépin, la RCP du médecin va venir chercher la petite bête et se dégager de toute responsabilité. Ce sont des procédures qu’on va essayer de fluidifier, de simplifier. » Pour l’heure, seuls 3 dossiers sont dans les tuyaux.

200 euros par jour pour indemniser les frais

Car il ne suffit pas de compter les volontaires, il faut dorénavant organiser leur venue. Si dans certaines zones, où des structures de soins sont déjà présentes, le médecin viendra renforcer l’équipe en place (à l’instar de la MSP de Pissos), « il y a des territoires où il n’y a déjà plus grand monde, et où il faut tout monter de A à Z« , relève Emmanuel Bataille. L’ARS travaille main dans la main avec les CPTS et les collectivités pour mettre en place un planning et inscrire les vacataires dans une organisation territoriale, assure Akita Rida-Chafi. 

Comment seront équipés les cabinets ? « Comme on a dit à l’ARS, il faut arriver avec son stéthoscope, son tensiomètre et sa trousse de visite et il faut que tout le reste fonctionne« , insiste Didier Simon. Les collectivités sont-elles prêtes à financer du matériel (type ECG, spiromètre), un secrétariat voire une fonction de coordination ? Peuvent-elles proposer un hébergement gratuit ? « L’échéance municipale dans six mois peut être un bon levier pour dire aux collectivités de se mouiller« , considère Emmanuel Bataille. Son confrère des Landes s’attend, lui, à « assister à une course à l’échalotte » entre les territoires. Pour indemniser leurs frais de transport, d’hébergement et de restauration, les médecins « solidaires » toucheront 200 euros par jour. « C’est le forfait acté pour l’ensemble des médecins volontaires de la France entière, mais les aides vont être complétées en fonction des territoires« , confirme Atika Rida-Chafi. « Il ne faut pas que le médecin y soit de sa poche, mais c’est sûr qu’on ne va pas s’enrichir avec ça« , commente le président du CDOM.

Sur la fréquence des vacations, « il faut laisser de la souplesse« , insiste Emmanuel Bataille. « Est-ce que c’est forcément deux jours par mois ou est-ce qu’on peut rassembler les vacations sur une semaine par période de six mois si ça arrange ? Pour les zones éloignées, ça va jouer. »

Ce n’est pas parce que 202 médecins ont répondu favorablement qu’ils vont y aller

Mais c’est sans doute sur le plan médical que les plus gros défis sont à relever, soulignent les libéraux. « Nous, on n’est pas dans le politique, on veut contribuer mais il faut que ce soit qualitatif, insiste le président de l’URPS Nouvelle-Aquitaine. Il faut partir des besoins du territoire : le médecin viendra-t-il pour prendre en charge les patients sans médecin traitant ou en renfort sur les soins non programmés ? Le médecin en place doit-il ouvrir ses dossiers patients ? Si les médecins changent, comment va-t-il se coordonner avec eux ? » 

Didier Simon, lui, s’interroge sur la qualité du suivi et des parcours de soins. « Ces médecins vont prescrire des examens complémentaires mais s’il y a des trous dans le planning, que le mercredi et le jeudi par exemple, il n’y a personne, qui va assurer le suivi ? Ce ne sont pas les médecins en place : par définition, ou il n’y en a pas, ou ils sont débordés !« , lance le généraliste landais. « Il y a de fortes probabilités que ce soit des consultations complexes et face à des patients que vous ne connaissez pas, vous mettez plus de temps« , soulève encore le praticien. Enfin, « ça ne règle pas le problème de l’accès au second recours… C’est un peu un ‘sauve qui peut’ de l’Etat. On l’accompagne parce qu’on est en responsabilité, mais je ne suis pas sûr qu’on arrive à créer une dynamique« , doute Didier Simon, qui se dit « dans l’expectative » : « Ce n’est pas parce que 202 médecins ont répondu favorablement qu’ils vont y aller…« 

« Peut-être que les conditions ne conviendront pas aux médecins qui viendront, reconnaît Emmanuel Bataille. On ne peut pas faire du sur mesure dans tous les sens. » Pour le président de l’URPS-ML de Nouvelle-Aquitaine, « il faut valoriser cette mobilisation collective des acteurs locaux et valoriser ces médecins volontaires qui ont planté une petite graine dans la tête des autres, mais ne faisons pas d’angélisme, ne faisons pas croire à la population qu’avec un petit coup de baguette magique, le problème des déserts médicaux sera résolu, met-il en garde. Ce n’est qu’un des leviers. » 

*Adoptée au Sénat le 13 mai, la proposition de loi Mouiller n’a pas encore été discutée à l’Assemblée nationale. 

Auteur de l’article

Aveline Marques

Rédactrice en chef web

*Solidarité territoriale : Neuder dévoile de premiers chiffres sur les médecins volontaires

Interrogé sur la radio RMC ce mardi, le ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins a détaillé le lancement de sa mesure de solidarité territoriale, invitant des médecins volontaires à se rendre jusqu’à deux jours par mois dans des déserts médicaux.

02/09/2025 https://www.egora.fr/actus-pro/acces-aux-soins/solidarite-territoriale-neuder-devoile-de-premiers-chiffres-sur-les?utm_source=ownpage&utm_medium=email&utm_campaign=20250907&_ope=eyJndWlkIjoiOGFhNDgzMzIwMWE0MDhlOGE1ZDc3NmFjMGI4NDRiYmMifQ%3D%3D

Par Sandy Bonin

« Les déserts médicaux ne sont pas une fatalité« , a lancé Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé, ce mardi 2 septembre sur RMC pour préciser les contours de son plan de solidarité territoriale lancé dès la semaine prochaine. Fin juin, le ministère de la Santé avait annoncé avoir sélectionné 151 intercommunalités qui regroupent 2,5 millions de Français, et ont été identifiées selon cinq critères :  l’accès aux généralistes, la présence de jeunes médecins, la part de patients en affection longue durée (ALD), l’éloignement des urgences et le niveau de vie.

Lire aussi : Solidarité territoriale : des médecins dans les territoires dès la semaine prochaine, annonce le Gouvernement

« D’ici une semaine sous le principe d’une solidarité territoriale, les médecins vont pouvoir venir, sur la base du volontariat, deux jours par mois faire des consultations pour rapprocher le soin des patients« , s’est félicité le ministre sur RMC. « Il y a un élan solidaire« , a-t-il poursuivi, livrant de premiers chiffres sur le nombre de praticiens déjà volontaires : « En Nouvelle Aquitaine, on dénombre 200 médecins [volontaires NDLR] dont une cinquantaine sur le département des Landes. En Occitanie, c’est à peu près les mêmes chiffres, c’est-à-dire environ 200 médecins volontaires. »

[Avec rmc.bfmtv.com

Auteur de l’article

Sandy Bonin

Cheffe de rubrique Actualités

Solidarité territoriale, c’est parti : les généralistes volontaires toucheront un bonus de 200 euros par jour de vacation

Christophe Gattuso

3 septembre 2025 https://francais.medscape.com/voirarticle/3613299#vp_3

Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a annoncé que des médecins volontaires allaient assurer leurs premières consultations et se déployer à partir de lundi 8 septembre dans les 151 zones rouges, intercommunalités en manque criant de praticiens. Les généralistes qui accompliront cette action de solidarité territoriale bénéficieront d’une indemnisation forfaitaire de 200 euros par jour de vacation en plus du paiement des consultations réalisées. Suffisant pour trouver des candidats ?

La solidarité territoriale apportera une réponse concrète et immédiate aux Français qui, trop souvent encore, peinent à trouver un médecin.Yannick Neuder

Mesure jugée symbolique par certains, utopique ou irréaliste pour d’autres, le concept de solidarité territoriale voit officiellement le jour en cette rentrée.

Mais cette solidarité territoriale, ces deux jours mensuels de consultations dans les zones sous-dense que François Bayrou annonçait obligatoires pour les généralistes, en avril dernier, en présentant le pacte gouvernemental pour lutter contre les déserts médicaux, ne le sont plus aujourd’hui.

Ayant revu ses ambitions coercitives à la baisse ou étant simplement redevenu pragmatique, le gouvernement Bayrou, qui vit sans doute ses derniers jours jusqu’au vote de la question de confiance, prévu le 8 septembre à l’Assemblée nationale, a accepté que cette solidarité territoriale repose, au moins dans un premier temps, sur le volontariat des médecins généralistes.

Une réponse concrète ?

En déplacement à Pissos, village de 1400 âmes dans les Landes (40), lundi 1erseptembre, Yannick Neuder a annoncé le lancement officiel de la solidarité territoriale.

A en croire le ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, plusieurs centaines de généralistes seraient déjà prêts à prêter main forte dès la semaine prochaine dans les 151 zones rouges, ces intercommunalités dévoilées en juin dernier qui regroupent 2,5 millions de personnes, et où le manque de médecins est le plus important.

Aucun problème concret n’est réglé, les conditions matérielles ne sont pas précisées… Dre Agnès Giannotti

« Les annonces ont été un peu précipitées, déclare le Dr Luc Duquesnel, président des Généralistes-CSMF. Beaucoup de questions sont aujourd’hui sans réponse. Comment ferons-nous pour assurer la continuité des soins ? Quel logiciel métier sera utilisé par les médecins volontaires ? Qui recevra les résultats d’éventuels examens demandés par le praticien vacataire ? Les frais de déplacement des médecins volontaires, parfois éloignés, seront-ils pris en charge ? »

Par ailleurs, l’indemnisation de 200 euros par jour annoncée par le ministre est « deux fois inférieure » à celle prévue dans la convention de 2024 dans le cadre de l’exercice en cabinet secondaire (200 euros par demi-journée), qui doit entrer en vigueur en janvier 2026, observe le Dr Duquesnel.

MG France est aussi très circonspecte sur le lancement de cette mesure dont elle dénonce « l’impréparation ». « Aucun problème concret n’est réglé, les conditions matérielles ne sont pas précisées, il n’y aura pas d’assistant médical dans toutes les zones rouges et on ne sait pas qui va les payer… Je ne vois pas comment la solidarité territoriale va pouvoir se mettre en place la semaine prochaine », commente sa présidente, la Dre Agnès Giannotti.

Y aura-t-il suffisamment de volontaires ?

Toute la question est désormais de savoir si les 151 zones trouveront des médecins volontaires pour y assurer des soins. « Même si nous n’y croyons pas aujourd’hui, nous avons intérêt à ce que cela marche, confie un médecin syndicaliste car le système repose sur le volontariat. »

Beaucoup se souviennent que dans le cadre de la récente PPL Mouiller, le gouvernement avait initialement introduit un amendement pour que les deux jours mensuels de solidarité territoriale soient obligatoires pour tous les médecins. Une pénalité financière de 1000 euros par jour non réalisé avait alors été évoquée pour les praticiens réquisitionnés qui se soustrairaient à cette obligation. Prudence, donc. A moins qu’un éventuel remaniement entraîne la dissolution de cette mesure…

Lire notre nouveau dossier :  Déserts médicaux : comment retrouver le chemin de l’accès aux soins ?

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Voir aussi:

https://environnementsantepolitique.fr/2025/09/01/le-pacte-le-lutte-contre-les-deserts-medicaux-a-coup-sur-un-coup-depee-dans-leau/

https://environnementsantepolitique.fr/2025/08/23/2-jours-par-mois-dans-un-desert-pour-74-des-medecins-liberaux-un-dispositif-ahurissant/

https://environnementsantepolitique.fr/2025/06/28/la-mission-de-solidarite-territoriale-de-m-neuder-plutot-que-de-demander-beaucoup-a-peu-de-medecins-autant-demander-peu-mais-a-beaucoup/

Commentaire Dr Jean SCHEFFER:.

Comme on pouvait s’y attendre ce pacte bricolé à la hâte par le gouvernement pour faire échouer la proposition de loi trans-partisane de Guillaume Garot* (pourtant votée par le Parlement), est loin d’être facile à appliquer et surtout n’oriente pas les médecins vers les territoires les plus en souffrance. En pratique en Aquitaine les volontaires choisissent surtout le département des Landes. Comme par hasard le ministre de la santé a choisi cet exemple en évitant de citer tous les autres départements d’Aquitaine où il n’y a pas de volontaires !*

La preuve est faite qu’il est nécessaire d’instituer une régulation de l’installation des médecins, mais plus énergique que la loi édulcorée de Guillaume Garot. Il faut empêcher toute nouvelle installation en territoire déjà pourvu en refusant le conventionnement au moins pour les généralistes.

Pour rappel un meilleur accès aux soins nécessite outre une efficace régulation de l’installation des médecins généralistes et spécialistes, un élargissement du « numerus apertus« , la création de centres de santé publics dans tous les territoires en détresse avec financement pérènne, il est très urgent de créer le « Clinicat Assistanat Pour Tous » **obligatoire de 2 à 3 ans en fin d’internat.

En effet les déserts médicaux ne sont pas uniquement dans les zones rurales ou dans certains quartiers de nos villes moyennes ou grandes. Ils sont partout: à commencer par les hôpitaux (40% de postes vacants dans nos hôpitaux généraux, plus de 50% dans les hôpitaux psychiatriques, des postes de maître de conférence vacants en CHU…), en PMI, médecine scolaire et universitaire, crèches, CMP, médecine pénitentiaire , médecine du travail, santé publique… 

Dès lors en plus de l’augmentation du « Numérus Apertus », de la création de centres de santé publics multiprofessionnels dans les déserts médicaux les plus criants, de la régulation de l’installation des médecins, il faut créer le « Clinicat Assistanat Pour Tous ». Il débuterait en fin d’internat, obligatoire pour tous, futurs généralistes comme futurs spécialistes, d’une durée de deux à 3 ans.  L’activité serait partagée entre divers établissements à l’image des assistants partagés actuels entre CHG et CHU: entre CHU et CHG pour les futurs spécialistes; entre CHG-CHU et PMI, CMP, santé publique, santé scolaire, médecine pénitentiaire, médecine du travail… ; entre CHG et centres de santé et maisons de santé… Il  s’agit donc par un seul et même dispositif de solutionner en quelques années l’ensemble des manques criants et urgents de médecins dans tous les domaines, dans toutes spécialités, sans pénaliser une catégorie, les futurs  généralistes par exemple, ou les étudiants en médecine peu fortunés, obligés de s’installer dans un désert pour se payer ses études. Cela évitera de plus le dumping entre villes, entre départements pour recruter ou débaucher, les jeunes en fin d’internat, ou ceux déjà installés et répondant à une offre plus alléchante. Il faudra définir par région, département et territoire de santé, les manques les plus urgents en généralistes et spécialistes, et en tirer les conséquences sur la répartition par spécialité pour la première année d’internat.

« Vision Globale -Solution globale »: https://1drv.ms/w/s!Amn0e5Q-5Qu_sAoKetf_T8OKk2Io?e=GfjeRj?e=4YzGt2

* https://environnementsantepolitique.fr/2025/06/30/63590/

Vote de la proposition de loi trans-partisane de Guillaume Garot

*https://environnementsantepolitique.fr/2025/05/09/61965/

*https://environnementsantepolitique.fr/2025/03/31/60570/

Voir aussi:

**https://environnementsantepolitique.fr/2025/03/28/la-preuve-quaugmenter-seulement-le-nombre-de-medecins-ne-suffit-pas-pour-ameliorer-lacces-aux-soins/

Publié par jscheffer81

Cardiologue ancien chef de service au CH d'Albi et ancien administrateur Ancien membre de Conseil de Faculté Toulouse-Purpan et du bureau de la fédération des internes de région sanitaire Cofondateur de syndicats de praticiens hospitaliers et d'associations sur l'hôpital public et l'accès au soins - Comité de Défense de l'Hopital et de la Santé d'Albi Auteur du pacte écologique pour l'Albigeois en 2007 Candidat aux municipales sur les listes des verts et d'EELV avant 2020 Membre du Collectif Citoyen Albi

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