La Roumanie au secours d’une commune de Lorraine en panne de médecins.

« Déserts médicaux : comment Freyming-Merlebach, dans le bassin houiller lorrain, drague les médecins roumains »

Date de publication : 25 mars 2025 https://www.mediscoop.net/index.php?pageID=aec1af5e38540a564142b5059a507d67&midn=21736&from=newsletter

C’est ce que titre Le Parisien, qui indique : « Affiches, pubs télé et radio, subventions… À Freyming-Merlebach et dans le bassin houiller, les élus tentent par tous les moyens de convaincre des médecins étrangers de venir s’installer en Lorraine ».
Antoine Pétry explique ainsi que « dans la petite ville minière lorraine où il occupe les fonctions d’adjoint au maire, 5 médecins ont cessé leur activité ces derniers mois. (…) Sur le trottoir qui longe le bâtiment en travaux de la future maison médicale de Freyming-Merlebach (Moselle), toujours en quête de praticiens, Marc Friedrich fait les comptes avec gravité ».

Ce dernier déclare : « De toute façon, il fallait bien tenter quelque chose, nous n’avons rien à perdre ». Pierre Lang, le maire, souligne en effet : « Aujourd’hui, sur Freyming, avec 7000 habitants, nous n’avons plus qu’un médecin 3 heures par jour ».

Antoine Pétry indique qu’« avec l’appui de la communauté de communes chargée des affaires de santé, Marc Friedrich a donc lancé une véritable «opération séduction» en direction de l’université roumaine de Cluj ».
Le journaliste relève que la ville « a envoyé une délégation de plusieurs personnes en Roumanie. Objectif : tenter de convaincre des diplômés de l’université de médecine de venir s’installer ici. (…) Freyming-Merlebach vante sur une vidéo (…) les avantages de ce coin de Moselle : parterres fleuris, équipements sportifs, structures collectives… La mairie annonce aussi une subvention de 15.000 euros par médecin en contrepartie d’un engagement de 5 ans ».
Antoine Pétry ajoute que « la délégation de Freyming-Merlebach a distribué des centaines de flyers et d’affiches auprès des futurs médecins roumains. Elle a aussi financé des opérations de communication dans les télés et radio locales ».
Marc Friedrich ajoute : « On va relancer notre opération en avril-mai. Nous croyons en cette filière roumaine. La proximité de la langue avec le français est un atout, tout comme la naturelle validation des diplômes qui leur permet d’exercer chez nous ».
Le journaliste précise que « les élus mosellans ont aussi obtenu de plusieurs médecins généralistes du secteur, déjà débordés, l’assurance de principe qu’ils accompagneront les arrivants dans leur nouvelle existence ».