Chikungunya : douze foyers de transmission identifiés en métropole ; Santé publique France alerte sur le risque d’épidémie

« Chikungunya : 12 foyers de transmission identifiés en métropole »

 Date de publication : 17 juillet 2025 Temps de lecture: 2 min


Libération constate en effet que « le nombre de foyers de transmission du chikungunya a encore grimpé en France métropolitaine, annonce Santé publique France ce mercredi 16 juillet dans son bulletin hebdomadaire ».
Le journal précise qu’« un autre foyer, de dengue, a été détecté en Auvergne-Rhône-Alpes. Pour un total – pour ces deux maladies – de 31 cas contractés par des transmissions autochtones, c’est-à-dire directement dans l’Hexagone ».
SpF souligne que « le nombre de foyers de transmission illustre le risque important de transmission autochtone de ces virus en France hexagonale. D’autres cas seront vraisemblablement identifiés y compris en dehors des zones habituelles de transmission ».
Libération indique que « les personnes infectées ont été identifiées en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, soit des régions «déjà affectées les années précédentes». Mais aussi, «pour la première fois», dans le Grand Est et en Nouvelle-Aquitaine ».
« Concernant le chikungunya, le foyer «le plus étendu à ce stade» a été détecté à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), où «13 cas ont été identifiés, dont deux domiciliés dans les communes voisines de Grans et Lambesc» », continue le journal.
Le Figaro indique aussi que « 12 foyers de transmission du chikungunya sont désormais recensés en métropole, pour une trentaine de cas au total, [selon] Santé publique France, qui prévient que cette tendance à la hausse risque de se prolonger ».
Le journal relève que « ce niveau, exceptionnellement élevé en métropole aussi tôt dans l’été, s’explique notamment par une épidémie outre-mer qui a frappé La Réunion et Mayotte ces derniers mois. Les autorités sanitaires ont enregistré depuis le printemps plusieurs centaines de cas arrivés en métropole depuis La Réunion. […] Le risque d’une transmission épidémique de ces virus en métropole est aussi accru par les fortes chaleurs ».

En raison de la propagation inédite du chikungunya en France hexagonale, les autorités sanitaires redoutent l’apparition de foyers en dehors des zones habituellement touchées. 

Le Monde avec AFPPublié hier à 20h50 https://2ef0db20e717a1320adaf26dc22fce0e.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-45/html/container.html

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Un moustique-tigre (« Aedes albopictus ») est photographié à travers un microscope optique 20x, à Moncada, Espagne, le 19 juillet 2024.
Un moustique-tigre (« Aedes albopictus ») est photographié à travers un microscope optique 20x, à Moncada, Espagne, le 19 juillet 2024.  EVA MANEZ / REUTERS

Douze foyers de transmission du chikungunya sont désormais recensés en métropole, pour une trentaine de cas au total, a annoncé mercredi 16 juillet Santé publique France (SPF), qui prévient que cette tendance à la hausse risque de se prolonger.

« Le nombre de foyers de transmission illustre le risque important de transmission autochtone de ces virus en France hexagonale, prévient l’agence de santé publique dans un bilan hebdomadaire. D’autres cas seront vraisemblablement identifiés, y compris en dehors des zones habituelles de transmission. » Le virus se transmet par des piqûres de moustiques-tigres et provoque de fortes fièvres ainsi que des douleurs musculaires.

« A Salon-de-Provence, treize cas ont été identifiés, dont deux cas domiciliés dans les communes voisines de Grans et Lambesc, signale notamment SPF. Il s’agit du foyer le plus étendu à ce stade. »

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Niveau exceptionnellement élevé en métropole

Ce niveau, exceptionnellement élevé en métropole aussi tôt dans l’été, s’explique notamment par une épidémie outre-mer qui a frappé La Réunion et Mayotte ces derniers mois. Les autorités sanitaires ont enregistré, depuis le printemps, plusieurs centaines de cas arrivés en métropole de La Réunion.

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A cela s’ajoute par ailleurs un cas autochtone de dengue, signalé au début de juillet en Auvergne-Rhône-Alpes. C’est, pour l’heure, le seul en métropole, cette maladie étant également transmise par le moustique-tigre.

Le risque d’une transmission épidémique de ces virus en métropole est aussi accru par les fortes chaleurs : les températures élevées contribuent en effet à la circulation du moustique-tigre, un phénomène accentué par le réchauffement climatique.

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Le Monde avec AFP

Publié par jscheffer81

Cardiologue ancien chef de service au CH d'Albi et ancien administrateur Ancien membre de Conseil de Faculté Toulouse-Purpan et du bureau de la fédération des internes de région sanitaire Cofondateur de syndicats de praticiens hospitaliers et d'associations sur l'hôpital public et l'accès au soins - Comité de Défense de l'Hopital et de la Santé d'Albi Auteur du pacte écologique pour l'Albigeois en 2007 Candidat aux municipales sur les listes des verts et d'EELV avant 2020 Membre du Collectif Citoyen Albi

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