Nouvelle pétition pour agir contre les déserts médicaux

La santé ne peut être un privilège réservé aux grandes villes » : il lance une pétition contre les déserts médicaux

Une pétition exhorte la ministre du Travail et de la Santé à agir contre les déserts médicaux. « Nous refusons de voir nos enfants grandir sans pédiatre, nos anciens vieillir sans suivi », écrit l’auteur de ce texte, qui réuni plus de 6000 signatures.  

27/08/2025 https://www.egora.fr/actus-pro/acces-aux-soins/la-sante-ne-peut-etre-un-privilege-reserve-aux-grandes-villes-il-lance?utm_source=Newsletter&utm_medium=gms_egora&utm_campaign=En_bref___Jeudi_28_août_2025&utm_medium=gms_egora&utm_source=email&utm_campaign=En%20bref%20-%20Jeudi%2028%20août%202025%2020h20250828&sc_src=email_4627116&sc_lid=178173239&sc_uid=XYBlorZBtz&sc_llid=13166&sc_eh=5d463c22601bc0401

Par Chloé Subileau

« 6 mois d’attente pour un rendez-vous médical, urgences fermées : stop aux déserts médicaux. »

C’est le titre d’une récente pétition, qui a déjà réuni plus de 6100 signatures. « La France est en train de devenir un désert médical géant. Et l’Etat regarde ailleurs », écrit son auteur, un certain Fred A., qui ne donne pas plus d’informations sur son identité. « Dans nos campagnes, nos banlieues, nos petites villes, la situation est devenue insupportable », ajoute-t-il, s’adressant à la ministre du Travail et de la Santé, Catherine Vautrin.  

https://www.leslignesbougent.org/petitions/6-mois-dattente-pour-un-rendez-vous-medical-urgences-fermees-stop-aux-deserts-medicaux-21756/

« Des hôpitaux ferment. Des cabinets ne sont pas remplacés. Des spécialités disparaissent. Et les délais explosent :  6 mois pour un ORL, 4 mois pour un dermato, parfois plus de 18 mois pour un ophtalmologue », peut-on lire. « Résultat : on vous renvoie vers des plateformes de téléconsultation. Des rendez-vous de 5 minutes, sans suivi, sans écoute, sans examen », s’agace Fred A., pour qui ces consultations « masquent en réalité l’abandon de la médecine humaine ».  

L’auteur de la pétition pointe, par ailleurs, le comportement des gouvernements successifs qui n’ont pas agi alors que « cela fait plus de 20 ans que les signaux d’alerte se multiplient ». « Ce que nous vivons n’est pas une fatalité. C’est une trahison politique », lance-t-il. Il appelle ainsi à un « renforcement immédiat des hôpitaux, maternités, services d’urgences et centres de soins de proximité ».  

« Nous refusons de voir nos enfants grandir sans pédiatre »  

Autre demande : « la revalorisation forte de l’installation dans les zones sous-dotées, avec [une] obligation de couverture médicale sur tout le territoire ». De plus, la pétition invite à mettre en place une « stratégie nationale de formation, remplacement et maintien des soignants », et à ne fermer aucun service public médical supplémentaire « sans solution de remplacement » validée par des élus locaux et les citoyens.   

« La santé ne peut être un privilège réservé aux grandes villes. Chaque Français doit pouvoir se soigner à moins de 30 minutes de chez lui », poursuit l’auteur de la pétition. « Nous refusons de voir nos enfants grandir sans pédiatre. Nos anciens vieillir sans suivi. Nos champagnes de devenir des no man’s lands médicaux. » 

Auteur de l’article

Chloé Subileau

Cheffe de la rubrique étudiants

Commentaire Dr Jean SCHEFFER

C’est bien de faire signer une pétition pour agir contre les déserts médicaux, mais ce texte est vide.

L’auteur ne présente pas de solution concrète.

Il y a juste «  la revalorisation forte de l’installation dans les zones sous-dotées, avec [une] obligation de couverture médicale sur tout le territoire ».

Il faut:

-une régulation des installations des généralistes et des spécialistes avec un non conventionnellement en zones dotée.

-des créations de centres de santé publique sans tous les territoires en grande souffrance.

-un élargissement du numerus apertus mais en donnant les moyens de formation aux facultés de médecine.

-la création d’ un « Clinicat Assistant pour Tous » obligatoire pour tous les futurs généralistes et spécialistes de 2 à 3 ans. Il prendrait la forme d’une activité partagée entre hôpitaux (CHU,CHG, hôpitaux psychiatriques et les autres établissements quelles que soit leur forme d’ activité et leur spécialisation avec en priorité les postes vacants hospitaliers, la PMI, médecine scolaire et universitaire, les CMP, la médecine du travail, la sante publique, les centres de santé et maisons de santé…

Publié par jscheffer81

Cardiologue ancien chef de service au CH d'Albi et ancien administrateur Ancien membre de Conseil de Faculté Toulouse-Purpan et du bureau de la fédération des internes de région sanitaire Cofondateur de syndicats de praticiens hospitaliers et d'associations sur l'hôpital public et l'accès au soins - Comité de Défense de l'Hopital et de la Santé d'Albi Auteur du pacte écologique pour l'Albigeois en 2007 Candidat aux municipales sur les listes des verts et d'EELV avant 2020 Membre du Collectif Citoyen Albi

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