4 milliards d’économie en 2026 pour l’assurance maladie.

 Santé : l’Assurance-maladie met sur la table 3,9 milliards d’euros d’économies pour 2026 »

 Date de publication : 25 juin 2025  https://www.mediscoop.net/index.php?pageID=bb44ee6bf3dbd62bd0fc21f39a454621&id_newsletter=22161&liste=0&site_origine=revue_mediscoop&nuid=44baf5968540a6248a8065e80f2f7273&midn=22161&from=newsletter

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Camille Stromboni explique dans Le Monde : « Ce sont 3,9 milliards d’euros d’économies préconisées pour 2026, soit deux fois plus qu’en 2025, et 22,5 milliards au total à l’horizon 2030. Les montants suggérés dans le rapport annuel «charges et produits» de l’Assurance-maladie […] atteignent des niveaux inédits ».
Thomas Fatôme, directeur général de la CNAM, a ainsi déclaré que « l’Assurance-maladie est à un tournant », évoquant des « choix structurants pour préserver [le] système de santé solidaire » et « trouver les moyens de garantir sa soutenabilité ».


La journaliste relève en effet qu’« avec 16 milliards d’euros de déficit en 2025, et une perspective d’aggravation, […] il y a urgence. Si la majeure partie du niveau de déficit actuel s’explique par le non-financement du Ségur de la santé […], la dynamique des dépenses inquiète tout autant ».
Camille Stromboni souligne que « le vieillissement de la population va de pair avec l’augmentation du nombre de malades chroniques. […] Le nombre de personnes prises en charge à 100% par l’Assurance-maladie sous le régime de l’affection longue durée (ALD) pourrait passer de 14,1 millions d’euros en 2023 à 18 millions d’euros en 2035, au vu de la tendance actuelle. Avec un creusement de 25 milliards d’euros du déficit, si aucune mesure n’était prise, d’ici à 2030, il pourrait alors atteindre le «niveau critique» de 41 milliards d’euros ».
La journaliste indique que « les leviers d’économies déclinés au gré de 60 propositions mises au débat par l’organisme national s’articulent autour de plusieurs axes, allant de la prévention à la réorganisation du système de soins, en passant par la volonté d’appliquer le «juste soin au juste prix».


« Avec des mesures classiques portant sur l’amélioration de l’efficience et de la pertinence des soins, la baisse des prix des médicaments ou encore la lutte contre la fraude.

Et d’autres, qui pourraient faire débat », continue Camille Stromboni.
Elle relève ainsi que « sur les arrêts maladie, alors que les indemnités journalières ne cessent de progresser depuis la pandémie de Covid-19, l’Assurance-maladie préconise notamment de limiter la durée d’arrêt que peut prescrire un médecin (hors patient ALD), afin de «garantir un vrai suivi médical de la personne arrêtée et la pertinence de l’arrêt».

Elle propose encore de réfléchir à une sortie du dispositif d’ALD pour des «personnes en situation de guérison ou de rémission de certaines pathologies», comme des «cancers en phase de rémission» ».


La journaliste note en outre que « l’alerte a déjà des répercussions, qui ont provoqué un branle-bas de combat chez les professionnels de santé : cette procédure entraîne en effet le gel de toutes les revalorisations de tarifs prévues au 1er juillet, reportées au 1er janvier 2026. Médecins spécialistes, chirurgiens-dentistes et kinésithérapeutes sont concernés ».
Le syndicat Avenir Spé-Le Bloc réagit : « Le gel de ces revalorisations, difficilement négociées, touche particulièrement des spécialités qui étaient dans un besoin urgent de soutien, notamment les pédiatres, les psychiatres, les gériatres, les dermatologues, les endocrinologues, les gynécologues et les médecins de réadaptation ».
Le syndicat ajoute : « Qu’en sera-t-il des financements de l’hôpital public, auxquels personne n’ose s’attaquer et dont la majorité s’accorde à reconnaître la non-efficience en matière de résultats ? ».


Jean Cittone relate aussi dans Le Figaro « les pistes d’économies pour résorber le déficit croissant du système de santé ».
Le journaliste retient notamment que « l’Assurance-maladie veut améliorer la pertinence de la tarification des produits de santé (1,2 milliard d’économies) ainsi que l’efficience et la pertinence des soins (800 millions). Des économies formant la première étape d’une «trajectoire 2030 , ne prévoyant pas moins de 22,5 milliards d’économies en 5 ans ».


Jean Cittone ajoute que « l’Assurance-maladie veut faire de la prévention «le défi de la décennie». Selon la Cnam, «c’est d’abord si les personnes sont moins malades et mieux prises en charge que le système fera des économies». 40% des cancers et 80% des pathologies cardio-vasculaires sont évitables, grâce à la vaccination, au dépistage et en diminuant sa consommation de tabac, d’alcool et de sucre ».


« La Cnam souhaite mettre en œuvre un dépistage généralisé de l’hypertension artérielle, interdire les dépassements d’honoraire pour les actes en lien avec les dépistages organisés (mammographie, échographie, coloscopie) et développer le NutriScore, en rendant son affichage obligatoire sur les produits emballés et dans les publicités, et prône l’élargissement des taxes comportementales, «dont l’efficacité est prouvée scientifiquement» », 
poursuit le journaliste.


Il note que « le coût des médicaments est également en ligne de mire. Leur prix a augmenté de 4,2% entre 2020 et 2024, contre seulement +0,6% entre 2010 et 2019. Une telle croissance «n’est pas compatible avec une soutenabilité du système de santé», juge la Cnam, qui veut «réinterroger le remboursement de certains médicaments anticancéreux ne présentant aucun résultant probant» et baisser les prix de ceux dont le progrès thérapeutique est faible ou insuffisant ».


Libération titre pour sa part : « Assurance maladie : face à la flambée du déficit, des propositions politiquement sensibles ».
Nathalie Raulin relève entre autres que « selon les projections de la Cnam, en l’absence de réformes, le trou de l’assurance maladie pourrait atteindre le niveau vertigineux de 41 milliards d’euros en 2030. Parmi les pistes évoquées par la Cnam, une refonte du dispositif de financement des affections longue durée »

Le gouvernement prévoit 1,7 milliard d’euros d’économies en 2025

Les mesures présentées mercredi par Catherine Vautrin, la ministre du travail, de la santé et des solidarités et des familles, reposent sur la « mobilisation d’une réserve de 700 millions d’euros de dépenses » pour l’hôpital et le médico-social et sur des économies sur le médicament « à hauteur de 500 millions d’euros d’économies ». 

Le Monde avec AFPPublié hier à 13h38, modifié hier à 13h59 https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/06/25/depenses-de-sante-le-gouvernement-prevoit-1-7-milliard-d-euros-d-economies-en-2025_6615864_3224.html

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Catherine Vautrin, la ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 27 mai 2025.
Catherine Vautrin, la ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 27 mai 2025.  MICHEL EULER / AP

Le gouvernement prévoit 1,7 milliard d’euros d’économies sur les dépenses de santé en 2025, en réponse au dérapage constaté sur les premiers mois de l’année, a affirmé, mercredi 25 juin, Catherine Vautrin, la ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles lors d’une audition à l’Assemblée nationale.

Les mesures présentées reposent notamment sur la « mobilisation d’une réserve de 700 millions d’euros de dépenses »pour l’hôpital et le médico-social et sur des économies sur le médicament « à hauteur de 500 millions d’euros d’économies », a précisé Mme Vautrin, qui s’exprimait avec la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, devant la commission des affaires sociales de l’Assemblée.

Le plan d’économies table également sur un report au 1ᵉʳ janvier 2026 des hausses de tarifs des kinésithérapeutes et des médecins spécialistes, qui étaient prévues pour le 1ᵉʳjuillet 2025, a fait savoir Mme Vautrin. Cela représente « 75 millions d’euros pour chacune » de ces ceux catégories, a-t-elle déclaré. « Nous avons parfaitement conscience des efforts demandés à chacun mais nous jouons la pérennité du modèle social », a dit Mme Vautrin.

Poursuivre les efforts en 2026

Le plan prévoit encore 100 millions d’euros sur les indemnités journalières, versées par l’Assurance-maladie en cas d’arrêt de travail. Sur ce point, il sera nécessaire de poursuivre les efforts en 2026, a estimé Mme Vautrin. Les propositions faites en ce sens mardi par l’Assurance-maladie sont « extrêmement intéressantes » et permettront « d’aller beaucoup plus loin » l’année prochaine, a poursuivi Mme Vautrin.

L’annonce d’un plan d’économies par le gouvernement fait suite à l’avertissement donné le 18 juin par les experts du comité d’alerte sur les dépenses d’assurance-maladie. Selon ces experts, au vu du rythme des dépenses observées sur les quatre premiers mois de l’année, celles-ci devraient dépasser de 1,3 milliard les dépenses prévues (265,9 milliards d’euros).

Mme Vautrin a par ailleurs jugé que le gouvernement « n’avait pas d’autre solution » que de soutenir la réforme de la tarification des transports sanitaires par taxi, qui a suscité manifestations et action de blocage des professionnels ces dernières semaines. « Nous avons écouté les préoccupations » des taxis et « analysé leurs propositions », a assuré Mme Vautrin. « Des ultimes échanges auront lieu sur certains paramètres, mais nous n’avons pas d’autres solutions qu’une réforme de modèle de tarification », a-t-elle encore déclaré. Elle a ajouté : « Nous appliquerons cette réforme. »

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Le Monde avec AFP

L’Assurance-maladie met sur la table 3,9 milliards d’euros d’économies pour 2026

Alors que la situation des finances publiques se dégrade, la Caisse nationale d’assurance-maladie propose un niveau d’économies très élevé pour le prochain budget. Le gouvernement a été sommé d’agir par un comité d’alerte, dès 2025, en raison d’un « risque sérieux » de dérapage des dépenses de santé. 

Par Publié le 24 juin 2025 à 19h50, modifié hier à 14h03 https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/06/24/sante-l-assurance-maladie-met-sur-la-table-3-9-milliards-d-economies-pour-2026_6615671_3224.html

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Des curistes aux thermes de Prats-de-Mollo-la-Preste (Pyrénées-Orientales), le 21 octobre 2022. Les cures thermales, dont « le bénéfice médical est faible ou non démontré », sont visées par le projet de déremboursement.
Des curistes aux thermes de Prats-de-Mollo-la-Preste (Pyrénées-Orientales), le 21 octobre 2022. Les cures thermales, dont « le bénéfice médical est faible ou non démontré », sont visées par le projet de déremboursement.  RAYMOND ROIG/AFP

Ce sont 3,9 milliards d’euros d’économies préconisées pour 2026, soit deux fois plus qu’en 2025, et 22,5 milliards au total à l’horizon 2030. Les montants suggérés dans le rapport annuel « charges et produits » de l’Assurance-maladie, rendu public mardi 24 juin, atteignent des niveaux inédits. Ce document, élaboré par la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), et qui doit être adopté par son conseil, le 3 juillet, sert à éclairer la représentation nationale, en amont des débats parlementaires sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, à l’automne. Il paraît, cette fois, dans un contexte particulièrement tendu, alors que les alertes s’accumulent sur les comptes de la Sécurité sociale.

« L’Assurance-maladie est à un tournant », a déclaré Thomas Fatôme, à la tête de la CNAM, en appelant à des « choix structurants pour préserver [le] système de santé solidaire » et « trouver les moyens de garantir sa soutenabilité ». Avec 16 milliards d’euros de déficit en 2025, et une perspective d’aggravation – 19,4 milliards en vue en 2029, selon les projections budgétaires, a-t-il rappelé –, il y a urgence. Si la majeure partie du niveau de déficit actuel s’explique par le non-financement du Ségur de la santé (les revalorisations des soignants, actées en 2020, qui représentent environ 13 milliards d’euros), la dynamique des dépenses inquiète tout autant.

Le vieillissement de la population va de pair avec l’augmentation du nombre de malades chroniques, notent les responsables de l’Assurance-maladie. Les chiffres sont évocateurs : le nombre de personnes prises en charge à 100 % par l’Assurance-maladie sous le régime de l’affection longue durée (ALD) pourrait passer de 14,1 millions d’euros en 2023 à 18 millions d’euros en 2035, au vu de la tendance actuelle. Avec un creusement de 25 milliards d’euros du déficit, si aucune mesure n’était prise, d’ici à 2030, il pourrait alors atteindre le « niveau critique » de 41 milliards d’euros, selon la Caisse.

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Pour 2026 et au-delà, les leviers d’économies déclinés au gré de soixante propositions mises au débat par l’organisme national s’articulent autour de plusieurs axes, allant de la prévention à la réorganisation du système de soins, en passant par la volonté d’appliquer le « juste soin au juste prix ». Avec des mesures classiques portant sur l’amélioration de l’efficience et de la pertinence des soins, la baisse des prix des médicaments ou encore la lutte contre la fraude. Et d’autres, qui pourraient faire débat.

Sur les arrêts maladie, alors que les indemnités journalières ne cessent de progresser depuis la pandémie de Covid-19, l’Assurance-maladie préconise notamment de limiter la durée d’arrêt que peut prescrire un médecin (hors patient ALD), afin de « garantir un vrai suivi médical de la personne arrêtée et la pertinence de l’arrêt ». Elle propose encore de réfléchir à une sortie du dispositif d’ALD pour des « personnes en situation de guérison ou de rémission de certaines pathologies », comme des « cancers en phase de rémission ».

Equation impossible

Ces propositions de la CNAM surviennent quelques jours à peine après une autre alarme : le gouvernement a été sommé de trouver des économies d’ampleur sur la santé, et ce, dès 2025. Un avertissement, relativement inédit lui aussi, émis par le comité d’alerte sur l’évolution des dépenses d’assurance-maladie, veillant au respect de l’Ondam – l’Objectif national de dépenses de l’Assurance-maladie, soit l’enveloppe budgétaire fixée chaque année pour le secteur de la médecine de ville et l’hôpital.

Ce comité a estimé, dans un avis publié mercredi 18 juin, qu’il existait un « risque sérieux » de dérapage. En l’occurrence, un dépassement supérieur à 0, 5 % de l’Ondam (établi, pour 2025, à 265,9 milliards d’euros), soit de plus de 1,3 milliard d’euros. Cette procédure d’alerte n’avait été déclenchée qu’une fois, en 2007. Les ministères de l’économie et de la santé ont réagi en assurant qu’ils proposeraient « rapidement » des « mesures de correction », en s’appuyant notamment sur les propositions de la CNAM, qui doit remettre d’autres suggestions à l’exécutif dans les toutes prochaines heures.

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Comment expliquer le dérapage de l’Ondam ? Les prévisions de dépenses ont été jugées, dès le départ, « fragiles » par les experts du comité : l’évolution des indemnités journalières (versées pour un arrêt de travail), établie à + 4 %, serait ainsi finalement de + 6,7 %. Autre écart, les économies promises sur les médicaments n’ont pu être réalisées, le protocole entre l’Etat et l’industrie pharmaceutique n’étant toujours pas signé. Une dernière donnée rend l’équation impossible : il n’apparaît pas envisageable d’aller puiser dans les sommes « mises en réserve » traditionnellement en début d’exercice (1,1 milliard d’euros cette année), au vu des difficultés budgétaires des hôpitaux. Leur déficit constitue un « point de fuite majeur », ont de nouveau avancé les auteurs, avec quelque 3 milliards d’euros attendus en 2024.

« Il est certain que cet avis va aider à justifier des mesures difficiles », tempère Pierre-Louis Bras, ancien directeur de la Sécurité sociale, qui tient à rappeler que « cet indicateur montre une chose, c’est que l’on dépasse les prévisions, pas qu’il se passe une catastrophe dans les dépenses de notre système de santé ». L’inspecteur général estime cependant que les sources d’économies régulièrement avancées, telle la meilleure « pertinence » des soins, ne peuvent apporter des résultats qu’à moyen ou long termes et de manière incertaine, comme l’a relevé le comité d’alerte. « Hormis des mesures de rationnement des dépenses, comme le déremboursement de médicaments ou le blocage des rémunérations des soignants, difficile de croire qu’on peut infléchir les comptes de l’Assurance-maladie dans les six prochains mois. »

Colère des médecins spécialistes

Reste que l’alerte a déjà des répercussions, qui ont provoqué un branle-bas de combat chez les professionnels de santé : cette procédure entraîne en effet le gel de toutes les revalorisations de tarifs prévues au 1er juillet, reportées au 1er janvier 2026. Médecins spécialistes, chirurgiens-dentistes et kinésithérapeutes sont concernés. « Nous ne sommes pas responsables de ce dérapage. Nous n’acceptons pas de faire peser ses conséquences sur la profession », dénonce Sébastien Guérard, président de la Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs, qui appelle à une mobilisation le 1er juillet.

Les médecins spécialistes partagent cette colère : « Le gel de ces revalorisations, difficilement négociées, touche particulièrement des spécialités qui étaient dans un besoin urgent de soutien, notamment les pédiatres, les psychiatres, les gériatres, les dermatologues, les endocrinologues, les gynécologues et les médecins de réadaptation », s’inquiète-t-on au syndicat Avenir Spé-Le Bloc.

Ce qui donne lieu, déjà, à de premières passes d’armes entre acteurs de la santé, alors que le gouvernement n’a toujours pas abattu ses cartes – ses pistes de « redressement » seraient attendues d’ici au jeudi 26 juin, ont cru comprendre les syndicats. « Qu’en sera-t-il des financements de l’hôpital public, auxquels personne n’ose s’attaquer et dont la majorité s’accorde à reconnaître la non-efficience en matière de résultats ? », a ainsi fulminé le syndicat de libéraux. « Nous voulons bien prendre notre part de l’effort, mais tout le monde doit participer : l’hôpital, les patients, les industries pharmaceutiques », défend son président, Patrick Gasser.

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Un dernier rapport devrait servir au gouvernement, à l’heure des choix : le premier ministre, François Bayrou, a saisi, en mars, trois hauts conseils (pour le financement de la Sécurité sociale ; pour l’avenir de l’Assurance-maladie ; et celui de la famille, de l’enfance et de l’âge), afin qu’ils émettent leurs propositions sur les comptes sociaux. Elles doivent être rendues durant la deuxième quinzaine de juin.

Dans le document de travail de ces trois conseils, que Le Monde a pu consulter, apparaissent, outre des pistes « classiques », à l’instar de la meilleure pertinence des soins, des mesures plus délicates, comme le déremboursement de certains médicaments – ceux remboursés à « 15 % » et les cures thermales, dont « le bénéfice médical est faible ou non démontré ». Avant même l’examen, très incertain, du budget 2026, le débat promet d’être vif.

Publié par jscheffer81

Cardiologue ancien chef de service au CH d'Albi et ancien administrateur Ancien membre de Conseil de Faculté Toulouse-Purpan et du bureau de la fédération des internes de région sanitaire Cofondateur de syndicats de praticiens hospitaliers et d'associations sur l'hôpital public et l'accès au soins - Comité de Défense de l'Hopital et de la Santé d'Albi Auteur du pacte écologique pour l'Albigeois en 2007 Candidat aux municipales sur les listes des verts et d'EELV avant 2020 Membre du Collectif Citoyen Albi

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