La canicule s’accompagne d’un épisode intense de pollution à l’ozone sur une vaste partie de la France
Responsables de problèmes respiratoires ou cardiaques, les pics de pollution à l’ozone sont de plus en plus précoces et répandus sur le territoire. La circulation différenciée est mise en place mardi en région parisienne.

Pas un nuage à l’horizon. Un peu partout en France, pourtant, le ciel vire au gris. De Marseille à Paris, en passant par Lyon, Bordeaux, Saint-Etienne, Grenoble, Clermont, Strasbourg ou encore Lille… une vaste partie du territoire est touchée, conséquence de la vague de chaleur, par un épisode de pollution intense à l’ozone. Avec les mêmes recommandations sanitaires : évitez les sorties l’après-midi lorsque le soleil est à son zénith ou les activités physiques et sportives intenses, consulter un professionnel de santé en cas de gêne respiratoire ou cardiaque.
« Compte tenu de la vague très inhabituelle de chaleur que connaît actuellement l’Ile-de-France, Laurent Nuñes, le préfet de police de Paris, a décidé de renforcer le dispositif d’urgence de lutte contre la pollution à l’ozone en mettant en place des mesures restrictives », indique la préfecture de police dans un communiqué lundi 30 juin. Après avoir abaissé la limite maximale de vitesse de 20 km/h sur les routes nationales et départementales à l’intérieur du périmètre délimité par l’A86, le préfet a décidé de franchir une étape supplémentaire en activant « la circulation différenciée » pour la journée de mardi 1er juillet, à savoir interdire la circulation des véhicules Crit’Air 3 (environ 400 000) à Paris et dans 77 communes à l’intérieur du périmètre de l’A86. Cette mesure répond notamment à une demande de la Mairie de Paris.
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A des concentrations élevées, l’ozone peut provoquer des problèmes respiratoires comme déclencher des crises d’asthme. Et selon Santé publique France, l’exposition chronique à l’ozone serait responsable de près de 500 décès par an en France pour causes respiratoires. Des études menées dans 18 villes ont notamment montré que le risque de décès associé à l’ozone et aux particules fines était plus important les jours de forte chaleur.
Cet ozone dit « troposphérique » ou « de basse altitude » ne doit pas être confondu avec l’ozone stratosphérique (la fameuse couche d’ozone) qui protège des rayons ultraviolets. Ce « mauvais » ozone, qui est aussi un gaz à effet de serre, est considéré comme « le polluant de l’été ». Il se forme lorsque le soleil brille et que le mercure grimpe. A la différence des particules fines ou des oxydes d’azote (NOx) directement émis dans l’atmosphère, l’ozone est un polluant dit secondaire. Il se forme à partir de réactions chimiques complexes notamment entre les NOx (émis principalement par le transport routier ou encore les incinérateurs) et les composés organiques volatils (industrie, produits ménagers) sous l’effet combiné de la chaleur et du rayonnement solaire.
Des niveaux qui continuent de croître
C’est l’un des effets déjà perceptibles du dérèglement climatique : la pollution à l’ozone n’est plus un phénomène circonscrit aux seules villes du sud-est de la France ni aux grandes agglomérations. Autre conséquence du réchauffement, les pics d’ozone sont de plus en plus précoces. Au point de bientôt perdre son qualificatif de « polluant de l’été ». Le 19 juin, l’observatoire Copernicus alertait sur des épisodes précoces de pollution à l’ozone à travers toute l’Europe depuis le 9 juin, indiquant que leur intensité, si tôt dans la saison, était « inhabituelle ». Du 18 au 20 juin, cet épisode a même atteint la Bretagne, une des rares régions françaises jusqu’ici épargnée.
L’ozone est l’angle mort des politiques antipollution. Contrairement aux particules fines ou aux oxydes d’azote dont les concentrations ont baissé significativement depuis le début du siècle, les niveaux d’ozone continuent à croître. Ils ont ainsi augmenté de plus de 25 % en Ile-de-France lors de la dernière décennie. « Les vagues de chaleur détériorent la qualité de l’air, avec des répercussions sur la santé humaine, les écosystèmes, l’agriculture et notre vie quotidienne », avertissait le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale, Petteri Taalas, dans un rapport publié en septembre 2023. L’institution onusienne déplore que cette dégradation de la qualité de l’air associée au réchauffement climatique soit souvent « négligée » par les pouvoirs publics.
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Pollution à l’ozone : des restrictions de circulation à partir de jeudi en Ile-de-France
Certaines vitesses maximales vont être abaissées, et les véhicules de plus de 3,5 tonnes auront l’obligation de contourner la capitale.
Des restrictions de circulation vont être mises en place à partir de jeudi 14 août sur les routes d’Ile-de-France, actuellement en vigilance orange canicule et touchée par un épisode de pollution à l’ozone « persistant », a annoncé la Préfecture de police de Paris, mercredi 13 août.
Entre 5 h 30 et minuit, la vitesse maximale autorisée sera désormais de 110 kilomètres à l’heure (km/h) pour les portions d’autoroute limitées normalement à 130 km/h. Les autoroutes et routes limitées à 110 km/h passeront à 90 km/h, et celles à 90 ou 80 km/h passeront à 70 km/h, écrit la Préfecture dans un communiqué. Les véhicules de plus de 3,5 tonnes auront l’obligation de contourner la capitale en empruntant la rocade francilienne.
Ces mesures resteront en vigueur jusqu’à leur levée par décision préfectorale, précise le communiqué.
« Persistance » de l’épisode de pollution
Elles visent à réduire les émissions de polluants dans l’atmosphère, alors qu’Airparif, une association qui surveille la qualité de l’air en Ile-de-France, prévoit une « persistance » de l’épisode de pollution à l’ozone qui a débuté mercredi dans le département. Il « peut constituer un risque pour la santé », souligne la Préfecture.
La France est touchée par la canicule depuis plusieurs jours, une large partie du pays se trouvant en vigilance orange, et plusieurs départements, en vigilance rouge, en particulier dans la moitié sud.
Les opérations de brûlage à l’air libre sont également interdites jusqu’à nouvel ordre, et les travaux d’entretien ou de nettoyage qui émettent des composés organiques volatils, en faisant usage, par exemple, d’outils à moteur thermique, de solvants, de vernis, de colles ou de peintures, doivent être reportés, selon la Préfecture.
Celle-ci recommande par ailleurs de limiter les déplacements en voiture, ainsi que l’exposition à la pollution, notamment pour les personnes vulnérables.
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Les vagues de chaleur aggravent dangereusement la pollution de l’air, un « cercle vicieux » alerte l’Organisation météorologique mondiale
Alors que l’Ile-de-France est touchée par un pic de pollution à l’ozone, l’institution onusienne rappelle que changement climatique et qualité de l’air « vont de pair ».
Pas un nuage à l’horizon mais le ciel de Paris a viré au gris. Conséquence de la vague de chaleur tardive qui touche la France, un épisode de pollution à l’ozone s’est installé sur l’Ile-de-France depuis mercredi 6 septembre. Cet ozone dit « troposphérique » ou « de basse altitude » ne doit pas être confondu avec l’ozone stratosphérique (la couche d’ozone) qui nous protège des rayons ultraviolets. Ce mauvais ozone est considéré comme « le polluant de l’été ». Il se forme à partir de réactions chimiques complexes, notamment entre les oxydes d’azote (NOx, émis principalement par le transport routier ou encore les incinérateurs) et les composés organiques volatils (industrie, produits ménagers), sous l’effet combiné de la chaleur et du rayonnement solaire.
C’est l’un des effets déjà perceptibles du réchauffement climatique : la pollution à l’ozone n’est plus un phénomène limité aux villes du Sud ni à la période estivale. Les pics d’ozone sont de plus en plus précoces, dès avril ou mai, et se prolongent désormais jusqu’en septembre. A la différence des autres polluants (particules fines, dioxyde d’azote et de soufre) dont les concentrations moyennes sont en baisse depuis le début du siècle, celles en ozone stagnent et sont même de nouveau en hausse depuis 2016.
En Ile-de-France, elles ont ainsi bondi de 25 % lors de la dernière décennie. Une tendance qui devrait s’aggraver à l’échelle planétaire avec la hausse globale des températures et la multiplication des épisodes de canicule.
Une « potion diabolique »
L’ozone est l’un des composants de la « potion diabolique » de polluants qui menace l’ensemble des organismes vivants sous l’effet de vagues de chaleur toujours plus intenses et fréquentes, alerte l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un rapport publié mercredi 6 septembre. Lors des épisodes de canicule, ce n’est pas seulement l’élévation des températures qui est dangereuse mais aussi les effets de la pollution qui en résulte, rappelle l’OMM, tout en déplorant que cette dégradation de la qualité de l’air associée au réchauffement climatique soit souvent « négligée » par les pouvoirs publics.
« Les vagues de chaleur détériorent la qualité de l’air, avec des répercussions sur la santé humaine, les écosystèmes, l’agriculture et même notre vie quotidienne, commente le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas. Le changement climatique et la qualité de l’air ne peuvent être traités séparément. Ils vont de pair et doivent être abordés ensemble pour briser ce cercle vicieux. »
Outre les pics d’ozone, l’institution onusienne observe d’autres phénomènes de pollution liés aux fortes chaleurs : les remontées de poussières de sable du Sahara sur l’Europe (à l’origine d’une alerte sanitaire dans les Pyrénées lundi 4 septembre) et, surtout, l’intensification des incendies. Les mégafeux qui ont déjà brûlé cette année plus de 16 millions d’hectares au Canada ont généré d’immenses panaches de fumées chargées en particules fines, rendant l’air irrespirable jusqu’à New York. Les particules fines sont les plus dangereuses pour la santé car elles pénètrent profondément les voies respiratoires. Cancers du poumon, accidents vasculaires cérébraux… l’exposition aux particules fines est responsable de plus de 4 millions de décès prématurés chaque année dans le monde, selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé.
Les personnes et les cultures touchées
« Les vagues de chaleur et les feux de forêt sont étroitement liés. La fumée des incendies contient une potion diabolique d’éléments chimiques qui affecte non seulement la qualité de l’air et la santé, mais endommage également les plantes, les écosystèmes et les cultures et entraîne davantage d’émissions de carbone et donc plus de gaz à effet de serre dans l’atmosphère », commente Lorenzo Labrador, responsable scientifique du réseau de veille de l’atmosphère au sein de l’OMM et auteur principal du rapport.
L’étude porte sur les données 2022 mais « ce que nous voyons en 2023 est encore plus extrême », ajoute M. Taalas. Canada, Hawaï, Grèce… les incendies de cet été ont dégradé la qualité de l’air jusqu’à « des niveaux dangereux pour des millions de personnes », signale l’organisation météorologique. Durant l’été 2022, rappelle l’OMM, la vague de chaleur en Europe avait entraîné des niveaux élevés de concentrations en ozone, bien supérieurs au seuil recommandé par l’OMS.
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Si qualité de l’air et climat sont « interconnectés », comme le répète l’OMM, c’est d’abord parce que les composés chimiques qui les affectent sont liés, ensuite parce que les principales sources d’émissions des gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques sont les mêmes : les énergies fossiles et les activités agricoles (méthane et ammoniac).
L’ozone, qui est également un gaz à effet de serre, n’est pas seulement nocif pour la santé. Il réduit aussi la quantité et la qualité du rendement des cultures, rappelle l’institution onusienne. A l’échelle mondiale, les pertes de récoltes dues à l’ozone sont estimées en moyenne entre 4,4 % et 12,4 % pour les cultures vivrières de base. Les pertes de blé et de soja peuvent atteindre 15 % à 30 % dans les principales zones agricoles en Inde ou en Chine.
Conseils en cas de pic de pollution de l’air particules ou ozone
Que faire lors d’un pic de pollution ?
SANTÉ
Rester à la maison ? Sortir comme d’habitude ? Ces questions nous nous les posons tous dès qu’une alerte est annoncée. Il est important de respecter quelques consignes pour protéger votre santé.
15 février 2022
Lors d’un pic de pollution aux particules
- Continuez à sortir pour vous promener mais évitez les sorties à proximité des grands axes routiers, aux heures de pointe (7 h – 10 h et 17 h – 20 h).
- Évitez les activités susceptibles d’entraîner un essoufflement (c’est-à-dire une respiration par la bouche).
- Si vous ressentez une gêne respiratoire ou cardiaque (essoufflement, sifflement, palpitations…), signalez-le à votre médecin.
- Continuez à aérer votre logement 2 fois 10 minutes par jour, de préférence côté cour et en fin de matinée en hiver ou la nuit en été.
- N’arrêtez surtout pas la ventilation. Des polluants sont émis dans votre logement. Si vous ne renouvelez plus l’air de votre logement, ces polluants ne sont plus évacués.
Lors d’un pic de pollution à l’ozone
- Sortez de préférence avant 11 h et après 20 h.
- Évitez les activités susceptibles d’entraîner un essoufflement (c’est-à-dire une respiration par la bouche).
- Surveillez l’apparition de gêne respiratoire (asthme ou symptômes évocateurs : fatigue, nez bouché, toux, essoufflement, sifflements, palpitations…).
- Continuez à aérer votre logement 2 fois 10 minutes par jour, de préférence côté cour et en début de matinée en hiver ou la nuit en été.
- N’arrêtez surtout pas la ventilation.
Peut-on faire du sport lors d’un pic de pollution ?
SPORT
SANTÉ
Lors d’un pic de pollution aux particules ou à l’ozone, dès que le niveau « alerte » est annoncé, il est préférable de réduire les activités physiques intenses.
6 août 2020
Sport ou pas sport en cas de pic de pollution aux particules ?
- Ne pratiquez que des activités physiques d’intensité faible ou modérée ;
- reportez les activités physiques intenses (compétition, cross, match, évaluation), en plein air comme à l’intérieur, susceptibles d’entraîner un essoufflement c’est-à-dire une respiration par la bouche ;
- évitez de faire du sport à proximité des grands axes aux heures de pointe (7 h – 10 h et 17 h – 20 h) ;
- les personnes sensibles, souffrant de pathologies cardio-vasculaires, insuffisants cardiaques, asthmatiques, personnes de plus de 65 ans, doivent être attentives à l’apparition de symptômes comme la fatigue, un mal de gorge, le nez bouché, une toux, un essoufflement, des sifflements, des palpitations…
Sport ou pas sport en cas de pic de pollution à l’ozone
- Ne pratiquez que des activités physiques d’intensité faible ou modérée en évitant les moments les plus chauds (13 h – 20 h) ;
- reportez, avant 13 h ou après 20 h, les activités physiques intenses (compétition, cross, match, évaluation) en plein air comme à l’intérieur, susceptibles d’entraîner un essoufflement c’est-à-dire une respiration par la bouche ;
- les personnes sensibles, souffrant de pathologies cardio-vasculaires, insuffisants cardiaques, asthmatiques, personnes de plus de 65 ans, doivent être attentives à l’apparition de symptômes comme la fatigue, un mal de gorge, le nez bouché, une toux, un essoufflement, des sifflements, des palpitations…
Comment protéger bébé lors d’un pic de pollution ?
SANTÉ
BÉBÉ
Les nourrissons, enfants, femmes enceintes et personnes âgées sont plus sensibles à la pollution de l’air et doivent se protéger lors d’un pic de pollution aux particules ou à l’ozone, dès que le niveau « alerte » est annoncé.
5 juin 2020
Lors d’un pic de pollution aux particules
- Vous pouvez sortir comme d’habitude avec votre bébé, mais évitez les sorties à proximité des grands axes routiers aux heures de pointe (7 h – 10 h et 17 h – 20 h) ;
- promenez votre bébé dans un porte-bébé ou dans le siège arrière d’un vélo plutôt que dans une poussette proche de la route ;
- surveillez l’apparition de gêne respiratoire (asthme ou symptômes évocateurs : fatigue, nez bouché, toux, essoufflement, sifflements, palpitations…) ;
- continuez à aérer votre logement 2 fois 10 minutes par jour, de préférence côté cour et en fin de matinée en hiver ou la nuit en été ;
- n’arrêtez surtout pas la ventilation. Des polluants sont émis dans votre logement. Si vous ne renouvelez plus l’air de votre logement, ces polluants ne sont plus évacués.
Lors d’un pic de pollution à l’ozone
- Sortez de préférence avec votre bébé jusqu’à 11 h et après 20 h ;
- après 13 h, privilégiez les activités calmes, en plein air comme en intérieur ;
- surveillez l’apparition de gêne respiratoire (asthme ou symptômes évocateurs : fatigue, nez bouché, toux, essoufflement, sifflements, palpitations…) ;
- continuez à aérer votre logement 2 fois 10 minutes par jour, de préférence côté cour et en début de matinée en hiver ou la nuit en été ;
- n’arrêtez surtout pas la ventilation.
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Commentaire Dr Jean SCHEFFER
L’ozone est le grand oublié concernant la pollution de l’air y compris par nos préfectures, nos élus.
Pourtant les élévations des taux sont responsables de conséquences sur la santé tout aussi importantes que celles provoquées par les particules.
Il s’agit d’un oxydant puissant , perturbant le fonctionnement des cellules des muqueuses, il pénètre jusqu’aux voies respiratoires les plus finela fonction respiratoire chez les asthmatiques , mais aussi chez les enfants et adultes sains
A court terme: * irritation du nez, des yeux, de la gorge, rhumes, maux de tête, toux, essoufflement et altérations de la fonction pulmonaire,il déclenche les crises d’asthme et augmente la sensibilité des asthmatiques aux allergènes en diminuant le seuil de réactivité aux allergènes. L’exposition à l’Ozone à des concentrations inférieures aux normes de qualité, réduit le débit expiratoire (Environ Health Perspect 2005)
Il n’ y a pas de seuil de sensibilité à l’Ozone, en dessous duquel il n’y aurait pas d’effet, Ce ne sont pas les « alertes pour un pic à 240 µg/m3 » qui comptent le plus mais: l’exposition sur 8 heures à des taux nettement inférieurs
Ont été acceptés en 2010, seulement 25 jours/an > à 120 µg/m3 Pendant l’été 2003, cet objectif a été dépassé sur Albi pendant 63 journées!(Publication ORAMIP 2003)
En 2021, l’OMS a abaissé ses seuils concernant les taux d’ozone au même titre que ceux des autres polluants de l’air (N02, Particules). Valeur cible de 120 µg/m3, en moyenne sur huit heures, à ne pas dépasser plus de vingt-cinq jours par an.