Nouvelles récentes loco-régionales sur la santé

Maisons de santé – Centres de santé – Soins non programmés

Aude – Salles-sur-l’Hers. Une offre de santé contre la désertification médicale

Projet d’un centre de soins de proximité (budget de 868 000€)

Présentation au préfet et élus des Carsat, MSA, Région, Département et de la communauté de communes.Présentation au préfet et élus des Carsat, MSA, Région, Département et de la communauté de communes.

Santé,  Salles-sur-l’Hers

Publié le 28/10/2024 à 05:12

https://www.ladepeche.fr/2024/10/28/une-offre-de-sante-contre-la-desertification-medicale-12288674.php

Correspondant

l’essentiel

Créer un centre de soins de proximité, tel est l’enjeu que défendent les élus locaux. Ce projet est également souhaité et porté par de nombreux professionnels de santé déjà implantés sur le territoire. 

Début 2024, le processus est enclenché pour l’étude de faisabilité d’un centre de soins de proximité dans l’extension de la maison de santé de Salles-sur-l’Hers. Le projet est d’abord porté par le Dr Christophe Moraine installé depuis un an, les infirmières représentées par Laetitia Larrio et la municipalité. Pensé à partir de missions de terrain dans des réalisations du genre en région montpelliéraine, il est présenté en juin au conseil municipal salhersien, début juillet aux maires de l’intercommunalité, puis lors des inaugurations de la halle et de l’habitat inclusif le 4 septembre aux représentants institutionnels, des collectivités locales, territoriales et de l’État.

C’est surtout un projet de territoire qui répond aux besoins des quelque 28 000 habitants de l’ancien canton Hers-et-Ganguise, élargi aux communes riveraines dans un rayon de 14 km autour de Salles-sur-l’Hers, soit 52 communes en tout. Ce centre de soins non programmés et de consultations sans rendez-vous sera en mesure de réaliser des gestes de premiers secours, d’urgences non vitales, tels que pansements, sutures, immobilisations, aérosols… et des examens complémentaires (électrocardiogramme, radiologie conventionnelle, biologie). Ce projet innovant motive 4 nouveaux médecins à rejoindre le praticien et les professionnels de santé déjà installés. Il a également pour vocation d’accueillir et former des internes en médecine et des étudiants infirmiers qui pourront bénéficier d’un hébergement dans le village.

Alors que la commune fournit le foncier, le budget total de la construction est énorme (868 000 €) mais l’enjeu ne l’est pas moins : stabiliser une offre de soins de proximité en zone rurale isolée.

Les communes concernées se chargeraient des équipements médicaux. Avec la validation par l’Agence régionale de santé, il serait possible de bénéficier d’aides de l’État et de dispositifs sur le volet investissement comme sur le fonctionnement, selon les représentants de la communauté de communes, du canton, du département et de la région.

La Région annonce l’ouverture d’un nouveau centre de santé dans un village reculé d’Ariège , aux « Cabannes »

ABONNÉS

Le nouveau centre de santé de Ma Région (volets verts) ouvrira ses portes le lundi 4 novembre.Le nouveau centre de santé de Ma Région (volets verts) ouvrira ses portes le lundi 4 novembre. DR

Santé,  Déserts médicaux,  Ariège

Publié le 25/10/2024 à 15:20

https://www.ladepeche.fr/2024/10/25/la-region-annonce-louverture-dun-nouveau-centre-de-sante-dans-un-village-recule-dariege-12284289.php

N.G.

l’essentiel

Un médecin, une sage-femme ainsi qu’une secrétaire médicale vont s’installer dans un nouveau centre de santé aux Cabannes.

Deux ans après l’ouverture de son premier centre de santé à Sainte-Croix-Volvestre, « Ma santé, Ma Région »* étend son offre de soins en Ariège en salariant un médecin généraliste et une sage-femme aux Cabannes. La présidente de la Région Carole Delga rappelle que « dès 2021, la Région Occitanie a impulsé la création de centres de santé dans les territoires sous-dotés en offre de soins, en partenariat avec des collectivités comme les communautés de communes de Couserans-Pyrénées et de la Haute-Ariège, que je remercie pour leur engagement à nos côtés pour faire reculer les déserts médicaux ». L’élue a souligné que « grâce à cela, les Ariégeois bénéficient aujourd’hui de la présence de deux centres de santé de Ma Région sur leur territoire, leur permettant de consulter 4 médecins généralistes et une sage-femme au plus près de chez eux ». Quant au président de la communauté de communes de Haute-Ariège (CCHA) Alain Naudy, il confirme l’importance de l’engagement de l’intercommunalité auprès de la Région et de son adhésion au groupement « Ma santé, Ma Région », afin de lutter contre les déserts médicaux et préserver l’offre de soin sur le territoire. Il « félicite et remercie la Région Occitanie et le travail conjoint avec la commune de Les Cabannes. La CCHA apportera toujours son soutien aux professionnels de santé désireux de s’installer en Haute-Ariège ». Ainsi, dès lundi 4 novembre, un centre de santé de Ma Région ouvrira ses portes dans le village. Il accueillera un médecin, une sage-femme ainsi qu’une secrétaire médicale, tous trois salariés par le groupement « Ma santé, Ma Région », et assurera des consultations sur rendez-vous, des soins non programmés ainsi que des visites à domicile. Situé rue principale des Cabannes, il sera ouvert du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30. La sage-femme consultera deux demi-journées par semaine.

*Ma santé, Ma Région est un groupement d’intérêt public (GIP) créée en 2021, associant la Région Occitanie aux collectivités volontaires, des collectivités locales, les universités, académies et associations d’internes de médecine de Toulouse et Montpellier.

Ariège – Trop d’attente et d’agressions, le centre ariégeois de soins immédiats à Foix va fonctionner sur rendez-vous journaliers

Centre de soins de proximité de Foix

ABONNÉS

Julie Jardon et Julia Lambert, les deux docteures du centre, accompagnées de Johana (de gauche à droite).Julie Jardon et Julia Lambert, les deux docteures du centre, accompagnées de Johana (de gauche à droite). Archives Romain Agard

Santé,  Foix,  Ariège

Publié le 27/10/2024 à 17:31

https://www.ladepeche.fr/2024/10/27/trop-dattente-et-dagressions-le-centre-ariegeois-de-soins-immediats-a-foix-va-fonctionner-sur-rendez-vous-journaliers-12277685.php

Marie-Hélène Degaugue

l’essentiel

Alors qu’il fonctionnait sans prise de rendez-vous, le centre ariégeois de soins immédiats, implanté derrière La Poste de Foix, recourt désormais à ce système pour les pathologies aiguës. Une solution qui s’est imposée, après avoir subi des agressions de la part de patients qui se plaignaient d’attendre trop longtemps.

Les deux médecins qui exercent au sein du centre ariégeois de soins immédiats ont pris une décision radicale. Alors que cette structure médicale– implantée il y a moins d’un an derrière La Poste, rue du Sénateur-Paul-laffont à Foix – fonctionnait sans rendez-vous, ce n’est plus le cas désormais pour les pathologies médicales aiguës. Une volte-face en raison du comportement de certains patients.https://www.google.com/maps/embed?pb=!1m18!1m12!1m3!1d1459.8510696119065!2d1.6065819764517644!3d42.96348098200233!2m3!1f0!2f0!3f0!3m2!1i1024!2i768!4f13.1!3m3!1m2!1s0x12af1125f4c4bfe1%3A0xf66a86cb1bc4af53!2sRue%20du%20S%C3%A9nateur%20Paul%20Laffont%2C%2009000%20Foix!5e0!3m2!1sfr!2sfr!4v1729852673936!5m2!1sfr!2sfr

« Avant, les gens venaient sans rendez-vous. On avait des flux très importants de personnes dans la salle d’attente, 45 personnes par jour, et donc beaucoup d’attente. Certaines personnes, impatientes et qui ne savaient pas quand elles allaient passer devant le médecin, se sont montrées agressives », se souvient la docteure Julie Jardon, qui ajoute : « On a déjà dû appeler le 17 ».

Des angoisses qui rejaillissent sur le personnel

« En majorité, les gens sont adorables. Mais certains patients, qui attendent plusieurs heures dans la salle bondée, éprouvent des angoisses liées à la maladie qui se déversent sur les secrétaires. On a eu aussi des gens qui déboulent dans le couloir, alors que nos bureaux ne sont pas très loin. Toute l’équipe subit la pression », explique la généraliste.

A lire aussi : Débuts prometteurs pour le centre ariégeois de soins immédiats à Foix : un service de santé sans rendez-vous qui a de l’avenir dans le département

Soucieuses de protéger l’équipe médicale et de « préserver les secrétaires », qui sont en première ligne à l’accueil, les docteures Julie Jardon et Julia Lambert ont instauré des créneaux horaires pour les pathologies médicales aiguës.

Les patients doivent prendre rendez-vous sur le site Doctolib. S’ils ne savent pas se servir d’internet, ils peuvent également appeler le centre, la secrétaire leur bloquera un créneau. Les rendez-vous sont ouverts le jour même des consultations, il ne devrait donc pas y avoir de saturation dans la journée.

Destiné aux urgences

D’autant que le rappelle la docteure Julie Jardon : « Le centre ne fait pas de suivi, et ne traite pas les maladies chroniques. Notre vocation, c’est de recevoir les gens malades la nuit par exemple, les urgences. Nous ne sommes pas là pour les renouvellements d’ordonnance ».

Le centre est situé rue du Sénateur-Paul-Laffont.
Le centre est situé rue du Sénateur-Paul-Laffont. MHD

Un essai de cette pratique avait été testé après avoir constaté, cet été, une grosse affluence – « on était dans le feu » – pour voir si cela convenait tant aux patients qu’à l’équipe médicale. Comme le test s’est avéré concluant, le système a été maintenu.

En revanche, et la docteure insiste bien sur ce point, l’accueil pour la traumatologie se fait sans rendez-vous, notamment car le centre a été monté pour recevoir les urgences. « Dans notre organisation interne, nous avons des créneaux pour les traumatismes. Il peut y avoir des petits retards mais nous prenons en charge les urgences, qui parfois peuvent être graves », assure Julie Jardon.

10 000 patients en moins d’un an

Le Centre ariégeois de soins immédiats a reçu son « dix millième patient en moins d’un an », souligne Julie Jardon. L’établissement fêtera, en effet, son premier anniversaire le 6 novembre. Une fierté pour la docteure et l’équipe médicale, qui s’attendaient à recevoir 35 personnes par jour, au lieu des 45 actuellement.

L’établissement est pourtant conventionné en secteur 2, c’est-à-dire que la consultation coûte 10 € de plus qu’en secteur 1. Ce qui ne semble pas rebuté les patients, leur mutuelle ne remboursant pas forcément le reste à charge.

« Nous offrons une qualité de soins immédiats, des actes qui prennent du temps, avec une infirmière, une secrétaire qui s’occupent des patients. Notre matériel est coûteux, et nous avons d’excellents rapports avec les spécialistes du coin, vers qui nous pouvons orienter les malades », justifie Julie Jardon.

Lot – Bretenoux: la maison médicale et les courts de tennis inaugurés

Derrière les élus du territoire tenant le ruban, le médecin et quatre infirmières de la maison médicale.Derrière les élus du territoire tenant le ruban, le médecin et quatre infirmières de la maison médicale.

Santé,  Bretenoux

Publié le 29/10/2024 à 07:31

https://www.ladepeche.fr/2024/10/29/la-maison-medicale-et-les-courts-de-tennis-inaugures-12290333.php

Correspondant

Samedi matin 26 octobre, Pierre Moles, maire de Bretenoux et son conseil municipal, ont procédé aux inaugurations de deux réalisations 2024, en présence de diverses autorités et bailleurs de fonds.

Le premier rendez-vous était fixé au n° 604 avenue du Château de Castelnau, à Bretenoux, pour l’inauguration officielle de la maison médicale. Il y a peu, ce bâtiment avec parking était à vendre et la mairie de Bretenoux l’a acquis dans de bonnes conditions pour en faire un pôle de santé. La disposition intérieure est idéale avec un grand hall central – pour les patients en attente – avec sur le pourtour, les portes des différents cabinets médicaux. Peu de travaux ont été nécessaires et aujourd’hui la maison de santé est occupée par sept infirmiers et un médecin généraliste. Tous ces professionnels de santé étaient déjà en activité dans Bretenoux, mais dans des lieux dispersés. La mairie, optimiste, a prévu un grand espace prêt à accueillir un autre praticien !

Pour l’ensemble, la mairie a engagé 193 539 €, et a obtenu des subventions : DETR 50 000 €, FAST (département) 57 050 € et région 15 000 €. Ces aides financières ont été les bienvenues et les loyers vont rembourser les prêts bancaires.

Dans cette maison médicale, le docteur Langlois poursuit son activité et les rendez-vous se prennent au 05 65 38 40 26. Le cabinet infirmier composé de Stéphanie Fernandez, Chrystelle Chambon, Cindy Lalardie, Astrid Guichard, Anne Audubert, Aude Dellac et de David Caillé, reçoit sur rendez-vous à prendre au 05 65 39 70 44, pour des soins au cabinet ou à domicile 7 J / 7.

Ensuite, tout le monde s’est déplacé pour couper un autre ruban tricolore, au parc Ayroles, et inaugurer les travaux de réhabilitation du club-house et des deux courts de tennis. Les travaux réalisés par la commune en collaboration avec le club de tennis, d’un coût total de 61 462 €, ont été cofinancés par la région Occitanie pour 11 %, la commune de Bretenoux 79 %, et la Ligue Occitanie de tennis 10 %.

Ces inaugurations ont été suivies d’un cocktail salle Ayroles, avec les prises de parole du maire de Bretenoux, du président du département du Lot, du sénateur et du secrétaire général de la préfecture, devant un nombre conséquent d’élus et d’habitants du territoire.

« Renforcer l’offre de santé est une priorité absolue » : l’ancienne trésorerie de Lourdes va devenir un centre de santé municipal

ABONNÉS

Renforcer l’offre de santé est une "priorité absolue" du maire de Lourdes, Thierry Lavit.Renforcer l’offre de santé est une « priorité absolue » du maire de Lourdes, Thierry Lavit. DDM – Clément Beaume

Santé,  Hautes-Pyrénées,  Lourdes

Publié le 23/10/2024 à 16:23

https://www.ladepeche.fr/2024/10/23/renforcer-loffre-de-sante-est-une-priorite-absolue-lancienne-tresorerie-de-lourdes-va-devenir-un-centre-de-sante-municipal-12277015.php

Clément Beaume

l’essentielLa municipalité de Lourdes a pour projet de réhabiliter l’ancienne trésorerie de la rue de Langelle en un centre de santé municipal, où seront salariés plusieurs médecins.

Depuis quelques années, les collectivités locales se dotent de cette infrastructure que l’on trouve déjà à Tarbes, Aureilhan ou encore Vic-en-Bigorre… Et bientôt aussi à Lourdes ! La municipalité prévoit en effet de réhabiliter l’ancienne trésorerie, au 27 rue de Langelle, en un centre de santé, qui devrait ouvrir ses portes au cours de l’été 2025.

L’ancienne trésorerie de Lourdes, rue de Langelle, va devenir un centre de santé.
L’ancienne trésorerie de Lourdes, rue de Langelle, va devenir un centre de santé.DDM – Clément Beaume

Mais alors de quoi s’agit-il vraiment ? Pour faire simple, et à la différence d’une maison de santé, les professionnels exerçant dans un centre de santé sont salariés. À Lourdes, en l’occurrence, ils seront salariés par la ville, qui leur mettra à disposition les locaux, donc, mais aussi le matériel et le personnel en charge de l’administratif. Le salariat est aujourd’hui un mode d’exercice de plus en plus prisé par les médecins, notamment les jeunes qui aspirent à trouver un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, avec un nombre d’heures de travail fixe et encadré, tout en s’affranchissant de la lourdeur des tâches administratives. Ce qui n’est pas toujours compatible avec un mode d’exercice libéral, pourtant la norme de la médecine de ville par le passé…

Au minimum trois médecins généralistes

« Après un an et demi de travail et de concertation avec les partenaires, notamment l’ARS et la CPAM, notre projet de santé concernant ce centre municipal doit être déposé en novembre, détaille Emmanuelle Bégué-Loncan, la directrice des services de la ville de Lourdes. Cela doit permettre de lancer le recrutement des professionnels de santé, dont nous avons déjà des contacts avec certains, d’ici la fin de l’année. L’objectif de départ est de salarier des médecins généralistes, a minima pour trois équivalents temps plein (ETP), sans oublier l’équipe administrative. Pourquoi pas aussi recruter d’autres professions comme une infirmière, une sage-femme, etc. »

Concernant la réhabilitation de l’ancienne trésorerie, la municipalité espère pouvoir lancer les travaux avant la fin de l’année. Le chantier, chiffré à environ 700 000 € HT (avec participation de l’État, la Région, le Département et l’Agglo), devrait être assez rapide car le bâtiment est déjà existant. D’ailleurs, des logements communaux se trouvent dans les étages supérieurs ce qui peut être intéressant pour les médecins et internes souhaitant exercer ici…

2 000 Lourdais sans médecin traitant

La livraison du centre de santé municipal de Lourdes est ainsi attendue pour l’été 2025. « Il y a environ 2 000 patients qui n’ont pas de médecin traitant sur la ville, et 700 de plus avec les villages voisins, évoque le maire, Thierry Lavit. Le centre de santé doit permettre de recevoir ces personnes et les soigner. Renforcer et requalifier l’offre de santé du territoire est une priorité absolue. Là, il s’agit d’une action publique, notamment pour répondre aux attentes des nouveaux médecins, mais on œuvre également beaucoup auprès des acteurs privés. Cela a par exemple été le cas pour l’installation du nouveau centre d’imagerie dans le quartier d’Anclades… »

A lire aussi : Radiologie, échographie, mammographie… Un nouveau centre d’imagerie médicale à la pointe du dépistage du cancer à Lourdes

Thierry Lavit rappelle que ce projet de création d’un centre de santé municipal, comme d’autres sur la ville (la nouvelle crèche à la Coustète, la cuisine centrale du Simaje), s’inscrit dans une vision territoriale « pour l’intérêt général » et bénéficiera ainsi à l’ensemble des habitants du pays de Lourdes.

Le Tarn et les déserts médicaux: l’espace Hippocrate de Villefranche d’Albigeois

L’ espace Hippocrate de Villefranche d’Albigeois

25 Septembre Les Territoires de Demain 81 La Dépêche du Midi

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TARN

Albi. Généralistes : quelques années difficiles pour la Maire d’Albi

  • Le centre de consultation du Patus Crémat. DDM, archive ECLe centre de consultation du Patus Crémat. DDM, archive EC

Santé,  Albi

Publié le 01/11/2024 à 05:10

https://www.ladepeche.fr/2024/11/01/generalistes-quelques-annees-difficiles-12296961.php

La Dépêche du Midi

« On a encore quelques années dans le dur ». Interrogée sur le manque de médecins traitants lors d’une réunion de quartier à la Renaudié, la maire d’Albi, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, n’a pas fait de langue de bois. Elle n’a pas démenti le problème et a avoué que les prochaines années seraient compliquées. Car même s’il y a de nouveaux médecins qui s’installent sur la ville, leurs arrivées ne compensent pas les départs.

Néanmoins, pour la 1er magistrate la situation va s’améliorer dans les prochaines années. « Les numerus clausus ont été augmentés. Beaucoup de médecins sont en train de se former », assure-t-elle. En attendant, il y a des choses à faire. Comme l’ouverture du centre de consultations au Patus Crémat, qui fonctionne très bien. Ou comme la rénovation de l’internat pour séduire les jeunes médecins. « On se les bataille tous », rappelle la maire. Mais dans cette bataille, Albi a un avantage. « Nous avons plus de demandes d’internes que de postes ouverts à l’hôpital », s’est-elle félicitée. Reste plus qu’à leur donner le goût et l’envie de vivre ici.

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Addictions et délinquance : un nouveau dispositif créé dans le Tarn pour prévenir le risque de récidive

Une réunion de présentation du dispositif Résol’AIR81 s’est déroulée le 24 octobre à Albi.Une réunion de présentation du dispositif Résol’AIR81 s’est déroulée le 24 octobre à Albi. DDM – Marie-Pierre Volle

Santé,  Justice,  Tarn

Publié le 26/10/2024 à 09:01

https://www.ladepeche.fr/2024/10/26/addictions-et-delinquance-un-nouveau-dispositif-cree-dans-le-tarn-pour-prevenir-le-risque-de-recidive-12283715.php

C.G

l’essentielLe dispositif départemental Résol’AIR 81 propose une prise en charge renforcée et pluridisciplinaire à certains auteurs d’infraction qui souffrent d’addictions.

C’est une nouvelle approche qui est mise en place dans le Tarn. Acteurs judiciaires et associatifs se sont regroupés pour créer le dispositif Résol’AIR 81, qui propose une prise en charge renforcée et pluridisciplinaire à certains auteurs d’infractions dont le passage à l’acte est lié à des problèmes d’addiction (alcool, stupéfiants).

Ce projet départemental, financé par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) est né d’un constat : les peines d’incarcération et les obligations classiques de soins sont parfois insuffisantes pour prévenir la récidive. Une fois sortis de prison, certains auteurs d’infraction retombent rapidement dans les travers de l’addiction… et commettent de nouveaux délits.

« En travaillant sur l’addiction, on devrait normalement diminuer voir supprimer la récidive », explique la procureure d’Albi Stéphanie Bazart. D’où cette collaboration inédite entre les tribunaux judiciaires d’Albi et de Castres, le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) et les associations Addictions France, Tarn Espoir et l’UCRM, qui disposent aujourd’hui d’une équipe dédiée.

Les candidats au dispositif Résol’AIR 81 doivent être suivis par le SPIP dans le cadre d’un sursis probatoire ou d’un aménagement de peine. Ils s’engagent à suivre des soins renforcés auprès d’Addictions France et de Tarn Espoir mais aussi à rencontrer un travailleur social de l’UCRM. Des logements temporaires peuvent leur être proposés dans certaines situations. Toujours avec le même objectif : faciliter leur réinsertion sociale et professionnelle.

Lavaur : le centre hospitalier sur le chemin d’une relance

ABONNÉS

La cour d’honneur de l’hôpital témoigne toujours des tensions.La cour d’honneur de l’hôpital témoigne toujours des tensions. DDM, JCC

Santé,  Hôpital,  Tarn

Publié le 19/09/2025 à 14:01 https://www.ladepeche.fr/2025/09/19/lavaur-le-centre-hospitalier-sur-le-chemin-dune-relance-12940307.php

Jean-Claude Clerc

l’essentiel

Redressement financier, recrutements et nouveaux services : l’hôpital de Lavaur accélère sa relance post-Covid.

Dans un contexte tendu (voir notre édition du 13 septembre), la direction de l’hôpital a tenu une conférence presse. « Le déficit a été résorbé de près de deux tiers en deux ans et demi. Près de 7 millions d’euros d’aides publiques ont été alloués, plaçant Lavaur parmi les établissements les plus soutenus d’Occitanie », a souligné Antoine Burnier son directeur.

« Pas moins de 19 praticiens ont rejoint les rangs : radiologues, anesthésistes, chirurgiens viscéraux et orthopédiques, cardiologue, gastro-entérologue, gynécologue et psychiatres. Ces arrivées marquent une rupture après des années de tension démographique », estime le directeur de la structure.

Cependant plusieurs postes sont partagés avec le CHU de Toulouse et en raison des départs, l’hôpital vauréen est toujours en recherche de praticiens.
Côté infrastructures, un nouveau plateau de consultations spécialisées a été livré en juin, au cœur de l’hôpital, dans des locaux flambant neufs. Objectif : fidéliser médecins et patients tout en évitant des déplacements vers Toulouse. La gériatrie se structure avec un court séjour dédié à orientation cardiologique, un hôpital de jour mémoire et une équipe mobile.

En parallèle, quinze lits de soins médicaux et de réadaptation locomoteurs ont rouvert en juillet.
D’autres innovations sont prévues d’ici la fin de l’année. Une unité douleur ouvrira en octobre, répondant à une attente forte des patients. Les coopérations avec Albi et Castres renforceront encore l’offre chirurgicale, tandis que l’accueil d’internes et le renouvellement médical promettent une dynamique durable.

L’ambition est claire : consolider Lavaur comme un hôpital de proximité performant, capable d’offrir des soins spécialisés sans détour par les urgences. Ces dernières resteront fermées la nuit.
Entre redressement budgétaire, montée en puissance médicale et labels de qualité comme la maternité IHAB, l’établissement veut se donner les moyens d’ouvrir un nouveau chapitre au service des habitants du Vaurais et de ses environs.

Lavaur. La CGT dénonce une « renaissance » de l’hôpital trompeuse

Conflit entre syndicats et Direction

Social,  Lavaur

Publié le 30/09/2025 à 05:12

Correspondant de la rédaction du Tarn

La CGT de l’hôpital de Lavaur dénonce la campagne de communication institutionnelle vantant une « renaissance » de l’établissement. Pour le syndicat, ce discours est un écran de fumée, bien éloigné de la réalité vécue par les soignants et les patients.

Lors d’une manifestation d’ampleur le 13 septembre, agents et usagers ont rappelé les difficultés persistantes : souffrance au travail, maltraitance institutionnelle et inquiétudes croissantes. « Les faits sont têtus », martèle la CGT, qui pointe de nombreux reculs.

Selon elle, plusieurs projets annoncés sont déjà amputés de lits, comme le court séjour gériatrique, ou se réduisent à de simples réouvertures sans effectifs paramédicaux suffisants. D’autres, jugés indispensables, sont abandonnés, à l’image de l’Ehpad. La psychiatrie est particulièrement touchée : fermetures d’unités, suppressions de postes, signalement à la justice pour « mise en danger délibérée ». En pédopsychiatrie, il ne restera plus qu’un seul médecin dans quelques semaines.

La CGT accuse la direction de minimiser la gravité de la situation. « Il n’y a pas de conflits avec les syndicats », aurait affirmé le directeur délégué. Une affirmation qualifiée de « fable » par l’organisation, qui rappelle boycotter toutes les instances depuis plusieurs mois. La rupture de confiance avec la direction est totale, dénonce-t-elle.

Pour le syndicat, la communication actuelle cherche surtout à détourner l’attention du public. La présentation d’achats de matériel comme des « projets pharaoniques », ou l’annonce d’arrivées de médecins alors que d’autres quittent l’établissement, illustre selon elle cette stratégie. Quant à la réduction du déficit, elle « ne dit rien du prix payé par les agents et les patients ».

Dans un contexte où la santé mentale est déclarée grande cause nationale, la CGT alerte sur la situation préoccupante du sud-Tarn. « Il ne peut y avoir de renaissance dans l’affaiblissement », conclut le communiqué.

Tarn Lescout- Santé : Six ans après la levée de boucliers, le premier bilan annuel des analyses de l’air à Lescout a livré son verdict (respect des seuils réglementaires sauf pour l’ozone, mais nuisances olfactives)

ABONNÉS

Que ce soit à Lescout ou à Albi, plusieurs manifestations ont été organisées ces dernières années./ Archives DDMQue ce soit à Lescout ou à Albi, plusieurs manifestations ont été organisées ces dernières années./ Archives DDM

Santé,  Tarn,  Lescout

Publié le 28/10/2024 à 15:48 , mis à jour à 18:33 https://www.ladepeche.fr/2024/10/28/sante-six-ans-apres-la-levee-de-boucliers-le-premier-bilan-annuel-des-analyses-de-lair-a-lescout-a-livre-son-verdict-12289293.php

J.E

En 2018, un collectif d’habitants de Lescout, soutenu par le maire Serge Gavalda, sortait du bois après l’apparition de plusieurs cas de maladies inexpliquées dans le village. Leur cible : l’entreprise voisine de poules pondeuses et ses rejets d’ammoniaque. Après six ans de procédures, d’alertes et de manifestations, le premier bilan annuel des analyses de l’air réalisé par Atmo Occitanie (observatoire régional de la qualité de l’air) a livré son verdict.

Réalisée sur une année complète, entre octobre 2022 et septembre 2023, la surveillance visait près de 50 polluants atmosphériques afin de caractériser l’impact sur la qualité de l’air de certaines activités potentiellement toxiques ou émettrices d’odeurs. Bilan de l’Atmo : « Au cours de l’année de mesure, l’ensemble des seuils réglementaires en vigueur, ou des valeurs toxicologiques de référence, a été respecté. Seules les concentrations d’ozone ne respectent pas l’objectif de qualité fixé pour la protection de la santé.

Les nuisances olfactives ou certains polluants tels que les pesticides ne font pas l’objet de valeurs de référence.

Au regard des enjeux ils ont toutefois fait l’objet d’un suivi spécifique lors de cette étude. »

« Les nuisances olfactives ont été signalées à 91 reprises au cours de l’étude »

Par ailleurs, de type ammoniac et excréments, « les nuisances olfactives ont été signalées à 91 reprises au cours de l’étude ». D’après le rapport, elles trouveraient leur origine dans « les activités d’élevage sur la commune ». Mais d’autres sources de pollution ont une influence sur la qualité de l’air de ce territoire : trafic routier, chauffage au bois, agriculture ou particules de sables.

L’observatoire des odeurs est maintenu jusqu’à la fin de l’année 2024.

Lescure-d’Albigeois. Accès aux droits, à la santé et à la citoyenneté (l’ANRAS – Pôle médico-social l’Echappée verte)

Un partenariat unique entre le Pôle Médico-social ANRAS, l’Echappée Verte et la CPAM du Tarn a été signé. Photo DDM.

Un partenariat unique entre le Pôle Médico-social ANRAS, l’Echappée Verte et la CPAM du Tarn a été signé. Photo DDM.

Santé,  Lescure-d’Albigeois

Publié le 31/10/2024 à 05:14

A.R

En cette fin octobre, au sein de l’Etablissement médico-social l’Échappée verte /ANRAS, une convention de partenariat a été signée entre la CPAM du Tarn, représentée par Aurore Destouches, directrice, et l’ANRAS – Pôle médico-social l’Echappée verte, représenté par Madame Muriel Benard directrice générale de l’ANRAS et Madame Claude Messager, directrice du Pôle Médico-Social l’Echappée verte. À travers cette convention qui est une première pour un établissement médico-social du TARN, l’ANRAS et la CPAM œuvrent de manière efficace et opérationnelle pour permettre aux jeunes en situation de handicap d’accéder à tous les moyens déployés par l’Assurance Maladie (accès aux droits, soins, services des Centres d’examens de santé, services en ligne de l’Assurance maladie, offre de prévention adaptée et participation aux services de l’action sanitaire et sociale.).

Inclusion et autonomie

Cette convention s’inscrit dans le cadre de l’engagement de l’Echappée verte au service des jeunes en situation de handicap âgés de 3 à 25 ans. L’enjeu est de soutenir les jeunes, les accompagner au mieux vers la citoyenneté, développer l’inclusion et l’autonomie.

En parallèle, l’établissement agréé par l’Agence Régionale de Santé depuis septembre 2022, a intensifié ses efforts avec l’ARS pour adapter l’offre aux besoins du terrain en travaillant sur des dispositifs inclusifs innovants, qui placent le jeune au centre de son projet de vie (en septembre dernier l’établissement a ouvert un service ambulatoire dédié aux 16/25 ans). Le plateau technique médico-social de l’établissement composé de médecins psychiatres, de psychologues, de psychomotriciens, d’éducateurs, assistants sociaux, infirmières, enseignants, éducateurs sportifs, services généraux, est un atout et une force à la mise en place de passerelles vers le droit commun, pour déployer du sur-mesure en fonction des capacités de chacun, permettre des trajectoires plurielles accessibles et un horizon inclusif.

Centrale de Lafenasse : aucun risque sanitaire selon les premières mesures mais le collectif Stop Enrobé 81 reste sur ses gardes

ABONNÉS

L’usine Tarn Enrobés de Lafenasse.L’usine Tarn Enrobés de Lafenasse. DDM – MARIE PIERRE VOLLE

Environnement,  Pollution,  Tarn

Publié le 25/10/2024 à 18:09 , mis à jour à 18:24 https://www.ladepeche.fr/2024/10/25/centrale-de-lafenasse-des-etudes-demontrent-aucun-risque-sanitaire-mais-le-collectif-stop-enrobe-81-reste-sur-ses-gardes-12284463.php

Vincent Vidal

l’essentiel

Les services de la préfecture viennent de rendre publics les résultats d’une campagne de mesure de six substances chimiques autour de la centrale Tarn Enrobés de Lafenasse, qui révèlent l’absence d’impact sanitaire.

Cela faisait de longs mois que le collectif « Stop Enrobé 81 » demandait à l’État de réaliser des mesures de pollution sur l’usine de Lafenasse. Les riverains se plaignaient d’odeurs nauséabondes, de maux de gorge, de douleurs aux poumons et de nuages de poussières noires qui se déversaient sur les habitations. Bref, une population en désarroi face à des impacts industriels.

La préfecture, face à de multiples courriers et enquêtes du collectif, a décidé de lancer un plan de surveillance, pour mesurer la pollution sur 6 substances chimiques. L’enquête s’est déclinée durant quatre semaines du 11 juillet au 7 août. Les résultats, sans appel, ont été rendus publics le 21 octobre.

« Ils permettent de rassurer pleinement les élus et les riverains, avec des éléments objectifs et rigoureux, avec l’absence de risque sanitaire sur 8 points de mesures, dont l’école de la commune », indiquent les services de l’État. « Une deuxième campagne de quatre semaines se déroulera dans des conditions hivernales en mars 2025. »

« Cette enquête est une très bonne chose pour la population »

Du côté de Stop Enrobé 81, on se félicite de ce plan de surveillance. « Grâce à cette enquête qui a sélectionné six polluants dangereux, nous savons aujourd’hui que leur quantité est très faible et qu’il n’y a pas de risques sanitaires. C’est une très bonne chose pour la population de Lafenasse. »

Malgré tout, le collectif reste méfiant. Tout d’abord sur l’odeur qui se ressent toujours autour des habitations des riverains. « Un expert olfactif est venu durant le mois de mai pour comprendre. En 2 heures, il a trouvé le problème que Tarn Enrobés recherche depuis des mois. Preuve que cette entreprise n’a aucune maîtrise sur son unité de production. Elle ne comprend rien. Cela fait peur. On s’est aperçu que les fortes odeurs qui étaient prégnantes le matin venaient que l’usine démarrait trop fort ces machines le matin, ce qui engendre de forts rejets. »

Le collectif ajoute : « Il faut avouer qu’aujourd’hui, il y a du mieux. On a pu passer un été correct même si nous avons encore entre 30 et 40 signalements d’odeurs nauséabondes remontés par les riverains. Durant la réunion, la préfecture a demandé que cette problématique soit résolue par l’entreprise. On espère que ça serait fait. »

Autre interrogation : « Nous attendons les résultats d’analyses au niveau de la cheminée. Mais nous ne les avons toujours pas ».

Un projet d’une nouvelle centrale

Stop Enrobé 81 a proposé qu’en termes de réglementation, l’usine passe d’un arrêté préfectoral de 1997 à un arrêté ministériel de 2019 où les normes et le plan de surveillance sont plus stricts. « Bizarrement, l’entreprise ne veut rien savoir. »

Autre caillou dans la chaussure, le projet de la nouvelle centrale d’enrobé à quelques centaines de mètres de l’usine actuelle. « Le conseil municipal de Montredon-Labessonnié a voté contre cette installation à 11 voix contre 6. Malgré ça, on a appris que Tarn Enrobé continue de travailler à cette nouvelle idée. C’est une atteinte à la République. C’est que ce qu’a rappelé la préfecture. La voix des élus est toujours prioritaire car ils représentent la population. Mais on a l’impression que Tarn Enrobés s’en moque. » Même si le dossier avance, les crispations entre les deux parties restent encore vives.

Voir aussi:

Le Tarn et les déserts médicaux

https://environnementsantepolitique.fr/2024/09/25/53120/

ARIEGE

Après avoir épinglé le Centre hospitalier Ariège Couserans (CHAC)*, le satisfecit de la Chambre régionale des comptes pour la Maison des adolescents

ABONNÉS

La Maison des adolescents de l’Ariège prend en charge les jeunes de 11 à 21 ans.La Maison des adolescents de l’Ariège prend en charge les jeunes de 11 à 21 ans. Photo Chac

Social,  Santé,  Enfance – Jeunesse

Publié le 25/10/2024 à 17:31

https://www.ladepeche.fr/2024/10/25/apres-avoir-epingle-le-centre-hospitalier-ariege-couserans-le-satisfecit-de-la-chambre-regionale-des-comptes-pour-la-maison-des-adolescents-12284303.php

Jacques-Olivier Badia

l’essentielÉpinglé pour sa gestion par la Chambre régionale des comptes le 11 octobre dernier, le Centre hospitalier Ariège Couserans a reçu dix jours plus tard un satisfecit de sa part pour le fonctionnement de la Maison des adolescents.

C’est avec une certaine satisfaction qu’Olivier Pontiès, le directeur du Centre hospitalier Ariège Couserans (Chac), a dû lire les conclusions rendues le 21 octobre par la Chambre régionale des comptes (CRC) sur le fonctionnement de la Maison des adolescents de l’Ariège (MDA 09), dix jours après que la CRC a sévèrement épinglé l’établissement hospitalier pour sa gestion.

A lire aussi : Fermeture de la maternité, fusion avec le CHIVA, investissement sur la psychiatrie… Quel avenir pour le centre hospitalier Ariège Couserans ?

La juridiction financière a en effet participé à un contrôle national de ces structures d’accueil et d’écoute des jeunes de 11 à 21 ans, spécialisées dans les problématiques de l’adolescence. Celle de l’Ariège a été créée en 2017 par le Chac à Foix, bientôt suivie d’une antenne à Saint-Girons, « contribuant à renforcer l’accessibilité de la structure, même si cela n’a pas conduit à une augmentation du nombre de jeunes pris en charge », souligne la CRC.https://www.google.com/maps/embed?pb=!1m18!1m12!1m3!1d3378.4873001704404!2d1.140358476434067!3d42.98568389534704!2m3!1f0!2f0!3f0!3m2!1i1024!2i768!4f13.1!3m3!1m2!1s0x12a8cd0051a7324d%3A0x8a2b90f786436d03!2sMaison%20des%20Adolescents%20de%20l%27Ari%C3%A8ge!5e1!3m2!1sfr!2sfr!4v1729864004215!5m2!1sfr!2sfr

Une antenne à Pamiers en 2025

« La création, à horizon 2025, d’une nouvelle antenne à Pamiers, qui compte le plus grand nombre d’établissements scolaires du département, devrait permettre d’améliorer encore la couverture territoriale du service », relève-t-elle encore.

Parmi les bonnes pratiques de la structure, la chambre note également « que le partage des locaux de la MDA 09 avec d’autres structures dédiées aux jeunes favorise le repérage des jeunes en difficulté et les échanges entre professionnels. »

A lire aussi : Chiffres « provocateurs » et « conclusions hâtives » : la direction de l’hôpital de Saint-Girons répond à la Cour des comptes

La juridiction financière pointe néanmoins, mais sans sévérité, quelques pistes d’amélioration : « l’élaboration d’une stratégie pilotée à plus long terme », un développement d’actions de sensibilisation et d’actions collectives « à approfondir » et un lien avec les collectivités du territoire à renforcer. Seule véritable critique, la chambre constate que malgré le rattachement de la MDA au centre hospitalier, « la fluidité des parcours des jeunes nécessitant une prise en charge spécialisée n’est pas garantie. »

*https://environnementsantepolitique.fr/2024/10/18/centre-hospitalier-dariege-cousserans-chc-une-offre-de-soins-surdimensionnee-aboutissant-a-une-sous-activite/

Saint-Girons. Icope, un ami qui veut du bien aux personnes âgées

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Une partie de l’équipe d’infirmières en charge du programme Icope à la MSP de Saint-Girons. DDMUne partie de l’équipe d’infirmières en charge du programme Icope à la MSP de Saint-Girons. DDM

Santé,  Saint-Girons

Publié le 31/10/2024 à 05:09

https://www.ladepeche.fr/2024/10/31/icope-un-ami-qui-veut-du-bien-aux-personnes-agees-12294729.php

Sylvain Sastre

l’essentielDépister au plus tôt les fragilités chez les personnes à partir de 60 ans : tel est l’objectif du programme Icope, mis en place à la MSP de Saint-Girons.

Détecter au plus tôt les fragilités chez la personne devient un enjeu de société. D’une part, car l’adage « prévenir plutôt que guérir » reste toujours aussi pertinent. Ensuite, parce que détectées tôt, ces fragilités peuvent être mieux prises en charge et accompagnées et éviter ainsi une dépendance (ou plus grave) conduisant à une hospitalisation.

Cela permet de privilégier le maintien à domicile, recherché à la fois par les patients pour des questions de confort et bien-être, comme par les pouvoirs publics pour désengorger les hôpitaux. Enjeu d’autant plus grand que l’espérance de vie s’est fortement accrue, les populations âgées sont plus nombreuses en Ariège comme dans le Couserans, et que chacun aspire à « vieillir en bonne santé ».

Des infirmières formées à la détection

C’est l’un des objectifs du programme Icope, développé par l’OMS, et coordonné en Occitanie par le Gérontopôle de Toulouse. En lien avec le Chac, la Maison de santé pluriprofessionnelle de Saint-Girons propose également ce programme autour d’une équipe d’infirmières. « Nous dépendons du Gérontopole de Toulouse qui a formé des professionnels de santé pour le dépistage de la fragilité sur les personnes à partir de 60 ans », indique Marie-Claire Mirouse.

Vision, audition, mémoire, nutrition, humeur et mobilité sont analysées à partir d’une batterie de tests réalisés à la MSP ou directement au domicile. « Si les résultats montrent une ou plusieurs capacités altérées, on réalise une évaluation plus approfondie avant de diriger la personne vers le spécialiste approprié. On met alors en place un parcours adapté de prise en charge. Le but est de prévenir la dépendance en particulier auprès des pré-fragiles, avant qu’il ne soit trop tard ». Une attention particulière est portée aux aidants « très fragiles car parfois ils s’oublient ».

Cette démarche s’effectue sur prescription des professionnels de santé (médecin traitant, aide-soignant, …) ou de manière volontaire. « Il existe également un QR code, Icope Monitor, que chacun peut scanner sur son smartphone. Les personnes ont alors la possibilité de réaliser ce test elles-mêmes, puis de réaliser une évaluation continue pour un meilleur suivi ».

Il est recommandé d’effectuer ce test tous les six mois environ pour vérifier l’évolution de sa situation. Et ainsi corroborer la véracité de l’adage.

Face à la forte demande, l’agence matrimoniale CapDuo ouvre une antenne à Saint-Girons

https://www.ladepeche.fr/2024/10/23/face-a-la-forte-demande-lagence-matrimoniale-capduo-ouvre-une-antenne-a-saint-girons-12277116.php

Pour répondre à plus de demandes, l’agence CapDuo va ouvrir une antenne sur Saint-Girons.

Pour répondre à plus de demandes, l’agence CapDuo va ouvrir une antenne sur Saint-Girons. DR – Ryan Franco

Psycho- Sexo,  Saint-Girons,  Ariège

Publié le 23/10/2024 à 12:01

Clémentine Rivière

l’essentielFace à la multiplication des faux profils et des arnaques sur les sites de rencontres en ligne, l’agence toulousaine CapDuo, reprise par Jérôme Duplan, connaît un succès croissant. En ouvrant une antenne à Saint-Girons, il espère démocratiser l’accès à un service de rencontres plus humain.

« J’observe un vrai engouement pour les agences de rencontres depuis les douze derniers mois. Je dirais que c’est une addition de phénomènes : le Covid, les applications de rencontres qui se sont développées, et le mécontentement que ça a généré à cause de la multiplication des faux profils, des escrocs, des fausses photos. Aujourd’hui, on voit même des profils générés par l’Intelligence artificielle (IA). Les gens en ont marre », explique longuement Jérôme Duplan, qui a repris il y a six mois l’agence de rencontres toulousaine CapDuo, créée il y a huit ans.

Elle compte aujourd’hui quelques centaines d’adhérents et parmi eux, de plus en plus d’Ariégeois. « D’ailleurs, je viens de recevoir une demande d’un Saint-Gironnais de 61 ans à la recherche d’une compagne. Pas plus tard qu’hier, un Fuxéen d’une cinquantaine d’années m’a aussi contacté. » Jérôme reçoit aussi bien des célibataires endurcis que des personnes divorcées ou veuves, bien décidées à refaire leur vie. « Les femmes viennent plutôt chercher de la sécurité, les hommes un confort parce qu’ils disent ne pas savoir draguer. Finalement, ils cherchent quelqu’un qui va leur organiser le rendez-vous », plaisante-t-il, et d’ajouter : « S’inscrire sur un site en ligne, en seulement deux clics, est bien plus facile que de pousser les portes d’une agence. On peut très bien se connecter à une application sans avoir fait le deuil d’une relation passée. »

« Il faut aller vers les gens »

Si face à la recrudescence des demandes, l’agence Odile Rencontres forme actuellement une nouvelle collaboratrice pour améliorer la mise en relation avec les futurs adhérents partout en France, Jérôme, lui, est en train d’ouvrir une antenne à Saint-Girons afin « d’avoir un point d’ancrage sur tout le sud de la région ». Il n’y aura pas d’agence physique, c’est la conseillère de CapDuo, Christine, qui ira directement à la rencontre des Ariégeois. « Ce que j’ai constaté, c’est qu’il faut aller vers les gens car beaucoup n’ont pas envie de se rendre jusqu’à Toulouse. C’est une façon de démocratiser cette démarche, et j’espère que dans quelques années, on se dira naturellement : ‘J’ai rencontré mon conjoint dans une agence’. »

À l’instar d’Odile Rencontres, lui aussi prend le temps d’accompagner ses adhérents pour affiner leurs recherches et leur donner de précieux conseils. « Rencontrer quelqu’un, ça crée du stress car il y a un enjeu émotionnel énorme. J’essaie de faire en sorte de dédramatiser la rencontre. » Et lorsque les profils matchent, chacun reçoit uniquement le contact de l’autre, sans photo. « Parce qu’aujourd’hui, on est dans un monde d’image. Je suis persuadé que beaucoup ont manqué de belles histoires uniquement à cause d’une photo, alors que tout se fait au moment de la rencontre : les gestes, le charme que va dégager la personne en face. »

L’agent estime qu’entre 90 et 95 % des rencontres entre ses adhérents « se passent bien », et même si certaines d’entre elles débouchent uniquement sur de l’amitié, peu importe : le simple fait d’entreprendre cette démarche leur a déjà permis de s’ouvrir au monde et de « prendre confiance en eux ».

Et il n’y a pas que ses adhérents qui trouvent un sens à cette démarche. Pour Jérôme, cette activité s’inscrit dans la continuité de son parcours professionnel depuis vingt ans, où il a toujours cherché à connecter les gens, trouvant aujourd’hui un sens profond dans ce travail….

AVEYRON

Loi sur le financement de la sécurité sociale 2025 : la CGT inquiète pour l’hôpital de Decazeville

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Pour Williams Banos, à gauche, et Pascal Mazet, cette loi risque de fragiliser les hôpitaux déjà en mauvaise santé.Pour Williams Banos, à gauche, et Pascal Mazet, cette loi risque de fragiliser les hôpitaux déjà en mauvaise santé. DDM – N.O.

Santé,  Aveyron,  Decazeville

Publié le 29/10/2024 à 18:31 , mis à jour à 18:34 https://www.ladepeche.fr/2024/10/29/loi-sur-le-financement-de-la-securite-sociale-2025-les-syndicats-du-secteur-de-la-sante-sont-inquiets-en-aveyron-12291210.php

Nawel Omara

l’essentielLa CGT et d’autres syndicats des antennes aveyronnaises ont appelé les employés du secteur de la santé à faire grève contre le projet de loi sur le financement de la sécurité sociale 2025. À Decazeville, la situation à l’hôpital se montre déjà fragile.

Le 29 octobre 2024, la CGT, FO, SUD et l’UNSA Aveyron ont appelé les salariés des établissements public ou privé, du sanitaire, du social, et du médico-social, à faire grève en ce jour de mobilisation nationale. Une date choisie en raison de la première révision du projet de loi de financement de la sécurité sociale à l’Assemblée nationale.

À l’hôpital de Decazeville, « 60 % des employés ont répondu présents. Mais c’est un geste symbolique : que ce soit des médecins, cuisiniers, techniciens, qu’importe : personne ne peut être à l’arrêt total. La structure doit continuer de fonctionner. Seulement, porter un petit brassard avec écrit « en grève », c’est un moyen de montrer notre mécontentement », explique Pascal Mazet, secrétaire départemental CGT Santé.

« Ici, plus personne ne croit en la politique. Si on se dirige vers ce projet, qui est un projet de restriction financière, on va tout droit vers l’austérité. Alors qu’il faudrait augmenter les budgets quand il s’agit de santé. »

« Nous sommes un hôpital de proximité, et nous tenons à le rester »

Et l’établissement decazevillois n’échappe pas aux défaillances qui se confondent à travers le pays. « Nous manquons de médecins. Quand il y en a un qui arrive, on se met presque à genou pour lui dire merci », rapporte le syndicaliste. Accompagné de Willams Banos, cuisinier au sein du centre hospitalier, ils constatent un épuisement chez leurs collègues. « La plupart d’entre eux sont à bout, dépités. »

À plus forte raison quand la réalité du terrain ne correspond pas aux attentes. « C’est un métier qu’ils ont choisi pour l’aspect humain. Au final, à cause d’une mauvaise gestion au niveau de l’État, ils s’aperçoivent qu’un patient n’est plus un patient, mais un numéro. » S’ils tiennent le coup, c’est grâce à « une conscience professionnelle de fer. »

Pour eux, une chose à craindre : que l’accès aux soins devienne de plus en plus difficile. Particulièrement dans les milieux ruraux. « Ici, nous sommes un hôpital de proximité, et nous tenons à le rester. Nous avons quand même un service de cardiologie et de radiologie super, des urgences ouvertes 24/24… Si ce projet de loi entre en vigueur, il est certain que quelques-uns de nos services fermeront. »

Contrat Local de Santé: une vraie dynamique portée par Decazeville Communauté

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Lors du dernier Comité de Pilotage…\L.V.Lors du dernier Comité de Pilotage…\L.V.

Le Villefranchois,  Santé

Publié le 24/10/2024 à 09:50 https://www.ladepeche.fr/2024/10/24/contrat-local-de-sante-une-vraie-dynamique-portee-par-decazeville-communaute-12281417.php

Le Villefranchois

Si certain ont accueilli du bout du doigt le Contrat Local de santé porté par l’Agence Régionale de Santé, aujourd’hui force est de reconnaître que le travail réalisé en un an est tout à fait remarquable. Financé à 50 % par l’ARS, le poste de Coordinatrice de Santé occupé par Hélène Cette remplit parfaitement sa mission.

Lors d’un récent Comité de Pilotage, devant plus de 30 participants, H Cette a dressé le bilan de ses premières réalisations et s’est projeté dans un proche avenir.

Si le CLS ne va pas installer, car ce n’est pas sa vocation, de nouveaux médecins sur le territoire, il est là par contre pour créer les conditions favorables à ces venues. Et en la matière, force est de reconnaître qu’à l’instar d’autres collectivités, Decazeville Communauté ne ménage ni ses forces ni ses moyens. Aides substantielles à l’installation et à l’accompagnement, participation à hauteur de 100 000 € pour l’installation de l’IRM à l’hôpital, projet d’accompagnement des Infirmières en Pratique Avancées (IPA), contractualisation avec un recruteur médical… Une belle palette qui une fois ou l’autre finira par payer.

L’attractivité du territoire est aussi un dossier central sur lequel se projette le CLS dans le schéma d’encourager la venue de nouveaux médecins. Le renforcement de la coopération entre professionnel, demandé par l’ARS est un autre axe de travail.

Dans un autre domaine une réflexion est engagée sur la mise en place d’une mutuelle de territoire, dont le résultat sera prochainement diffusé.

Hélène Cette parle aussi du développement de l’offre existante et des équipements en accès libre, qui peuvent rendre service à nos populations.

Un grand chapitre est consacré à la prévention, car, qui dit prévention, dit meilleure maîtrise du risque d’affection, donc réduction du nombre de consultations. Ici, tous les domaines sont concernés, le très jeune âge jusqu’à la personne âgée, la vaccination, l’alimentation, l’hygiène de vie, la santé et l’environnement… un énorme défi, mais que les élus sont prêts à soutenir, en particulier le Président de Decazeville communauté François Marty qui se dit « convaincu par cette démarche de prévention, souvent évoquée et jamais mise en œuvre. Nous sommes ici dans un domaine essentiel de la prise en charge sanitaire de nos populations ».

Enfin, un focus centré sur la maladie mentale dont on sait qu’elle diffuse partout et de plus en plus ses funestes symptômes. La prise en charge des adultes bien sûr mais aussi des enfants et des ados, car plus vite sont identifiés les symptômes, mieux ils peuvent être traités. À ce titre, une manifestation ciblée sur la pec des ados sera organisée prochainement.

Au final, la démarche portée par le CLS est de longue haleine. Mais il faut souligner la qualité du portage opéré par Decazeville Communauté, sa pertinence dans un territoire sociologiquement bien identifié et le travail de grande qualité opéré par sa coordinatrice de santé Hélène Cette.

Hôpital de Villefranche-de-Rouergue : après des temps compliqués, une activité de nouveau en hausse

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Une activité en hausse à l’hôpital.Une activité en hausse à l’hôpital. DDM BD

Santé,  Villefranche-de-Rouergue,  Aveyron

Publié le 01/11/2024 à 14:01 https://www.ladepeche.fr/2024/11/01/hopital-de-villefranche-de-rouergue-apres-des-temps-compliques-une-activite-de-nouveau-en-hausse-12296282.php

La rédaction de l’Aveyron

l’essentiel

À l’occasion de la visite du directeur de l’ARS, l’hôpital de Villefranche-de-Rouergue tire un bilan positif de ces derniers moins d’activités.

L’hôpital de Villefranche revient de loin. Après des années difficiles, les signaux sont positifs. À l’occasion de la visite du directeur de l’ARS Occitanie, Didier Jaffre, la semaine dernière, dans le centre hospitalier, la direction fait le bilan positif de ces derniers mois d’activités. « Les chiffres de 2024 témoignent de cette dynamique positive, avec une augmentation de 13 % des activités de courts séjours et de 40 % pour les séjours moyens (soins médicaux et de réhabilitation) », indique la Direction. « Lors des échanges, les médecins ont exprimé leur souhait concernant le maintien de l’offre de soins, notamment en cancérologie, afin d’assurer aux patients un accès continu et de qualité aux traitements nécessaires ».

Travail en commun

Face à cette politique de hausse d’activités, Olivier Granowski, directeur de l’hôpital, a mis en avant les nombreux recrutements effectués, ainsi que le renforcement des équipes de la maternité et des urgences. « Tout cela s’inscrit dans une dynamique bien réelle, bien que l’équilibre budgétaire reste fragile, nécessitant le soutien régulier de l’ARS », ajoute la direction.

« Nous sommes moins inquiets qu’il y a plusieurs mois, quand la situation financière était très critique”, indique Sandrine Cazelle, secrétaire CGT à l’hôpital de Villefranche-de-Rouergue. « La nouvelle hausse d’activité est positive, il faut qu’elle soit accompagnée d’une hausse du personnel, pour retrouver les effectifs avant le covid. Plusieurs réunions sont régulièrement organisées et nous sommes conviés. Le travail en commun est satisfaisant ».

« Des avancées significatives »

Récemment, le Centre Hospitalier a récemment obtenu la certification de la Haute Autorité de Santé, confirmant « la qualité et la sécurité des soins ». « Les résultats d’une évaluation des EHPAD, menée par des experts extérieurs, sont également encourageants », ajoute la direction de l’hôpital. Le projet de restructuration de la filière gériatrique, faisant l’objet d’un accompagnement de l’ARS, dans le cadre du Ségur de la Santé, a été abordé lors de la visite du site directeur de l’ARS Occitanie. « Cette visite a donc permis de mettre en lumière les avancées significatives d’un établissement en pleine mutation », a conclu la direction de l’hôpital.

Villefranche de Rouergue – Visite du directeur général de l’ARS Occitanie au Centre Hospitalier

Publié le 31/10/2024 à 06:23

https://www.ladepeche.fr/2024/10/31/visite-du-directeur-general-de-lars-occitanie-au-centre-hospitalier-12295119.php

Le Villefranchois

Le jeudi 24 octobre 2024, le Centre Hospitalier de Villefranche a eu l’honneur d’accueillir M. Didier Jaffre, Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie. Il était accompagné de sa conseillère médicale, le Dr Caroline Suberbielle, et de M. Benjamin Arnal, Directeur délégué du département. À leur arrivée, ils ont été chaleureusement reçus par M. Olivier Granowski, directeur de l’établissement, M. Sébastien Orcibal, président du conseil de surveillance, ainsi que par le Député de l’Aveyron, M. Alexandre.

La visite a débuté par une découverte du Monastère de la Chartreuse St Sauveur, un site architectural remarquable qui a particulièrement séduit M. Jaffre, amateur de « belles pierres ». Ce moment a été suivi d’un temps d’échange enrichissant en présence de l’équipe de direction, des chefs de pôle représentant le collège médical, ainsi que des partenaires sociaux.

M. Jaffre a ensuite poursuivi sa visite dans les différents services de l’hôpital, notamment ceux des soins ambulatoires, des blocs opératoires, de la salle de réveil et du service des urgences, où il a eu l’opportunité de rencontrer les professionnels de santé. Cette visite revêt une importance particulière, tant pour le personnel que pour la nouvelle équipe de direction, en place depuis deux ans, qui constate un retournement de tendance avec un regain d’activité amorcé à la fin de l’année 2023.

Les chiffres de 2024 témoignent de cette dynamique positive, avec une augmentation de 13 % des activités de courts séjours et de 40 % pour les séjours moyens (soins médicaux et de réhabilitation). Lors des échanges, les médecins ont exprimé leur souhait concernant le maintien de l’offre de soins, notamment en cancérologie, afin d’assurer aux patients un accès continu et de qualité aux traitements nécessaires. M. Olivier Granowski a également mis en avant les nombreux recrutements effectués, ainsi que le renforcement des équipes de la maternité et des urgences. Tout cela s’inscrit dans une dynamique bien réelle, bien que l’équilibre budgétaire reste fragile, nécessitant le soutien régulier de l’ARS.

De plus, le Centre Hospitalier a récemment obtenu la certification de la Haute Autorité de Santé, confirmant la qualité et la sécurité des soins, et les résultats d’une évaluation des EHPAD, menée par des experts extérieurs, sont également encourageants.

Enfin, le projet de restructuration de la filière gériatrique, faisant l’objet d’un accompagnement de l’A.R.S. dans le cadre du Ségur de la Santé, a été abordé lors de la visite du site de Rulhe, qui s’est clôturée par une rencontre avec les résidents et les patients de l’unité de longs séjours, un moment que M. Jaffre a particulièrement souhaité souligner.

Cette visite a donc permis de mettre en lumière les avancées significatives d’un établissement en pleine mutation, au service de la santé des habitants de la région.

Maternité de Villefranche – une équipe dynamique

ABONNÉS

La nouvelle équipe médicale.La nouvelle équipe médicale.

Le Villefranchois,  Santé

Publié le 24/10/2024 à 09:51

https://www.ladepeche.fr/2024/10/24/maternite-de-villefranche-une-equipe-dynamique-12281445.php

Le Villefranchois

Le 26 septembre dernier, le Centre Hospitalier de Villefranche a organisé une soirée dédiée à la périnatalité, avec pour thème central « Voyager pendant la grossesse ». Cette rencontre avait pour objectif d’informer, d’échanger et de renforcer les liens entre les professionnels de santé de la région. Arrivé en avril 2024 de la région parisienne, le Dr Ekoukou, gynécologue-obstétricien et chef du service de la maternité, a convié ses consœurs et confrères sur le site de Rulhe. Parmi les intervenantes, le Dr Fatiha Belabes et le Dr Ourida Belkhodja, récemment recrutées au Centre Hospitalier ont apprécié ce premier contact, ainsi que le Dr Orancie Alcouffe, biologiste et chef de service du laboratoire.

Cette soirée a été l’occasion de collaborer avec le Dr Mickaël Loriette, du Centre de vaccination international et médecin du service des Maladies Infectieuses et Tropicales du Centre Hospitalier de Rodez, qui a partagé son expertise sur les précautions à prendre lors des voyages à l’étranger, notamment dans les zones tropicales.

Voici quelques conseils pour les futures mamans : Informer votre gynécologue pour vérifier votre état de santé avant tout projet de voyage. Privilégiez les trajets en train plutôt qu’en voiture, la meilleure période étant le 2nd trimestre. , Et abstenez-vous de voyager à partir du 7e mois.

Un mémo des précautions utiles, y compris pour les voyages à l’étranger (vaccinations), est disponible sur le site du Centre Hospitalier : www.ch-villefranche-rouergue.fr / info soins

Une journée consacrée à la santé des femmes Les 28 et 29 octobre pour informer sur le dépistage des cancers féminins dans le service de Gynécologie Obstétrique du CH de Villefranche. Le Dr Caline Nzietchueng du Centre de coordination de dépistage des cancers en Aveyron (CRDC) présentera toutes les recommandations basées sur les recherches récentes car il est essentiel pour protéger votre santé contre le cancer d’adopter un mode de vie sain et certaines précautions.

Plus le cancer est détecté précocement plus les chances de guérison augmentent. C’est pour cela que toutes les femmes entre 50 et 74 ans sont concernées et doivent se faire dépister pour prévenir la maladie et sauver des vies : Prenez rendez-vous dès maintenant au 05 65 73 30 36 pour le dépistage du cancer du col de l’utérus et du cancer du sein les 28 et 29/10/24

Des consultations spécifiques avec des médecins gynécologues et des mammographies vous seront proposées en même temps sur le Centre Hospitalier pendant ces journées d’accueil.

Aveyron – La maison de santé de Livinhac-le-Haut et Saint-Santin résout « une partie de la désertification médicale » dans la vallée du Lot

ABONNÉS

Roland Joffre, Elise Pucheu, Thierry Van der Schueren et Michèle Couderc devant la maison de santé à Saint-Santin.Roland Joffre, Elise Pucheu, Thierry Van der Schueren et Michèle Couderc devant la maison de santé à Saint-Santin. DDM – N.O.

Santé,  Aveyron,  Livinhac-le-Haut

Publié le 24/10/2024 à 17:00

https://www.ladepeche.fr/2024/10/24/la-maison-de-sante-de-livinhac-le-haut-et-saint-santin-resout-une-partie-de-la-desertification-medicale-dans-la-vallee-du-lot-12281348.php

Nawel Omara

l’essentiel

Début d’année 2024, la maison de santé de Livinhac-le-Haut et Saint-Santin a vu le jour sous l’impulsion du GIP (groupement d’intérêt public) porté par la région. Presque un an après cette fusion, si le centre est toujours à la recherche de professionnels, il se révèle être celui qui fonctionne le mieux en Occitanie.

Depuis presque un an, plus de 600 habitants de la vallée du Lot ont retrouvé un médecin traitant. Un soulagement pour ce secteur alors en crise depuis le départ de nombreux professionnels en 2018. Et cette réussite doit son nom à la création de la maison de santé de Livinhac-le-Haut et Saint-Santin, en janvier 2024, née sous l’impulsion du GIP (groupement d’intérêt public), porté par la région.

« Aujourd’hui, c’est le centre qui fonctionne le mieux en Occitanie. » Pascal Mazet, en tant que membre du conseil d’administration du GIP, se montre fier. « On a résolu une partie de la désertification médicale grâce à ça. L’intérêt de la région, c’était de ne pas faire de doublon. Nous n’allions pas créer des structures là où il y en avait déjà. L’important, c’était que les habitants de la vallée du Lot puissent se soigner chez eux. »

Les collectivités au front

Rester dans une logique de service de proximité : telle a été la motivation de Roland Joffre, maire de Livinhac-le-Haut, et Michèle Couderc, maire de Saint-Santin, pour donner lieu à cette fusion. « Les besoins sont énormes sur le territoire. Pour y répondre, il fallait des actes. » Les sept communes rurales du secteur ont en effet subi le départ de cinq médecins. Au total, c’est environ 7 500 personnes qui ont rencontré des difficultés d’accès aux soins. « Et c’est précisément ce qui nous a poussés à répondre à l’appel d’offres. » Cette structure devient alors la 15e maison de santé, sur les 17 actuelles du projet de la région, à avoir ouvert. En Aveyron, c’est même la première.

Si le problème a été pris à bras-le-corps par ces collectivités, « c’est parce qu’on voyait bien que ça n’avançait pas à ce niveau-là », en dépit des efforts déjà menés. Au départ du kinésithérapeute en poste à Livinhac-le-Haut, Roland Joffre a racheté son matériel, pour pouvoir installer rapidement un prochain spécialiste. Mais pour ce qui est de l’équipement de l’ancien chirurgien-dentiste de la commune, proposé à la revente pour 15 000 euros, Decazeville communauté, qui s’est vu proposer l’offre lors d’un conseil communautaire au cours de l’année, a décliné la proposition.

Des médecins allégés des tâches administratives

Pour le moment, la région met en place le salariat seulement pour les généralistes et les sages-femmes. Mais « il y a une volonté de s’ouvrir. » En attendant, ce système permet de revenir aux « médecins de famille » qui, pourtant si précieux dans les milieux ruraux, n’existaient plus. « Créer du contact sur la durée, ça fait énormément de sens en médecine générale », confie Thierry Van der Schueren, généraliste en poste à la maison de santé depuis le 10 janvier.

Ce qui lui donne l’opportunité de vivre cette « renaissance professionnelle », comme il aime à le dire, c’est l’allègement des tâches administratives qui incombent les praticiens installés en libéral. « Le travail d’Elise Pucheu, qui est la secrétaire médicale du centre, m’offre la possibilité de dégager du temps pour mes patients, et uniquement pour mes patients. »

Autre point important qu’il ne manque pas de souligner : la pluralité. « Avoir Solenne Lefèbvre, sage-femme, au sein du même centre, ça apporte un regard extérieur, et c’est nécessaire parfois. C’est intéressant, j’apprends sans cesse, et c’est aussi un gage de qualité que de pouvoir être plusieurs professionnels. Même si un autre médecin ne serait pas de trop. »

La Source – Un nouvel espace dédié aux Associations

ABONNÉS

Motivés pour aller à la Source !\L.V.Motivés pour aller à la Source !\L.V.

Le Villefranchois,  Santé

Publié le 24/10/2024 à 09:50

https://www.ladepeche.fr/2024/10/24/un-nouvel-espace-dedie-aux-associations-12281422.php

Le Villefranchois

« La Source », c’était l’école privée Saint-Jean Baptiste autrefois ! Après trois ans de travaux, la Source propose des installations modernes et adaptées à une large gamme d’activités du tissu associatif local. Depuis le mois de septembre, les associations locales utilisent cet espace multi-activités qui comporte un dojo, une salle de réunion, une salle dédiée à l’art, une salle de gymnastique et de danse, une salle de musculation, un espace extérieur en cours d’aménagement L’ASBR (Association Sportive du Bas Rouergue) y propose ses activités pour enfants et adultes.

Les différents cours de Gym Volontaire/Fitness ont pris place à la Source. On y trouve du QI GONG avec l’Esprit de la Vallée. La MSP y fait ses ateliers. Les scolaires aussi bien des écoles que les collèges vont y faire leurs activités sportives. Prochainement l’Association PAMRAD proposera des stages de self-défense systema.

Les bienfaits de la salle de sport, mythe ou réalité ?

La salle de musculation de 150 m2 est opérationnelle : elle se décline en 2 salles, une cardio-training et l’autre Fitness. Cet espace est ouvert 7 jours sur 7 de 6 h à 23 heures.

Une multitude de machines sont à disposition, rameurs, tapis roulants, … tout pour booster l’endurance et optimiser les performances cardiaques. Avec l’idéal du bien-être, la salle de sport apparaît comme une solution pour certains, alors venez tester celle de La Fouillade à la Source !

Vous souhaitez vous abonner à la salle de musculation de la Source ou tout autre renseignement sur cet espace de vie, envoyez-nous un mail à lasource@la-fouillade.fr ou contacter la mairie.

L’équipe municipale ne peut que se féliciter d’avoir mené à bout ce projet qui a pris forme et qui peut nous remettre en forme !

Rodez – Une journée d’information sur l’AVC à l’hôpital Jacques-Puel

Santé

Publié le 28/10/2024 à 05:13 https://www.ladepeche.fr/2024/10/28/une-journee-dinformation-sur-lavc-a-lhopital-jacques-puel-12288703.php

La Dépêche du Midi

Les équipes du service de neurologie du centre hospitalier Jacques-Puel et du service de soins médicaux et de réadaptation de l’hôpital intercommunal d’Espalion organisent une grande journée de sensibilisation à l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC), demain, de 9 heures à 16 heures dans le hall du centre hospitalier.

Face à un AVC, chaque minute compte : la rapidité de la prise en charge médicale peut sauver des vies et limiter les séquelles souvent graves. En détectant les signes précocement et en réagissant vite, on augmente considérablement améliorer la prévention. Cependant, beaucoup de gens ignorent encore comment reconnaître les premiers symptômes et réagir efficacement.

Cet événement a ainsi pour objectif d’informer et de sensibiliser le grand public aux signes avant-coureurs, aux facteurs de risque et aux mesures de prévention de l’AVC, qui touche chaque année des milliers de personnes en France. Il sera aussi l’occasion de mettre en lumière tous les acteurs de la filière de prise en soins des patients, depuis les urgences neuro-vasculaires jusqu’au service de rééducation en passant par l’hospitalisation en service de neurologie.

Au programme de cette journée, il y aura des ateliers de prévention : apprendre à reconnaître les symptômes de l’AVC, prévenir sa survenue en connaissant les différents facteurs de risque, et adopter les bonnes pratiques de santé ; des dépistages gratuits avec mesure de la tension artérielle ; la possibilité de connaître les acteurs de la prise en soins tels que les professionnels de santé médicaux et paramédicaux, qui partageront leurs connaissances et expériences pour expliquer leur rôle auprès des patients ; des activités ludiques et pédagogiques avec stands interactifs, quiz et multimédias au service de la santé.

Cet événement est ouvert à tous et gratuit.

Haute Garonne

Manque de soignants : à Saint-Gaudens l’hôpital conseille de contacter le 15 avant de venir aux urgences

Les urgences de l’hôpital seront en accès réduit jusqu’au 30 octobreLes urgences de l’hôpital seront en accès réduit jusqu’au 30 octobre Jal – DDM

La Gazette du Comminges,  Saint-Gaudens,  Haute-Garonne

Publié le 24/10/2024 à 11:36 , mis à jour à 11:40 https://www.ladepeche.fr/2024/10/24/manque-de-soignants-a-saint-gaudens-lhopital-conseille-de-contacter-le-15-avant-de-venir-aux-urgences-12281623.php

Anaïs Juste

l’essentiel

Suite à une pénurie de personnel soignant, le Centre Hospitalier Comminges Pyrénées de Saint-Gaudens conseille de contacter le 15 avant de se rendre aux urgences.

L’hôpital de Saint-Gaudens reste impacté par le manque de soignants, le Centre Hospitalier Comminges Pyrénées a donc fait le choix de réguler la prise en charge des urgences du 27 au 30 octobre. Ainsi les services de l’hôpital recommandent aux commingeois de contacter dans un premier temps le 15 pour toute urgence vitale ou le 116 117 pour toutes demandes médicales. Cette régulation de l’accueil aux urgences et la demande de l’hôpital de passer par le 15 permettront selon l’établissement médical :  » De bénéficier de conseils médicaux au téléphone, d’être réorienté vers un médecin de garde, d’être dirigé vers les urgences de l’hôpital, de faire l’objet de l’envoi d’une équipe médicale sur place ». Bertrand Périn, le directeur de l’hôpital, précise :  » La compréhension de tous et le respect de ces mesures permettent ainsi à tous les patients du territoire de bénéficier d’une prise en charge appropriée à leur état de santé. »

Maladie de Charcot : le conseil départemental de la Haute-Garonne veut être à la pointe sur le suivi des personnes atteintes

Santé,  Haute-Garonne,  Toulouse

Publié le 27/10/2024 à 06:06

https://www.ladepeche.fr/2024/10/27/maladie-de-charcot-le-conseil-departemental-de-la-haute-garonne-veut-etre-a-la-pointe-sur-le-suivi-des-personnes-atteintes-12284181.php

Sébastien Girardel

l’essentiel

Alain Gabrieli, élu du conseil départemental de la Haute-Garonne en charge des personnes handicapées, détaille le suivi mis en place pour accompagner au mieux Denis Baudry, atteint d’une maladie létale à l’état avancé.

À la suite du transfert de son dossier en Haute-Garonne, Denis Baudry, bénéficie désormais d’un suivi renforcé de la part des services départementaux. Alain Gabrieli, vice-président en charge des personnes âgées, des personnes handicapées et de l’accès aux soins, explique les démarches entreprises pour améliorer la prise en charge de l’ancien ambulancier. La MDPH (Maison départementale des personnes handicapées NDLR) est intervenue dès que son cas lui a été signalé.

A lire aussi : « Les animaux reçoivent plus d’attention que nous « … Atteint de la maladie de Charcot, Denis Baudry remporte une première bataille

« M. Baudry était jusqu’au 22 octobre 2024 pris en charge par la MDPH d’un autre département. Dès que nous avons été alertés, nous avons pris immédiatement contact avec lui pour faciliter le transfert de son dossier et réévaluer ses droits », précise Alain Gabrieli. Une équipe pluridisciplinaire a pris en charge l’évaluation des besoins de M. Baudry en se basant sur les référentiels nationaux établis par la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA). En concertation avec les professionnels de santé qui suivent quotidiennement le patient, cette évaluation a permis de déterminer les aides et soutiens nécessaires.
Pour assurer une prise en charge complète et adaptée à domicile, la coordination des soins s’appuie sur plusieurs dispositifs. « La coordination des soins à domicile est le plus souvent assurée par la personne ou sa famille. En cas de difficultés, le dispositif d’appui à la coordination, financé par l’agence régionale de santé, peut être sollicité », explique le conseiller départemental.

A lire aussi : VIDÉO. En fauteuil roulant et sous respirateur, un sénateur atteint de la maladie de Charcot défend une réforme au Sénat et émeut ses collègues

Ce dispositif permet d’accompagner les familles dans l’organisation des soins de proximité, notamment en cas de besoins spécifiques comme la gestion des mucosités et la nutrition entérale, des aspects particulièrement cruciaux pour les malades de Charcot. L’élu souligne également l’importance de l’anticipation dans la prise en charge des maladies neurodégénératives. « Si elles sont signalées par un professionnel de santé, les équipes de la MDPH anticipent les évolutions dans l’évaluation des droits », indique-t-il.

Castanet-Tolosan. Une trentaine d’exposants au service de la santéLes bénévoles du don du sang se félicietnt d’une journée réussie. Photo DDM.Les bénévoles du don du sang se félicitent d’une journée réussie. Photo DDM.

Santé,  Castanet-Tolosan

Publié le 31/10/2024 à 05:12 https://www.ladepeche.fr/2024/10/31/une-trentaine-dexposants-au-service-de-la-sante-12294913.php

Correspondant

l’essentiel

Une journée dédiée à la santé et au bien-être a réuni quelque 28 exposants avec un public nombreux.

Plusieurs entreprises et auto-entrepreneurs se sont donné rendez-vous à Castanet pour une journée Santé, prévention et bien-être. Pour une première expérience d’un événement de grande ampleur, le bilan de cette journée est très positif. Au total, pas moins de 28 exposants étaient présents pour informer et apporter des renseignements au public venu nombreux. Celui-ci a été accueilli dès 10 h 30 par les bénévoles de l’association du BDSCT (association Bénévoles don du sang Castanet-Tolosan).

Conseils et dépistages

Plusieurs représentants ont apporté leurs compétences sur des thèmes relatifs à la santé et au bien-être, la santé mentale (Accord sur mesure, présentation des vidéos et des quiz sur la santé mentale, premiers secours en santé mentale avec Pascal Delmas, l’association GEM Microsillons, Sicoval), la Forme (Les Emul’Sifon, Silver XIII, Sports, Running Yogis, Sports pour tous, Yoga, Randoxygène), l’Alimentaire (Castacroute, Popote, Papote et Potagers ; Cocagne alimen’Terre), le Bien-Etre : des séances de réflexologie avec Fanny Roldan, de massages avec Fabien Coriat, présentation d’outils pour aider à « se sentir mieux » avec Sonia Kotreba naturopathie et gestion du stress, Cindy Ringot C’Eveillance auxiliotherapeute, coach de vie et formatrice, initiation à la sophrologie avec Beatrice Chevalier Thérapeuthe Sophrologue, Solange Fourest Art Thérapeute, Isabelle Touzanne, Reiki, Hypnothérapeute, Nadine Rives, Energéticienne, La Prévention : Portes du Lauragais avec une animation autour des soins, animation et atelier autour de la santé et environnement, qualité de l’air intérieur et extérieur par le Sicoval, CPIE Terres Toulousaines, Sens Actif et Zéro Waste, ADIMEP (CHU Rangueil et IUCT Oncopôle), Association de secouristes, Relais Santé Secours Populaire Médecins bénévoles.

L’équipe santé a proposé des dépistages : visuel, audio, spirométrie, glycémie et a orienté vers une prise en charge adaptée, Dominique Forcet : Conseillère Api Thérapie.

De la petite restauration ( Colibri foodtruck) était sur place pour les petites faims et la buvette du Grenier pour les petites soifs…

Les bénévoles sont particulièrement ravis et fiers d’avoir participé à la belle réussite de cet événement. Les maîtres-mots de la journée ont été convivialité, bienveillance et découverte.

« Un grand bravo à toute l’équipe des bénévoles qui était au top, présente et disponible. Je suis fière, on l’a fait, bravo » renchérit Françoise du BDSCT. Avec de surcroît 10 promesses de don supplémentaires . Rendez-vous est pris pour l’année prochaine.

Le Fousseret. Une cabine de téléconsultation installée à la pharmacie

Nathalie Faur présente la cabine de téléconsultation..  DDM/Photo P.C.Nathalie Faur présente la cabine de téléconsultation.. DDM/Photo P.C.

Santé,  Le Fousseret

Publié le 25/10/2024 à 05:11

https://www.ladepeche.fr/2024/10/25/une-cabine-de-teleconsultation-installee-a-la-pharmacie-12283194.php

La Dépêche du Midi

Pour les patients qui n’ont pas de médecin traitant ou dont le médecin traitant ne peut se rendre disponible rapidement une cabine de téléconsultation est installée depuis une quinzaine de jours dans la pharmacie de Nathalie Faur, place de la Halle, au Fousseret. Son accès se fait par la rue d’Eve et son utilisation se fait aux heures d’ouverture de la pharmacie. Toutefois pour s’en servir il faut s’adresser au personnel de la pharmacie ; un membre de l’équipe vous accompagnera jusqu’à la cabine pour une consultation immédiate avec un médecin généraliste. Pour un rendez-vous avec un spécialiste pneumologue, dermatologue ou gériatre un rendez-vous est nécessaire.

Fonctionnement 

Une fois à l’intérieur de la cabine, après avoir introduit la carte vitale dans le lecteur, le patient doit suivre les instructions qui s’affichent sur l’écran puis communique avec un médecin généraliste en visioconférence qui demande au patient l’objet de sa visite et répond aux questions avant d’établir un diagnostic après avoir reçu les informations que le patient aura transmises avec les différents instruments de contrôle : stéthoscope, tensiomètre, thermomètre, otoscope, oxymètre ou dermatoscope.

Une fois le diagnostic réalisé, le patient reçoit son ordonnance imprimée directement dans la cabine. Cette dernière est ensuite désinfectée entre chaque téléconsultation. L’ensemble des informations échangées entre le patient et le médecin sont strictement confidentielles et personne d’autre n’y a accès.

Le paiement se fait par carte bleue.

Sainte-Foy-d’Aigrefeuille. La commune a investi pour attirer des médecins : opération réussie

Sarah Koncewicz, Gilles Quoique et Marie-Laure Pelfresne devant leurs locaux médicaux.  DDMSarah Koncewicz, Gilles Quoique et Marie-Laure Pelfresne devant leurs locaux médicaux. DDM

Santé,  Sainte-Foy-d’Aigrefeuille

Publié le 24/10/2024 à 05:12

https://www.ladepeche.fr/2024/10/24/la-commune-a-investi-pour-attirer-des-medecins-operation-reussie-12280960.php

Correspondant

Sainte-Foy-d’Aigrefeuille compte désormais trois médecins généralistes contre un seul en 2023. En effet depuis début septembre, Sarah Koncewicz, Gilles Quoique et Marie-Laure Pelfresne ont intégré les locaux acquis et aménagés spécialement à cet effet par la commune. Au début de l’année 2023, la municipalité a décidé d’investir dans un local en construction afin d’y aménager à la base deux locaux médicaux pour finalement en agencer trois.

Plus de 220 000 euros

Une opération d’investissement pour un total de 158 053 € TTC pour les locaux et 69 925 € HT hors étude et maîtrise d’œuvre pour les aménagements intérieurs. Une demande de subvention a été sollicitée auprès du conseil départemental de la Haute-Garonne dans le cadre des contrats de territoires 2024. Une opération sur le court terme et un projet à moyen terme toujours en cours comme le précise Didier Cazeneuve, conseiller municipal délégué aux équipements et bâtiments publics : « Cette initiative d’achat d’un local en 2023 nous a permis d’établir les premiers contacts avec des médecins généralistes. Pouvoir leur proposer, à court terme, des locaux neufs et aménagés spécifiquement pour leur activité nous a permis d’attirer ces professionnels vers notre commune, tout en participant à un projet structurant visant à renforcer l’offre de soins. En concertation avec eux, nous avons défini les aménagements intérieurs optimaux, avec initialement deux cabinets médicaux, puis l’ajout d’un troisième.

Après des travaux réalisés au printemps et durant l’été, les locaux leur ont été livrés début septembre 2024 suite à signature des bails de location. Nous poursuivons également activement notre travail quant à la création d’une maison de santé pluridisciplinaire, des échanges réguliers sont effectués avec plusieurs professionnels de santé ».

Santé en Revélois : Le contrat local de santé est signé et vise à améliorer les soins sur tout le territoire

  • Philippe Péridont, Jérôme Garcia et Didier Jaffre signaient officiellement ce partenariat à l’Espace sport et nature de Saint-Ferréol.Philippe Péridont, Jérôme Garcia et Didier Jaffre signaient officiellement ce partenariat à l’Espace sport et nature de Saint-Ferréol. Photo DDM – Sophie Ménard

Santé,  Revel,  Haute-Garonne

Publié le 01/11/2024 à 17:57 https://www.ladepeche.fr/2024/11/01/sante-en-revelois-le-contrat-local-de-sante-est-signe-et-vise-a-ameliorer-les-soins-sur-tout-le-territoire-12293634.php

Sophie Menard

l’essentielLa communauté de communes du bassin revélois, Aux sources du canal du Midi, a signé ce mardi 29 octobre un Contrat Local de Santé avec l’Agence régionale de santé et différents partenaires. Ce contrat dresse une feuille de route des actions prioritaires à mener sur le territoire en matière de soins.

Cela fait plusieurs mois que les élus de l’intercommunalité ont fait de la santé un axe prioritaire. Au vu des besoins de la population, de la difficulté d’accès aux soins pour certaines populations, de l’enjeu de la santé mentale et bien d’autres sujets, prendre le problème à bras-le-corps semblait incontournable.

Ce mardi 29 octobre, l’intercommunalité et l’Agence régionale de santé (ARS) de l’Occitanie signaient un Contrat Local de Santé (CLS), destiné à offrir une meilleure offre de santé pour tous sur le territoire.

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Les axes prioritaires

Les signataires du Contrat ont rappelé que la feuille de route tracée par le document découlait directement des attentes des élus, des professionnels de santé et de la population. Parmi celles-ci, l’accent sera mis sur le maintien à domicile, l’accès aux soins pour tous, la santé mentale et environnementale, ainsi qu’une meilleure coordination des acteurs du médico-social.

« Si nous ne prenons pas les bonnes décisions aujourd’hui, les 7 millions d’habitants de l’Occitanie d’ici 2040 nous en voudront », projetait Didier Jaffre, directeur général de l’ARS Occitanie. « À travers ce contrat local de santé, nous pourrons préserver cette qualité de vie en matière de santé. »

Didier Jaffre insiste aussi sur les projets en cours ou réalisés : la maison médicale à Saint-Félix-Lauragais, le centre municipal de santé, la maison sport santé… « Il faut impérativement y intégrer la santé mentale, un des axes du Contrat », estimait-il.

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Philippe Péridont, directeur du centre hospitalier intercommunal de Catres-Mazamet et du centre hospitalier de Revel, s’est réjoui de voir le nombre d’élus présents pour l’événement. « La santé n’est pas une prérogative des maires, et pourtant ici c’est un projet collectif. »

Quant à Jérôme Garcia, délégué intercommunal, il souligne que le Contrat Local de Santé rassemble 64 partenaires. « Les charges liées à la santé ne doivent pas être considérées comme des dépenses, mais comme des investissements », martèle celui qui est également médecin. « Ce Contrat est le point de jonction entre des acteurs de santé dévoués, mais parfois isolés, et l’Agence de santé, en s’appuyant sur la communauté de communes. »

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Maintenant, chacun devra plancher en commun sur les actions concrètes à réaliser pour préserver la santé de tous.

Un engagement pour le don d’organes

L’intercommunalité annonçait ce jour-là que ses 28 communes devenaient « Villes ambassadrices du don d’organes ». Certains auront sûrement remarqué les nouveaux panneaux à l’entrée des villes et villages.

La signature du CLS était suivie d’une conférence sur le don d’organes, en présence de l’équipe dédiée de l’hôpital de Castres, et de témoignages émouvants.

Laurent Hourquet, président de la communauté de communes, excusée ce jour-là, rappelle l’importance de ce sujet. « Au vu de l’actualité récente aux États-Unis, beaucoup de Français se sont inscrits sur le registre des refus de don d’organes », regrette l’élu.

Un Américain considéré comme mort s’est en effet réveillé alors qu’on allait lui prélever ses organes. Le corps médical français rappelle qu’une telle situation n’est pas possible en France. Mais, qu’importe, l’événement a semé la panique. Or, le don d’organes sauve des vies, alors que « nous manquons cruellement de dons », rappelait Didier Jaffre, directeur de l’ARS Occitanie.

GERS

Arrivée d’une pédiatre à la maison de santé de Lectoure

Le docteur Faten Tinsa-Tarbouriech.Photo ville de Lectoure.Le docteur Faten Tinsa-Tarbouriech.Photo ville de Lectoure.

Santé,  Lectoure

Publié le 27/10/2024 à 05:11

Correspondant

La maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) du bassin du Lectourois a annoncé l’arrivée prochaine du docteur Faten Tinsa-Tarbouriech, médecin spécialisé en pédiatrie. Elle s’installera début novembre au 3, rue Alsace-Lorraine, à Lectoure.

Riche d’une expérience de plus de vingt ans en clinique et en hôpital et d’une formation spécialisée en pneumologie pédiatrique et allergie respiratoire, le docteur Faten Tarbouriech assurera des consultations de pédiatrie générale mais aussi des consultations spécialisées en exploration fonctionnelle respiratoire et allergologie. Les prises de rendez-vous se feront essentiellement sur Doctolib.

Cette installation vient renforcer l’équipe et l’offre de soins, déjà bien structurées sur ce territoire (médecins généralistes, ophtalmologue, orthophoniste, pédo-psychiatre, sage-femme, dentistes, biologiste, infirmiers libéraux, pharmaciens, podologue, diététicienne, psychologues, kinésithérapeutes et infirmière diplômée d’Etat Asalée).

L’arrivée d’une pédiatre, qui plus est, spécialiste en pneumologie et allergie respiratoire, consolide le pôle mère-enfant de la MSP.

Le travail réalisé autour de l’attractivité de ce territoire lectourois, lancé il y a plusieurs années par les professionnels de santé et appuyé par les élus et partenaires institutionnels, porte ses fruits. Cette installation en appellera d’autres dans les prochains mois, en 2025.

La cour régionale des comptes et le centre hospitalier d’Auch

Communiqué de presse

Montpellier, le 18 octobre 2024

https://www.ccomptes.fr/fr/publications/centre-hospitalier-dauch-en-gascogne-gers

Centre hospitalier d’Auch en Gascogne (Gers)


La chambre régionale des comptes a procédé au contrôle du centre hospitalier (CH) d’Auch situé dans le département du Gers sur les exercices 2018 et suivants.
Cet établissement, entièrement tourné vers un projet ambitieux de réhabilitation-extension de 165 M€, devra redynamiser son activité et fidéliser son personnel, afin d’assurer son redressement financier.
Une activité faiblement dynamique qui s’appuie sur les ressources du CHU de Toulouse
Alors même qu’il doit dégager des recettes complémentaires pour contribuer au financement de sa prochaine opération immobilière de réhabilitation-extension, son activité est actuellement peu dynamique en raison du faible nombre de médecins spécialistes présents et de l’attractivité des établissements de l’agglomération toulousaine. Même si ces coopérations sont de nature différente, le CH a des liens plus étroits avec le CHU de Toulouse qu’avec les hôpitaux locaux, dont les mutualisations de services pourraient être davantage développées au sein du groupement hospitalier de territoire.(1)
Des enjeux forts pour la gestion des personnels dans la perspective du nouvel établissement
Les ressources humaines de l’établissement sont marquées par un nombre conséquent de postes vacants ainsi que par un absentéisme et un déficit en personnel médical importants.
Le nouvel hôpital une fois rénové devra relever ces enjeux d’attractivité et de fidélisation.
Proposer une offre de soins adaptée avec des équipements performants à même d’attirer les praticiens, ainsi que des services d’accueil de qualité pour les patients, seront des conditions à remplir pour permettre au CH d’assurer pleinement les services d’un établissement pivotau sein du territoire. A défaut, la continuité de son activité serait essentiellement orientée sur des soins de proximité, articulée directement avec le CHU de Toulouse.


1 Le CH d’Auch est l’établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) du Gers, créé en juin 2016, et est composé de 10 établissements que sont les hôpitaux de Condom, Gimont, Mauvezin, Mirande, Vic-Fezensac, Lombez-
Samatan, Nogaro et Auch, le CH spécialisé du Gers et l’établissement public de santé de Lomagne.
Un déficit financier structurel et de faibles marges de manœuvre
Le projet de réhabilitation-extension, évalué à 165 M€, devra être réalisé grâce à des aides financières plafonnées à 142 M€ et à un plan de redressement interne ambitieux indispensable à la soutenabilité de l’opération. Cependant, ce plan repose sur des données financières dont la fiabilité comptable n’est pas assurée. La création d’un service performant de contrôle de gestion constitue un enjeu majeur pour permettre à l’établissement de disposer de données fiables et de prévisions budgétaires crédibles, autant d’éléments pour améliorer son pilotage.
Par ailleurs, sa situation financière présente un déficit structurel, l’empêchant de dégager un autofinancement de nature à contribuer au financement de ses investissements. Sa trésorerie est structurellement négative et le délai de paiement légal vis-à-vis des créanciers n’est pas souvent respecté. Le CH, qui devra emprunter 23 M€ pour sa réhabilitation-extension, est conscient de ces difficultés. Les mesures, indispensables au financement du projet, restent à mettre en place.

Commentaire Dr Jean Scheffer

Comment une cour régionale des comptes peut elle envisager q’un centre hospitalier chef lieu de département devienne un centre de soins non programmés ?

Pour palier au manque d’attractivité des postes de médecins hospitaliers je propose la mise en place très rapide du « Clinicat-Assistanat pour tous » de 2 à 3 ans, obligatoire pour tous les futurs généralistes et spécialistes.

Ce dernier aurait l’avantage simultanément de palier à court terme au manque de praticiens quel que soit le lieu d’exercice ou la spécialité (PMI, crèches, médecine scolaire, médecine du travail, pénitentiaire, santé publique , hôpitaux psychiatriques, CMP,…).

Hôpital d’Auch – Un déficit médical aux Urgences

Les Urgences font face à un déficit médical. DDM ill S.L.Les Urgences font face à un déficit médical. DDM ill S.L.

Santé

Publié le 31/10/2024 à 05:11

https://www.ladepeche.fr/2024/10/31/un-deficit-medical-aux-urgences-12294826.php

Correspondant

À compter du 1er novembre, le centre hospitalier d’Auch doit faire face à un déficit médical surajouté au sein du service des Urgences, a indiqué ce 30 octobre l’établissement dans un communiqué. Ainsi, « l’hôpital se doit d’adapter la prise en charge des patients et a donc pris les mesures suivantes pour garantir les soins d’urgences aux patients ».

Tout d’abord, l’appel du « 15 » avant toute admission aux urgences, les jours où il n’y a qu’un médecin aux urgences. Ensuite, les patients se présentant et ne nécessitant pas de prise en charge en urgence seront réorientés. Ensuite, pour l’Unité d’hospitalisation de courte durée, le Dispositif d’appui à la coordination et de l’hospitalisation à domicile, ainsi que les services d’hospitalisation du centre hospitalier et les hôpitaux locaux seront sollicités.

Des mesures prises par le CH afin d’assurer la qualité des soins et la sécurité.

« La filière de soins est assurée »: le service d’oncologie maintenu dans le Gers, le spécialiste déjà en exercice

De nouveaux patients pourront être reçus au centre hospitalier.De nouveaux patients pourront être reçus au centre hospitalier. DDM – ARCHIVES B.C.

Cancer,  Santé,  Société

Publié le 11/10/2024 à 06:38 https://www.ladepeche.fr/2024/10/11/la-filiere-de-soins-est-assuree-le-service-doncologie-maintenu-dans-le-gers-le-specialiste-deja-en-exercice-12251731.php

Salomé Dubart

l’essentielLe service d’oncologie du centre hospitalier d’Auch, dans le Gers, a remplacé le départ du docteur Salignon. Le docteur Jounblat, déjà en exercice, assure la continuité de la filière de soins.

Le service d’oncologie est maintenu. Il y a quelques semaines, le départ du docteur Salignon, praticienne oncologue en poste au centre hospitalier d’Auch, dans le Gers, au 1er novembre 2024, laissait planer l’inquiétude sur l’avenir du service.

La prise en charge oncologique est pluridisciplinaire. L’absence d’un oncologue ne signifie pas l’absence de prise de charge. « La cancérologie, ce n’est pas une affaire de l’oncologue uniquement, c’est une affaire multi médecins : cela va du médecin traitant jusqu’à un ensemble de médecins pluridisciplinaires », soulignait le docteur Vaillant, hématologue et président de la commission médicale d’établissement du centre hospitalier d’Auch.

A lire aussi : « Personne ne sera abandonné » : le Gers s’apprête à perdre le dernier oncologue de son département

Malgré une pluridisciplinarité de la filière oncologie, un tel départ inquiétait sur la prise en charge de nouveaux patients. « La direction souhaite rassurer les nouveaux patients sur le fait qu’un oncologue est en mesure d’assurer la filière de soins. Les nouvelles prises en charge seront dans la mesure du possible effectuées sur le centre hospitalier d’Auch et, à défaut, orientées vers d’autres établissements de santé ».

Un oncologue déjà en exercice

En effet, aux côtés du docteur Salignon, exerce le docteur Jounblat, oncologue. « Il a toutes les compétences requises pour prendre en charge les patients d’oncologie, et attend son numéro RPPS », précise l’hôpital. Il s’agit en réalité d’un numéro unique et permanent, délivré par le conseil de l’Ordre des médecins, qui répertorie les informations du professionnel de santé lors de sa première inscription à l’Ordre.

« Pour autant, le docteur Jounblat exerce dans notre hôpital. Nous sommes dans une continuité de fonctionnement. La filière de soins est assurée. » De nouveaux patients pourront également être reçus au centre hospitalier. Enfin, le processus recrutement se poursuit activement afin de trouver de nouveaux spécialistes.

La filière de soin maintenue

Lorsqu’il y a institution d’un cancer, l’oncologue médical « arrive après ». « Il faut avoir une preuve, c’est pour ça que la cancérologie se fait avec des spécialistes d’organes, explique le docteur Vaillant. Il faut d’abord prouver le diagnostic, intervient ensuite, ou non, la chirurgie, puis une discussion de concertation pluridisciplinaire est faite. »

Si un « projet thérapeutique » est décidé, alors un oncologue est adressé au patient afin de dispenser des traitements « chimiothérapie, thérapie ciblée, immunothérapie, etc. Pour ce que j’appelle les cancers solides, hors maladies du sang », souligne le docteur. Au centre hospitalier d’Auch, la prise en charge des patients atteints de cancers est donc toujours assurée par les spécialistes d’organes, puis par l’oncologue Jounblat.

« Ça bouge, il y a des réflexions » : quel avenir pour l’ancienne clinique de Gascogne d’Auch ?

ABONNÉS

En mars 2023, la clinique de Gascogne fermait ses portes, depuis la nature a un peu repris le dessus.En mars 2023, la clinique de Gascogne fermait ses portes, depuis la nature a un peu repris le dessus. DDM – SEBASTIEN LAPEYRERE

Santé,  Immobilier,  Urbanisme – Aménagement

Publié le 01/11/2024 à 07:01

https://www.ladepeche.fr/2024/11/01/ca-bouge-il-y-a-des-reflexions-quel-avenir-pour-lancienne-clinique-de-gascogne-dauch-12290579.php

A.B

l’essentielDepuis sa fermeture en mars 2023, l’ancienne clinique de Gascogne, située à Auch, reste inoccupée. Les spéculations vont bon train quant à son devenir et son actuel propriétaire. Mise au point.

Quel sera le sort des locaux de l’ancienne clinique de Gascogne à Auch ? C’est la question que beaucoup se posent. Le mystère persiste alors que la nature reprend peu à peu ses droits au 55 avenue Sambre et Meuse. Au bout de l’allée, des traces laissent deviner le passage de quelques curieux.

Quelques graffitis épars décorent les murs. Rien de bien méchant. De l’extérieur, les bâtiments sont intacts, aucune dégradation à signaler. L’herbe a poussé et pour cause, depuis plus d’un an, la clinique affiche porte close. À présent, une entreprise spécialisée en sécurité surveille les entrées. Les caméras sont rivées sur les portes qui portent encore les traces des activités passées.

A lire aussi : « Le déni a laissé la place à la sidération » : un an après la fermeture de la clinique de Gascogne, patients et personnels restent amers

Cessation des paiements, liquidation et redressement judiciaire puis fermeture : la dette écrasante et le déficit abyssal ont finalement ruiné le gestionnaire des lieux, Clinavenir. Sans compter le loyer astronomique que la polyclinique devait assumer, s’élevant à près d’un million d’euros, taxes comprises. Environ une centaine de membres du personnel, employés administratifs, membres du staff technique, de l’équipe soignante et une trentaine de médecins se retrouvent sur le carreau. Certains ont pu rebondir tandis que l’établissement reste vacant.

Un nouveau propriétaire : Praemia Healthcare

Jusqu’en 2017 encore, la clinique, aux mains du groupe Elsan, leader de l’hospitalisation privée en France, était propriétaire de ses murs. Elle cédera finalement l’établissement à Icade Santé, une filiale du groupe Icade dont la Caisse des dépôts est actionnaire et qui louait les murs au gestionnaire. Mais au moment de la fermeture, en mars 2023, Primonial Reim, rebaptisée Praemia Reim, a conclu la première phase de l’acquisition de la participation d’Icade dans Icade Santé pour un montant de 1,4 milliard d’euros.

Les lieux sont sécurisés et surveillés.
Les lieux sont sécurisés et surveillés. DDM – SEBASTIEN LAPEYRERE

Sa filiale, Praemia Healthcare, spécialiste en gestion de patrimoine immobilier santé, est à ce jour propriétaire de 160 établissements santé et médico-sociaux qui sont loués à des opérateurs (Elsan, Clarian, Ramsay santé). Dans la région, ce mastodonte du secteur possède 26 établissements, dont la polyclinique de Gascogne et ses 7 514 m².

Au 31 décembre 2023, la structure, qui assurait 60 % de l’activité chirurgicale du département, était toujours en attente de restructuration. C’est, du moins, ce qu’affirme Praemia Healthcare dans son rapport annuel l’an passé.

Pour l’heure, aucun projet n’est arrêté concernant l’avenir des lieux.
Pour l’heure, aucun projet n’est arrêté concernant l’avenir des lieux. DDM – SEBASTIEN LAPEYRERE

Maison de retraite, nouvelle clinique, centre médico-social : qu’est ce qui remplacera la clinique ? À Auch, les rumeurs vont bon train. « Je sais que ça bouge et qu’il y a des réflexions. Depuis quelque temps, il est question de relancer un projet. Mais pour l’heure il n’y a rien de précis », a réagi le maire d’Auch, Christian Laprebende.

Ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’hui, le bâtiment reste aux mains de Praemia Healthcare, une information confirmée par la société. En Occitanie, cette dernière ne possède pas moins d’une vingtaine d’etablissement dédié à la santé.

Seulement, selon le dernier rapport de ce spécialiste de l’investissement immobilier, les locaux de l’ancienne clinique de Gascogne reste bien les seuls de la région a ne pas 

Le « Mammobile » part à la rencontre des Gersoises pour rendre plus accessible le dépistage du cancer du sein

Le mammobile va parcourir le département pour le dépistage du cancer du sein.Le mammobile va parcourir le département pour le dépistage du cancer du sein. Photo CD32

Santé,  Cancer,  Gers

Publié le 01/11/2024 à 11:56

https://www.ladepeche.fr/2024/11/01/le-mammobile-part-a-la-rencontre-des-gersoises-pour-rendre-plus-accessible-le-depistage-du-cancer-du-sein-12297194.php

La rédaction du Gers

l’essentielFace à la trop faible participation au dépistage du cancer du sein, un « Mammobile » a été lancé par le conseil départemental, avec le soutien de l’ARS. Ce dispositif est une unité mobile de mammographie qui sillonnera le département dès ce lundi 4 novembre pour rendre le dépistage plus accessible à toutes.

Le taux de dépistage pour le cancer du sein dans le Gers est l’un des plus élevés de la région. Il « est de 61,6 % », mais « avec des taux bien inférieurs dans certaines communautés de communes », assure Didier-Pier Florentin, délégué départemental de l’Agence régionale de Santé (ARS).

A lire aussi : ENTRETIEN. Octobre rose : « Le besoin en sensibilisation est plus prégnant qu’avant », alerte la présidente de la Ligue contre le cancer du Gers

Alors, pour « rendre le dépistage du cancer du sein plus accessible à toutes les femmes, où qu’elles se trouvent dans le département », explique Philippe Dupouy, le conseil départemental, avec le soutien de l’ARS, lance le « Mammobile », une unité mobile de mammographie qui sillonnera le département dès ce lundi 4 novembre. Les Gersoises âgées de 50 à 74 ans pourront y réaliser une radiographie et une palpation mammaire. Le dispositif sera piloté par des manipulateurs radio ainsi que par des médecins et sages-femmes du Centre départemental de santé et du Centre de santé sexuelle.

Le circuit du « Mammobile »

La première semaine des mois de novembre et décembre, le « Mammobile » circulera donc sur les routes du département. Ces prochains jours, il sera : le 4 novembre à la salle des fêtes de Valence-sur-Baïse de 10 heures à 13 heures et de 14 h 30 à 17 h 30 ; le 5 novembre sur la place du bataillon de l’Armagnac à Eauze, de 9 h 30 à 13 heures et de 14 h 30 à 17 h 30 ; le 6 novembre sur la place des Arènes de Plaisance-du-Gers, de 9 h 30 à 13 heures et de 14 h 30 à 17 h 30 ; le 7 novembre, à l’Hôtel du département à Auch, de 9 h 30 à 13 heures et de 14 h 30 à 17 h 30.

A lire aussi : VIDÉO. « C’est un rendez-vous avec soi-même »: une spécialiste gersoise explique l’autopalpation

En décembre, le circuit est le suivant : le 2 décembre, sur la place Odile Lannelongue de Castéra-Verduzan, de 9 h 30 à 13 heures et de 14 h 30 à 17 h 30 ; le 3 décembre, sur la place Parisot, de 9 h 30 à 13 heures et de 14 h 30 à 17 h 30 ; le 4 décembre, sur le parking de la salle André-Beaudran de Mirande, de 9 h 30 à 13 heures et de 14 h 30 à 17 h 30 ; le 5 décembre, à Riscle (lieu à confirmer), de 9 h 30 à 13 heures et de 14 h 30 à 17 h 30.Les dépistages sont réalisés uniquement sur rendez-vous au 05 32 48 00 05. Ce dispositif est réservé aux femmes âges de 50 à 74 ans qui n’ont pas eu recours à une mammographie depuis deux ans.

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« La filière de soins est assurée »: le service d’oncologie maintenu dans le Gers, le spécialiste déjà en exercice

Stands et ateliers étaient proposés à la journée Santé et Prévention à Vic-Fezensac

ABONNÉS

Une randonnée a emmené les marcheurs dans la campagne vicoise.DDM Guy Castagna.Une randonnée a emmené les marcheurs dans la campagne vicoise.DDM Guy Castagna.

Santé,  Vic-Fezensac

Publié le 29/10/2024 à 16:50 https://www.ladepeche.fr/2024/10/29/stands-et-ateliers-etaient-proposes-a-la-journee-sante-et-prevention-a-vic-fezensac-12291760.php

Correspondant

l’essentiel

La 2e édition de la journée Santé et Prévention a réuni un nombreux public autour de stands et d’ateliers à Vic-Fezensac.

La 2e édition de la journée Santé et Prévention qui s’est tenue à Vic-Fezensac le 19 octobre dernier a connu des nouveautés et le public a été conquis. Comme l’an dernier et malgré le temps pluvieux, la randonnée au profit d’ »Octobre rose » a accueilli les plus courageux sur un parcours de 9.5 km.

En parallèle, de nombreux stands et ateliers étaient proposés au sein de la salle polyvalente. Les personnes présentes ont ainsi pu assister à une conférence sur la prévention des cancers masculins et féminins, participer aux ateliers mémoire et nutrition ou être initié aux gestes qui sauvent.

Le yoga du rire, proposé pour la 1re fois, a également rencontré son public.

Activités ludiques, dépistages

Tout au long de la journée, des activités ludiques ont permis au public de se mettre en situation et d’échanger directement avec les professionnels sur les habitudes alimentaires, la pratique sportive ou de montrer des gestes simples d’autopalpation dans le cadre de la prévention du cancer du sein.

Sur la journée, les dépistages des capacités fonctionnelles et cognitives dans le cadre du programme Icope (soins intégrés pour les personnes âgées) ont pu être réalisés ou reconduites pour ceux ayant déjà participé à cette évaluation l’an dernier.

2 chèques de 500 €

Le Crédit Agricole et Vic Kiosque ont profité de la présence de Nadia Benoit, présidente départementale de La Ligue contre le cancer du Gers, pour lui remettre chacun un chèque de 500 € au profit de son association.

Dans le cadre d’ »Octobre rose », la ligue et ses bénévoles ont tenu un stand de pâtisseries maison et de goodies dont les profits ont été intégralement reversés à cette cause. La pause repas a régalé les papilles, au rythme des danses endiablées proposées par l’association El Andalus qui, le soir même, animait une soirée au profit d’ »Octobre rose ». Bénévoles, professionnels et commerçants du territoire se sont impliqués dans l’organisation de cette journée ; par leur présence ou leurs dons, ils ont œuvré à la réussite de cette animation.

Gers: Arnaud Bergé vient d’être recruté en tant que référent santé et accueil inclusif départemental (application de la loi Norma pour toutes les crèches)

Arnaud Bergé, nouvelle recrue du GEGG. au poste stratégique de RSAIArnaud Bergé, nouvelle recrue du GEGG. au poste stratégique de RSAI DDM

Santé,  Gimont,  Gers

Publié le 29/10/2024 à 17:01 https://www.ladepeche.fr/2024/10/29/arnaud-berge-vient-detre-recrute-en-tant-que-referent-sante-et-accueil-inclusif-departemental-12291439.php

Correspondant du Gers

l’essentiel

Le Groupement d’employeurs Gers en Gascogne vient d’annoncer l’embauche récente d’Arnaud Bergé, nouveau référent santé et accueil inclusif départemental (RSAI).

Arnaud Bergé vient de rejoindre le territoire en tant que référent santé et accueil inclusif départemental. Il s’agit d’un poste désormais imposé par la loi Norma pour toutes les crèches, pour un certain volume d’heures selon la taille de la structure.

Devant les difficultés de recrutement à ce poste à temps partiel rencontrées par les crèches et les territoires, la Caf du Gers a pris l’initiative d’envisager ce poste de façon mutualisée et de le financer. C’est dans ce contexte que la caisse d’allocations familiales du Gers a décidé de s’appuyer sur le Groupement employeurs Gers enGascogne (GEGG), expert du temps partagé, pour porter le contrat et en assurer la gestion.

Ce poste mutualisé, unique en France pour l’instant, est à caractère expérimental pour une durée de 18 mois, mais a vocation à se pérenniser en CDI.

Présentation officielle

Le RSAI veille à l’inclusion des enfants à besoins spécifiques dans les EAJE et à l’accompagnement de leurs familles en harmonisant les pratiques sur l’ensemble du département. Ce poste permet de former les équipes, de coordonner les interventions avec les professionnels de santé, et de garantir la mise en place des protocoles sanitaires.

Grâce à cette approche départementale, les actions sont homogénéisées, assurant un suivi cohérent et équitable des enfants et un soutien renforcé pour les familles. Vendredi 11 octobre, lors d’une journée réunissant les directrices des crèches du Gers, animée par la Caf et en présence de la PMI, Arnaud Bergé a été officiellement présenté. À cette occasion, 3 groupes de travail ont été formés pour définir et calibrer les trois niveaux d’intervention du RSAI départemental.

Cette initiative unique représente une avancée majeure pour les crèches du Gers, les familles et les enfants.

Les P’tits doudous de Figeac : les soignants créent une association pour rassurer les enfants opérés à l’hôpital

Des soignantes figeacoises à l’origine de l’association locale "Les P’tits doudous" ont reçu le soutien de Shadow’s Life a dream de Capdenac-Gare.Des soignantes figeacoises à l’origine de l’association locale « Les P’tits doudous » ont reçu le soutien de Shadow’s Life a dream de Capdenac-Gare. DR

Associations,  Hôpital,  Lot

Publié le 23/10/2024 à 18:01

https://www.ladepeche.fr/2024/10/23/les-ptits-doudous-de-figeac-les-soignants-creent-une-association-pour-rassurer-les-enfants-operes-a-lhopital-12279827.php

Audrey Lecomte

l’essentielÀ Figeac, les blouses blanches s’engagent pour les enfants opérés. Les soignantes du bloc opératoire de l’hôpital de Figeac unissent leurs énergies au sein de l’association « Les P’tits doudous » dont l’objectif est d’améliorer le vécu des jeunes patients qui doivent subir une intervention.

Depuis plusieurs mois, des soignants de l’hôpital de Figeac travaillent sur une opération un peu spéciale qui leur tient particulièrement à cœur : la création de l’association locale « les P’tits doudous ». Hébergée au sein du centre hospitalier, la structure indépendante est une antenne du réseau national fondé en 2011 à Rennes. Il compte aujourd’hui 140 associations réparties dans toute la France mais seulement trois existent en Occitanie, à Toulouse, à Montpellier et désormais à Figeac.

Dans la sous-préfecture lotoise, l’initiative a été lancée par des infirmières et aide-soignantes du bloc opératoire, soucieuses d’accompagner au mieux les enfants opérés et leurs familles. Environ 170 jeunes patients sont opérés chaque année à Figeac. « L’idée est venue en 2022, suite à un appel à projet dans le cadre de la qualité de vie au travail. Deux collègues qui venaient d’autres régions et qui connaissaient l’association nous ont parlé des « P’tits doudous ». On les a contactés et on s’est lancé » retrace Valérie Lavergne, présidente de la nouvelle association figeacoise. Au sein du service, une équipe motivée l’épaule dans la mise en œuvre de ce projet collectif : Caty Labro, Laura Barthe, Aurélie Boudou, Aurélie Dénégri et Claire Lemille s’impliquent dans l’aventure. « Nous sommes déjà une dizaine de membres, c’est vraiment un projet commun, une belle chaîne d’entraide. Tout le monde est volontaire : les soignants du service mais aussi les secrétaires, les brancardiers et aussi les anesthésistes qui donneront les kits aux patients » explique la présidente.

Une action utile en faveur des familles et de l’environnement

Le principe des « P’tits doudous » est de pouvoir distribuer différents supports explicatifs et ludiques aux jeunes patients âgés de 2 à 10 ans avant leur opération, dans le but de dédramatiser l’événement et de faciliter la prise en charge de l’équipe médicale. « On a différents moyens pour améliorer le vécu des enfants qui doivent être opérés à l’hôpital, faire baisser leur anxiété et celle de leurs parents : des doudous qui sont comme une récompense pour leur courage, des gommettes qui vont leur permettre de décorer le masque d’anesthésie, des kits avec des livrets retraçant le parcours de l’enfant au bloc et même des tablettes interactives. L’association nous en a offert deux pour démarrer » souligne Valérie Lavergne. Les P’tits doudous de Figeac peuvent déjà compter sur la solidarité du territoire grâce à des premiers dons d’Audio 2000 et de l’association Shadow’s Live a dream de Capdenac-Gare.

Une partie du bureau de l’association Les P’tits doudous de Figeac, Laura Barthe, Aurélie Boudou, Valérie Lavergne et Caty Labro.
Une partie du bureau de l’association Les P’tits doudous de Figeac, Laura Barthe, Aurélie Boudou, Valérie Lavergne et Caty Labro. DDM – A.L.

Autre bienfait de cette association : une action écoresponsable engagée en faveur du recyclage de certains déchets du bloc opératoire pour récolter des fonds. « On valorise les lames de laryngoscope en inox. On a passé une convention avec l’hôpital et on va travailler avec l’entreprise Decons basée à Villefranche-de-Rouergue qui va récupérer le matériel après décontamination. Cela représente environ 2000 lames par an ». De nombreux autres projets sont d’ores et déjà en préparation. L’association espère pouvoir acheter prochainement des stickers pour égayer le bloc opératoire, une draisienne pour occuper les jeunes patients et même un casque de réalité virtuelle pour leur offrir un moment d’évasion lors de leur passage à l’hôpital.

A lire aussi : Florence Grellet est la nouvelle directrice du centre hospitalier de Figeac

Lot-et-Garonne

Clinique St Hilaire Agen – Un robot chirurgical de génie qui prolonge la main et l’œil

Une console où s’installe le chirurgien, un chariot de bras articulés avec caméras et instruments et un écran vidéo pour que l’équipe chirurgicale suive avec précision l’intervention. Photo Morad Cherchari.Une console où s’installe le chirurgien, un chariot de bras articulés avec caméras et instruments et un écran vidéo pour que l’équipe chirurgicale suive avec précision l’intervention. Photo Morad Cherchari.

Santé

Publié le 26/10/2024 à 05:14

https://www.ladepeche.fr/2024/10/26/un-robot-chirurgical-de-genie-qui-prolonge-la-main-et-loeil-12285712.php

C.St-. P

l’essentiel

Un robot de chirurgie mini-invasive a été acquis par la clinique Elsan et mis en service. Il s’inscrit dans une stratégie d’excellence thérapeutique au service des patients et des professionnels. Un préalable gage d’attractivité pour les futurs chirurgiens.

C’est décrit comme une révolution et inédit en Lot-et-Garonne, la clinique Esquirol – Saint-Hilaire à Agen vient de se doter d’un robot chirurgical dernière génération, le Da Vinci X mis au point par le leader mondial et pionnier des technologies de soins mini invasifs. à savoir, le laboratoire « Intuitive » sous bannière californienne et présent en France depuis 20 ans. Ce robot qui représente un investissement de 1,4 million d’euros, a nécessité également l’acquisition d’un stérilisateur basse température pour traiter ses optiques.

Plus de 270 robots assistés ont ainsi été déployés en France dont Agen. Cette technologie de pointe était attendue avec impatience par les équipes médicales de la clinique qui sont encours de formation, infirmière de bloc opératoire en binôme avec le chirurgien et anesthésiste compris.

Geste chirurgical amplifié

Grâce à ce nouveau dispositif, le chirurgien bénéficie d’une vision améliorée et a ainsi un geste chirurgical plus précis, amplifié en termes de portée et de directions. Un robot jugé obligatoire, nécessaire dans une chirurgie d’avenir. La chirurgie par robot assistée permet un prolongement de la main et des yeux du praticien. Il va être très vite utilisé par des chirurgiens de trois spécialités de l’établissement pour de nombreux types d’interventions urologiques, digestives et thoraciques. « La clinique a une position très forte sur la chirurgie carcinologique et elle est la seule à intervenir en chirurgie urologique et thoracique dans le Lot-et-Garonne », souligne Lionel Combes, directeur de la clinique Esquirol-Saint-Hilaire et Calabet.

Six premières interventions assistées de ce robot ont déjà eu lieu notamment en urologie. S’agissant de la chirurgie bariatrique (forme grave d’obésité), le chirurgien Damien Louis voit techniquement une révolution dans des zones difficiles à atteindre, avec la possibilité de sutures directes et moins d’hématomes, mais aussi un atout en cancérologie digestive, en cancers colorectaux, et au plus près des dissections nerveuses.

Le Dr Lucia Mazzoni, chirurgien thoracique et cardiovasculaire, explique que l’appui sera précieux en matière de cancer du poumon pour atteindre la plèvre, des lésions dans des cavités, procéder au curage ganglionnaire « et aller plus loin dans la gestuelle. Le robot va supplanter les autres techniques ».

8 chirurgiens formés à terme

Trois chirurgiens sont opérationnels et cinq autres sont appelés à se former. « Comme c’est le seul robot entre Toulouse et Bordeaux, des patients du Gers, du Tarn-et-Garonne et des Landes pourront avoir aussi accès à cette chirurgie, indique Lionel Combes. Cette avancée technologique permet d’étoffer notre plateau technique pour offrir des soins de pointe aux patients de notre territoire et ainsi réduire les inégalités géographiques, et plus particulièrement sur la filière cancérologique ; et être compétitif pour faciliter les recrutements médicaux de demain. » Le Dr Xavier Cuvillier, chirurgien urologue, rappelle que la Nasa s’est servie de cette chirurgie de pointe. Pour lui après la cœlioscopie, le robot est indispensable dans la chirurgie de la prostate, du rein, de la vessie, mais aussi en gynécologie. « Un robot multidisciplinaire mais dont l’outillage revient à 600 euros de dépassement d’honoraires par intervention ». Aussi pour aider les patients sous CMU ou ACS qui n’auront pas accès à ce type d’intervention, une association de mécénat robotisé a été créée afin de lever des fonds auprès d’industries de la région, a-t-il stipulé. 

À l’intérieur du corps

Ce robot ouvre la voie à la chirurgie de pointe mini-invasive, et permet de réaliser des interventions complexes de chirurgie ablative et reconstructive. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas le robot qui opère. Assis derrière la console de commande (installée à côté du patient), le médecin contrôle à distance le robot à l’aide de 4 bras articulés et d’une caméra binoculaire, haute définition. Il utilise une manette, dont les mouvements sont reproduits par le robot, en filtrant les gestes parasites (tremblements par exemple). Avec leurs 7 degrés d’articulation, les bras manipulateurs du robot peuvent amplifier ou réduire l’amplitude du mouvement de rotation, afin d’obtenir une précision impossible pour un humain. L’usage de la caméra permet une vision en trois dimensions et un zoom (X15) sur les zones à opérer. Elle offre ainsi au chirurgien une vue en immersion du champ opératoire, surclassant l’œil humain et la capacité naturelle du médecin. Comme si l’on se trouvait à l’intérieur du patient ! Le robot répond en temps réel, avec une extrême précision, aux ordres du chirurgien. Pour le patient, l’avantage est une récupération plus rapide, un risque d’infection réduit ainsi qu’une diminution de la douleur postopératoire et des séquelles esthétiques.

Nérac (Lot et Garonne) – Quatre ateliers ludiques et innovants pour entretenir l’équilibre des seniors

Des ateliers  réservés aux plus de 60 ans.  DDMDes ateliers réservés aux plus de 60 ans. DDM

Santé

Publié le 29/10/2024 à 16:49 https://www.ladepeche.fr/2024/10/29/quatre-ateliers-ludiques-et-innovants-pour-entretenir-lequilibre-des-seniors-12291653.php

La Dépêche du Midi

Les chutes : première cause de mortalité accidentelle des seniors

C’est un fait, les risques de chute augmentent avec l’âge. Avec plus de 130 000 hospitalisations et près de 10 000 décès par an en France, les chutes représentent la première cause de mortalité accidentelle des plus de 65 ans. Il existe de nombreux facteurs d’explication. A l’intérieur du logement, les pièces peuvent être encombrées ou mal éclairées, l’escalier trop étroit, les sols glissants… Parfois, ce sont les habitudes de vie qui sont en cause. Une alimentation insuffisante, par exemple, ou une faible activité physique peuvent entrainer une fonte des muscles, des vertiges ou des problèmes d’équilibre. Enfin, avec le temps, nos sens s’altèrent. On y voit moins bien. On entend moins. Si on ne fait rien, cela augmente forcément le risque de chute. C’est la raison pour laquelle la Mutualité Française Nouvelle-Aquitaine se mobilise.

L’art au service de la prévention des chutes

En partenariat avec le Pôle Culture et Santé Nouvelle-Aquitaine, la Mutualité Française Nouvelle-Aquitaine a imaginé « P’Art à chute » : quatre ateliers ludiques et innovants pour sensibiliser les seniors aux effets du vieillissement sur leurs capacités sensorielles et leur équilibre. Pas question de rester contemplatifs. Accompagnés d’un professionnel de la prévention, d’un musicien, d’un photographe, d’un diététicien et d’une ostéopathe danseuse, les participants expérimenteront de manière ludique les effets de l’âge sur leur équilibre. Ils découvriront le fonctionnement de la vue, de l’audition, du goût, mobiliseront leur corps… Ils repartiront avec de nombreux conseils et astuces pour préserver leurs sens et, aussi, pour aménager et sécuriser leur intérieur.

Des ateliers gratuits réservés aux plus de 60 ans

Grâce au soutien de l’Agence régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine et de la Conférence des financeurs de la prévention de la perte d’autonomie du Lot-et-Garonne, les ateliers sont entièrement gratuits. Ils sont ouverts à toutes les personnes de plus de 60 ans. Pour participer, il suffit de s’inscrire par téléphone ou par mail. 

P’Art à Chute : Centre Samazeuilh, Salle Antoine de Bourdon, rue François Baudy à Nérac

Tarbes – « On nous parle d’austérité alors que tout va déjà mal. » La colère des soignants gronde dans les Hautes-Pyrénées

Les salariées d’APF France Handicap manifestent leur colère devant l’ARS à TarbesLes salariées d’APF France Handicap manifestent leur colère devant l’ARS à Tarbes DDM Sophie Loncan

Social,  Tarbes,  Hautes-Pyrénées

Publié le 29/10/2024 à 15:53

https://www.ladepeche.fr/2024/10/29/on-nous-parle-dausterite-alors-que-tout-va-deja-mal-la-colere-des-soignants-gronde-dans-les-hautes-pyrenees-12291184.php

Sophie Loncan

l’essentielPrès de 300 manifestants ont répondu à l’appel national de l’intersyndicale CGT Santé Action Sociale et se sont rassemblés devant les locaux de l’Agence Régionale de Santé à Tarbes ce 29 octobre. Parmi les sujets brûlants, les licenciements de 4 salariées d’APF France Handicap des Hautes-Pyrénées et la crainte de futures fermetures d’établissements.

« Nous demandons simplement à être respectés et reconnus dans notre travail. Nous ne devrions pas être les victimes de ces coupes budgétaires qui mettent en péril notre mission d’accompagnement des plus fragiles. »

Rassemblés devant les grilles de la cité administrative à Tarbes, près de 300 manifestants ont tenu à faire passer ce message à l’Agence régionale de santé (ARS), ce 29 octobre, avant que plusieurs responsables syndicaux de l’intersyndicale Santé Action Sociale (CGT, FO, SUD, UNSA) soient reçus lors d’un entretien.

Au cœur des préoccupations des personnes mobilisées suite à l’appel national lancé par les syndicats, les débats autour du projet de loi de finances et le projet de loi de financement de la sécurité sociale lancés par le gouvernement. « On nous parle de programmes d’austérité pour l’hôpital alors que tout va déjà mal par manque de moyens. L’après Covid nous a laissés espérer qu’il y aurait du mieux, c’est pire aujourd’hui », lance un soignant effrayé par la perspective de nouvelles coupes budgétaires.

Et de citer l’exemple de ces 4 comptables salariées d’APF France Handicap des Hautes-Pyrénées qui ont appris fin septembre leurs licenciements prochains.

Donner des moyens pour mieux accompagner

Les mamans de résidents de l’APF soutiennent les équipes soignantes
Les mamans de résidents de l’APF soutiennent les équipes soignantes DDM Sophie Loncan

« Au bout de 27 ans de carrière, on est jetés comme des malpropres », s’insurgent les comptables concernées. « Bientôt, les structures et les familles n’auront plus d’interlocuteurs de proximité puisque tout sera centralisé à Paris. » Car à la fin de l’été, la direction d’APF France Handicap a annoncé un plan de retour à l’équilibre qui passera par des réductions d’effectifs (400 emplois concernés au national), mais aussi par le gel de budgets des investissements.

« À Arrens-Marsous et Ordizan, nous travaillons dans de vieux locaux qui ont besoin de travaux de rénovation qui ne pourront être réalisés. Sans ça, nous craignons que l’on nous annonce un jour la fermeture de places, voire d’établissements, parce que les locaux seront trop vétustes », s’inquiètent des soignantes.

Une peur partagée par les mamans de résidents de ces centres, venues apporter leur soutien aux équipes qui prennent soin de leurs enfants au quotidien. « C’est une évidence de venir manifester aujourd’hui », a déclaré Sylvie, présidente du conseil de vie sociale à l’institut médico-éducatif (IME) d’Ordizan qui accueille des enfants et adultes polyhandicapés. « Les équipes médicales sont dévouées à nos enfants et leur apportent chaque jour de la joie de vivre. Ils voudraient faire encore mieux mais ils manquent de moyens et de bras. Si leurs conditions de travail sont encore mises à mal, en bout de chaîne, ce sont nos enfants qui en souffriront. »

Hôpital de Bagnères-de-Bigorre : Le service des urgences en quête de médecins

Le service des urgences de Bagnères-de-Bigorre est à la recherche de médecins.Le service des urgences de Bagnères-de-Bigorre est à la recherche de médecins. DDM – Viktoria Telek

Santé,  Bagnères-de-Bigorre,  Hautes-Pyrénées

Publié le 25/10/2024 à 16:26

https://www.ladepeche.fr/2024/10/25/hopital-de-bagneres-de-bigorre-le-service-des-urgences-en-quete-de-medecins-12282353.php

Viktoria Telek

l’essentiel

Faute de médecins, le centre hospitalier de Bagnères-de-Bigorre informe de la réorganisation de son service des urgences à compter du 4 novembre. Avec d’éventuelles fermetures.

C’est via un communiqué que le centre hospitalier de Bagnères-de-Bigorre informe de la réorganisation de son service des urgences à partir du 4 novembre :

« Dans un contexte national de difficultés de recrutement de personnel médical, le service des urgences du Centre Hospitalier de Bagnères-de-Bigorre connaît des tensions similaires à celles observées sur d’autres territoires. Malgré cela, le centre hospitalier de Bagnères, en partenariat étroit avec le Centre hospitalier de Tarbes-Lourdes, poursuit sa recherche active de médecin urgentiste. Tout médecin disposant d’une formation d’urgentiste (article D6124-1 du code de la santé publique) et respectant les conditions de rémunération du personnel médical prévue par la loi RIST peut déposer une candidature directement auprès de l’établissement ou via le lien suivant : https://ch-bigorre.mstaff.co/offer/32594

À partir du 4 novembre 2024, afin d’assurer l’accès aux soins dans les meilleures conditions, il sera nécessaire de composer le 15 avant de se rendre au service d’urgence de Bagnères-de-Bigorre. En l’absence de médecin urgentiste dans le service, conformément à la réglementation, le service d’urgence sera temporairement fermé. Cependant, les patients pourront y être orientés par le centre 15, en fonction de leur besoin de santé, pour bénéficier de soins infirmiers ne relevant pas d’une urgence. De même, le centre 15 continuera à orienter les patients vers la médecine de ville ou vers un autre service d’urgence si nécessaire. Vous êtes invités à contacter votre médecin traitant si votre besoin ne relève pas de l’urgence.

Pour rappel, de 20 h à 22 h et en week-end à partir du samedi midi, en cas de besoin d’un avis médical, vous pouvez appeler le 116 117 qui vous orientera, en fonction de l’analyse de votre état de santé, vers le médecin de garde de votre secteur. »

« Il faut sans cesse pallier le manque de personnel » : A Lannemezan, la colère des agents du service psychiatrie de l’hôpital

Manifestations,  Lannemezan,  Hautes-Pyrénées

Publié le 26/10/2024 à 11:37

https://www.ladepeche.fr/2024/10/26/il-faut-sans-cesse-pallier-le-manque-de-personnel-a-lannemezan-la-colere-des-agents-du-service-psychiatrie-de-lhopital-12282889.php

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Delphine Pereira

l’essentiel

Jeudi après-midi, alors que se déroulait la réunion du conseil de surveillance de l’hôpital, le personnel du service psychiatrie s’est réuni pour faire part de son mécontentement concernant les conditions de travail.

Les blouses blanches du service psychiatrie des hôpitaux de Lannemezan étaient de sortie jeudi après-midi. Dès l’entrée de l’établissement, des banderoles sur lesquelles sont pouvaient lire « stop à l’intimidation  » ou encore « Psychiatrie abandonnée par le CS » avaient été déployées mais promptement enlevées et roulées en boule devant le local de la CGT. ce jour là, le CS, Conseil de Surveillance était en réunion sur les lieux, une occasion pour le personnel au bord de la crise de nerfs en raison du manque d’effectifs comme l’a précisé Michel Dabat, co secrétaire, avec Laure Raymond, de la CGT des hôpitaux de Lannemezan : « Aujourd’hui, nous connaissons de grosses difficultés, d’où ce mouvement social. Il nous manque 6 agents de service sur 17 équivalents temps plein et cela impacte la qualité de la prise en charge, la sécurité des patients, les conditions de travail et la sécurité des agents et on nous dit, si la sécurité n’est pas assurée alors, il faut fermer. Nous avons 135 patients dans le service, il faut sans cesse pallier le manque de personnel ».

« Une qualité des soins impactée »

Un mouvement de grève qui a affecté toute la psychiatrie mais aussi d’autres services qui connaissent les mêmes problèmes à des degrés moindres. Ici, les postes d’infirmiers sont souvent assumés par des aides soignants, cela impacte aussi la qualité du soin ». Le choix de cette journée n’était donc pas anodin pour les grévistes : « Il y a cette réunion et nous voulons mettre les membres du Conseil de Surveillance devant leurs responsabilités. Nous voulons dire aussi que l’on ne peut voter un budget sans prendre en compte les obligations gouvernementales, notamment sur le CTI (Ségur). De plus, on met en avant un déséquilibre budgétaire alors que ce n’est pas justifié car nous sommes en deçà de 1 M€ ».

Des réunions avec la direction ont été organisées visiblement sans succès d’où ce nouveau coup d’éclat avec ce mouvement de grève que de nombreux personnels ont suivi : « Il faut recruter, c’est essentiel mais cela n’arrive toujours pas. Il y a aussi la pression vis-à-vis de certains agents qui s’opposent, c’est ce sur quoi nous avons voulu alerter par la banderole déployée à l’entrée des hôpitaux.

Pourtant le service psychiatrie des hôpitaux de Lannemezan représente 80 % de l’activité du site : « C’est une spécificité qui concerne tout le département des Hautes-Pyrénées et un bout de la Haute-Garonne, c’est un service essentiel et les patients ont besoin d’une prise en charge complète et sécurisée mais pour y parvenir, nous avons besoin d’avoir plus de personnel ».

Cette mobilisation n’est certainement pas la dernière pour le personnel qui espère être entendu afin que les hôpitaux de Lannemezan recrutent des soignants, afin de pouvoir, à nouveau, effectuer sa mission avec professionnalisme et bienveillance envers les patients fragiles reçus dans cet établissement unique dans le département.

Hautes-Pyrénées : « Accoucher comme à la maison avec la proximité du futur hôpital commun (Tarbes-Lourdes) de Lanne

ABONNÉS

Le projet de maison de naissance est porté par une association dont les principaux membres sont présents ici.Le projet de maison de naissance est porté par une association dont les principaux membres sont présents ici. Photo Cyrille Marqué – CYRILLE MARQUE

Santé,  Hautes-Pyrénées,  Tarbes

Publié le 25/10/2024 à 10:15

https://www.ladepeche.fr/2024/10/25/hautes-pyrenees-accoucher-comme-a-la-maison-avec-la-proximite-de-lhopital-12282497.php

Cyrille Marque

l’essentiel

Une maison de naissance devrait voir le jour d’ici 2029, en même temps que le projet d’hôpital commun à Lanne.

« Il n’y a pas de structure équivalente dans la région, des Pyrénées jusqu’à Castres » : le projet d’une maison de naissance répond à un besoin important dans les Hautes-Pyrénées, et même dans les départements limitrophes.

« C’est un lieu de naissance alternatif à la maternité (et aux naissances à la maison) qui offre la possibilité aux mamans et aux bébés qui ne présentent pas de complications, de bénéficier d’un accouchement non médicalisé (c’est-à-dire sans la présence d’un gynécologue et d’un médecin anesthésiste), accompagné par une à deux sages-femmes.

Si tout va bien, cette naissance ne nécessite pas d’hospitalisation, et le retour à la maison s’effectue au bout de quelques heures » explique Manon, sage-femme à Lourdes et adhérente à l’association « Maison de naissance Les Mères Veillent », qui porte le projet sur les fonts baptismaux depuis au moins 2023.

La maison de naissance devrait voir le jour, en même temps que le projet d’hôpital commun sur le site de Lanne prévu en 2029. Une structure de 150 m2 environ, qui regroupera une salle d’accouchement, deux chambres de naissance, une cuisine, des pièces de consultation et un salon pour les cours de préparation à la naissance.

« Elle doit être contiguë à un centre de santé, car il ne doit pas y avoir de transport véhiculé entre la maison de naissance et la maternité » explique Manon, sage-femme et adhérente à l’association. « C’est comme à la maison, mais avec la proximité et la sécurité de l’hôpital, si jamais il y a une urgence » reformule une maman adhérente qui « a accouché à la maison mais aurait aimé avoir la possibilité d’accoucher en maison de naissance ».

« Un lien de proximité privilégié avec la mère et les parents »

Une structure concurrente à la maternité ? Bien au contraire : la maison de naissance s’inscrit en complémentarité, avec une cinquantaine de naissances prévues par an, sur le modèle de celle de Castres. « Cela va permettre de soulager les sages-femmes qui ne peuvent pas accompagner des projets de naissance plus spécifiques » répond Manon.

Outre l’accouchement « sans péridurale » si l’état de santé de la maman et du bébé le permet, « c’est un projet d’accompagnement et de soutien tout au long de la parentalité, pour la maman comme pour le papa, du suivi de la grossesse et aux cours de préparation à l’accouchement jusqu’au retour à la maison et au suivi post-natal.

On entretient un lien de proximité privilégié avec la mère et les parents » expliquent Manon et Violaine, autre sage-femme « impliquée » dans le projet. À noter que l’association recherche des adhérents qui ont des compétences variées, pas nécessairement médicales, pour faire avancer le projet.

TARN-ET-GARONNE

Dix chasseurs de têtes, recherche « sans relâche » : une maternité déploie les grands moyens pour recruter un gynécologue-obstétrique

ABONNÉS

La directrice Patricia Malou ici dans les couloirs de la maternité refaite il y a une dizaine d’années.La directrice Patricia Malou ici dans les couloirs de la maternité refaite il y a une dizaine d’années. DDM – GERALDINE JAMMET

Déserts médicaux,  Santé,  Montauban

Publié le 02/11/2024 à 11:01 , mis à jour à 11:12 https://www.ladepeche.fr/2024/11/02/dix-chasseurs-de-tetes-recherche-sans-relache-une-maternite-deploie-les-grands-moyens-pour-recruter-un-gynecologue-obstetrique-12299200.php

Géraldine Jammet

l’essentiel

À Montauban, patients et syndicalistes ont fait part de « menaces » qui pourraient peser sur la maternité Boyé-Croix Saint-Michel, la deuxième et seule de Tarn-et-Garonne après le centre hospitalier. De simples rumeurs ? Pas tout à fait. Explications.

Contrairement à ce que l’on entend ces dernières semaines à Montauban, la maternité de la clinique Boyé-Croix Saint-Michel ne fermera pas ses portes. En cause, le départ du Dr Amr Oweiss, gynécologue obstétrique, qui a choisi, fin juillet, de se consacrer au seul secteur du médical. Après des mois de recherche, la directrice Patricia Malou vient de recruter la « pépite » tant espérée. Car pour la petite-fille du docteur montalbanais Louis Boyé, il est inconcevable de se passer du service originel de cette clinique fondée en 1943 et qui accueille aujourd’hui 100 lits.

Dix chasseurs de têtes recrutés

« C’est notre cœur de métier ! Et je pense qu’entre la fermeture de celle du Pont-de-Chaume, en 2021, et la grève qu’on a connue ici en 2022, il y a une confusion dans l’esprit des gens. D’autant plus que dans l’inconscient collectif, de très nombreuses maternités de France rencontrent des difficultés à recruter dans ce contexte de pénurie médicale. Mais je me suis beaucoup investie, j’ai travaillé sans relâche et même, recruté pas moins de dix chasseurs de têtes pour être en capacité de rassurer mes équipes. Je voulais trouver la bonne personne. »

Alors bienvenue au Dr Didier Boumendil, ancien chef de clinique au sein des hôpitaux de Paris, spécialisé en chirurgie, qui a pris son poste début octobre. « C’est un vrai soulagement car dès que j’ai appris que le Dr Oweiss était en fin de carrière, j’ai alerté nos organismes de tutelle comme l’Agence régionale de santé. Et on m’a bien fait comprendre que l’on comptait sur moi pour maintenir deux maternités dans le département, ce qui correspond aux vœux des parturientes », poursuit Patricia Malou qui est en « contact étroit » avec le centre hospitalier sur ce sujet.
« On peut parfois être en concurrence dans certains domaines, mais pas celui-là », sourit la directrice de Boyé-Croix Saint-Michel. « Notre objectif commun est de fidéliser les parturientes et d’éviter qu’elles aillent accoucher à Toulouse. »

C’est tout l’enjeu de la refonte de la maternité menée il y a dix ans qui est depuis dotée de trois salles d’accouchement, d’une salle physiologique dite « Comme à la maison », d’une banque de sang accolée au bloc obstétrical et d’une salle de réanimation pour les nouveau-nés, sachant que l’unité de pédiatrie de néonatalogie est basée au centre hospitalier.

800 accouchements en 2023

« Nous disposons de couveuses et les transferts sont effectués en ambulance vers le CH, c’est très fluide », signale Patricia Malou qui dispose d’une équipe pluridisciplinaire formée « aux pathologies les plus difficiles comme l’hémorragie du post-partum, notamment ».

Ainsi, ils sont trois gynécologues médicaux, quatre gynécologues obstétriques (dont un de garde H24 et 7 J/7), 3 sages-femmes libérales et treize salariées, deux infirmières de chirurgie d’astreinte H24 et 7 J/7 et quatre pédiatres. « L’arrivée du Dr Boumendil nous permet de renforcer la chirurgie gynécologique [hystérectomie, ovariectomie, endométriose, ligature, etc.] Ensemble, cette fine équipe a réalisé 800 accouchements en 2023, ce qui en fait la deuxième – et seule – maternité du département derrière celle du centre hospitalier de Montauban qui a mis au monde 1 131 nouveau-nés l’an dernier. On comprend mieux la pression qui pesait sur les épaules de la directrice de Boyé. Alors que son équipe est un peu plus sereine pour travailler sur les phases de pré et post-accouchement (ateliers de portage, de massages bien-être, etc.), Patricia Malou envisage de recruter un cinquième gynécologue-obstétrique d’ici à quelques mois.

« La pandémie a au moins eu le mérite de resserrer les liens entre les différents acteurs de santé. Les mentalités ont évolué, les structures travaillent en meilleure collaboration et dans un esprit d’entraide pour lutter contre la pénurie médicale et répondre aux besoins de santé du territoire. »

Une quatrième salle d’accouchement à l’hôpital

Au centre hospitalier de Montauban, la maternité fait également l’objet de toutes les attentions. Ainsi, les travaux entamés au niveau du plateau technique afin d’augmenter le nombre de bureaux de consultation devraient être achevés dans à peine quelques jours. Par ailleurs, l’établissement est en train de se doter d’une quatrième salle d’accouchement qui devrait être opérationnelle en décembre. Enfin, création d’une salle de réanimation néonatale dans le bloc obstétrical est programmée pour début 2025. Coût global : 210 000 €.

Montauban. Les syndicats hospitaliers alertent sur le financement de la santé

ABONNÉS

Environ 80 personnes se sont rassemblées devant le portail d’entrée de l’hôpital de Montauban hier. DDM, F.D.Environ 80 personnes se sont rassemblées devant le portail d’entrée de l’hôpital de Montauban hier. DDM, F.D.

Social,  Santé,  Montauban

Publié le 30/10/2024 à 05:16 https://www.ladepeche.fr/2024/10/30/les-syndicats-hospitaliers-alertent-sur-le-financement-de-la-sante-12292844.php

Florent Duprat

l’essentiel

Dans le cadre d‘un mouvement inhérent au projet de loi de financement de la sécurité sociale, les syndicats CGT et FO ont organisé un rassemblement devant l’hôpital pour demander plus de moyens. L’actualité locale s’est invitée aux discussions.

Il y avait quelques blouses blanches devant le portail de l’hôpital de Montauban, hier en tout début d’après-midi. Mais aussi et surtout beaucoup de chasubles blanches siglées rouge du syndicat Force ouvrière ou rouges siglée jaune de la CGT. Et, enfin, quelques anonymes, soignants non en tenue ou des usagers de l’hôpital solidaires.

Car dans le cadre du mouvement national de grève inhérent à l’examen du projet de la loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), l’intersyndicale CGT-FO appelait à un rassemblement devant les grilles du centre hospitalier montalbanais.

Dans le viseur des représentants syndicats, des « mesures de régression sociale pour l’ensemble de la population », introduisait Sylvie Delpech, qui a pris la parole pour la Confédération générale du travail (CGT), sous les yeux de son responsable départemental Sébastien Turon. Elle y a dénoncé des « services publics à bout de souffle », le « gel d’indice des fonctionnaires reconduit pour 2025 » ou encore « l’augmentation du nombre de jours de carence, passant de un à trois ». Sylvie Delpech argue donc ses collègues de « défendre ce service public de santé que le monde nous envie ».

« Pas de concours d’infirmiers ou d’aides-soignants en 2024 »

Après ces problématiques plus générales, Agnès Séguéla, secrétaire FO santé, a placé le curseur au niveau local. Selon elle, les fermetures de lits, de services, la suppression de postes de personnels hospitaliers, l’étendue des déserts médicaux et la poursuite de la tarification à l’activité (T2A) ont entraîné trois problématiques au niveau local : « l’augmentation du nombre de contractuels d’abord. Nous avons par ailleurs appris qu’il n’y aurait pas de concours pour les infirmiers diplômés d’État (IDE) et d’aides-soignants en 2024. Ensuite, le non-respect des plannings, les personnels voyant leurs jours de repos ou congés sans cesse modifiés, rendant de plus en plus difficile la conciliation vie professionnelle et vie familiale. Et, enfin, une baisse importante des effectifs, certains départs à la retraite non remplacés ou avec du retard. »

Préavis de grève pour deux mois

Enfin, pour terminer le tour d’horizon des établissements de santé du département, c’est Catherine Fontenelle qui a pris la parole pour faire un zoom sur la situation dans les Ehpad qui sont, selon la secrétaire du groupement départemental FO santé 82, « en péril ». « Tous les établissements du département connaissent des difficultés financières et de trésorerie. Certains ont suspendu le pairement des charges sociales et fiscales pour permettre le paiement des salaires aux agents et des fournisseurs, a-t-elle révélé. L’augmentation de l’Objetif national des dépenses d’assurance maladie et insuffisante pour couvrir les dépenses des établissements. […] Les agents sont pour certains épuisés et au bord du burn-out », prévient Mme Fontenelle.

Après ce premier tour de chauffe, l’intersyndicale annonce un préavis de grève pour la période du 4 novembre au 21 décembre.

Montauban – Psychiatrie en Tarn-et-Garonne : des praticiens venus en renfort d’Algérie

ABONNÉS

Les Drs Loufti Tobba, Yacine Ramdane-Chikouche, Dalilia Boukhalfa-Bennai, Djaouida Mehiaoui et Mustafa Mezerai. Manquent à l’appel : les Drs Mounir Mohamed, Nesrine Inal (psychiatres) ainsi que les Drs Mohamed-Nadjib Bekhti, Rania Zouad et Imène Si-Larbi (généralistes).Les Drs Loufti Tobba, Yacine Ramdane-Chikouche, Dalilia Boukhalfa-Bennai, Djaouida Mehiaoui et Mustafa Mezerai. Manquent à l’appel : les Drs Mounir Mohamed, Nesrine Inal (psychiatres) ainsi que les Drs Mohamed-Nadjib Bekhti, Rania Zouad et Imène Si-Larbi (généralistes). DDM – GERALDINE JAMMET

Santé,  Montauban,  Tarn-et-Garonne

Publié le 24/10/2024 à 07:01 https://www.ladepeche.fr/2024/10/24/psychiatrie-en-tarn-et-garonne-des-praticiens-venus-en-renfort-dalgerie-12279853.php

Géraldine Jammet

l’essentiel

Après une fermeture massive de 39 lits en 2023, le pôle de psychiatrie du centre hospitalier de Montauban reprend peu à peu son rythme de croisière grâce à la venue de médecins étrangers. Si cerrains n’excluent pas de rester à long terme, ils rencontrent des problèmes pour se loger.

Alors que le gouvernement Barnier a érigé la santé mentale comme grande cause nationale, le centre hospitalier de Montauban vient de rouvrir l’unité ouverte de psychiatrie (UOP2) où 39 lits avaient fermé en 2023. Comme annoncé avant l’été dernier, ces lits – 13 à ce jour, 20 à mi-novembre – vont permettre d’accueillir de nouveau des patients en hospitalisation complète (et libre) lors de moments de crise grâce au recrutement d’un nouveau psychiatre. Il reste encore deux infirmiers à embaucher pour atteindre le rythme de croisière promis*. Et ce n’est pas la seule bonne nouvelle.

A lire aussi : Malgré une pénurie de soignants, 20 lits vont être rouverts en psychiatrie

En effet, depuis quelques semaines, le chef du pôle psychiatrie adulte, le Dr Mustapha Mezerai, a le plaisir d’accueillir une « task force » de praticiens venus d’Algérie. Ils sont six psychiatres et trois médecins généralistes à être formés en vue des épreuves de validation de connaissances (EVC), première étape de la procédure d’autorisation d’exercice.

Pour autant, ces praticiens qui ont mené 11 ans d’études, dont 4 de résidanat (l’équivalent de l’internat français) sont tous diplômés des universités d’Alger, d’Oran, de Tlecmen et de Blida. « Ils gèrent déjà les urgences psychiatriques, un domaine que certains médecins français ne veulent ou ne peuvent pas prendre en charge. Mais j’essaie de ne pas les surmener », sourit le Dr Mezerai qui s’appuie sur son propre réseau pour attirer ces professionnels étrangers dans un contexte de désertification médicale, en particulier dans le secteur de la santé mentale. Avec cet espoir non dissimulé qu’ils resteront exercer en Tarn-et-Garonne.

« On a été tenté par l’aventure Montauban »

« On a postulé car on a été tenté par l’aventure Montauban. Il faut reconnaître qu’il y a des besoins partout en France mais d’une part, cette région est bien située et d’autre part, c’est un centre hospitalier riche de nombreux secteurs et spécialités. Et être formés par le Dr Mezerai, c’est un plus. On le sent engagé et investi », commente le Dr Dalila Boukhalfa-Bennai.

Ce qui séduit notamment les médecins algériens, c’est « l’approche pluridisciplinaire ». « Dans la symptomatologie psychiatrique, on aborde aussi des maladies organiques comme la comorbidité, le surpoids ou l’hypertension », relève le Dr Yacine Ramdane-Chikouche. C’est ce qui explique aussi pourquoi 3 généralistes font partie de ce pool de choc.

Mais s’agissant des pathologies rencontrées, existe-t-il des disparités entre l’Algérie et la France ? « Ce sont pratiquement les mêmes mais il y a parfois des différences culturelles. Je pense aux tentatives de suicide, aux problématiques addictologiques et à la pédopsychiatrie », note le Dr Djaouida Mehiaoui. « Pour les enfants, c’est plus tabou », estime le Dr Loufti Tobba. « Ici, les diagnostics sont posés de manière plus précoce », poursuit le Dr Ramdane-Chikoune.

S’ils œuvrent déjà sur le terrain, chaque mercredi après-midi, en vue des examens, toute l’équipe se voit dispenser des cours sur les composantes du parcours de soins, les impératifs administratifs et la législation. Rappelons que seuls trois psychiatres privés exercent pour 100 000 habitants dans le département. C’est dire si leur venue est précieuse. D’autant plus que les sollicitations aux urgences psychiatriques explosent. « Encore aujourd’hui, on ressent l’effet post-Covid », glisse le Dr Tobba.

Toute personne qui souhaite postuler au sein du pôle psychiatrique est priée de contacter : secretariat-drh@ch-montauban.fr

Attractivité médicale : des problèmes de logement à Montauban

Alors que la municipalité et le Grand Montauban viennent de ratifier le contrat territorial en faveur de la santé mentale avec l’Agence régionale de santé (ARS), qui décline un plan d’actions sur 5 ans, on s’étonne que les nouveaux médecins algériens rencontrent tant de mal à se loger. À leur arrivée cet été, il ont été mis à l’abri pour 3 mois grâce à des logements dédiés. Mais quid de l’après ? « Ça nous stresse alors qu’on devrait se concentrer sur nos examens », confie le Dr Dalila Boukhalfa-Bennai qui ne cache pas son attrait pour Montauban. Or, les collectivités assurent s’engager sur ce genre de problématiques périphériques qui concourent clairement à l’attractivité médicale. Interrogés sur le sujet, le centre hospitalier, la mairie et le Département n’ont pas donné suite.

Pyrénées Orientales

Hôpital transfrontalier de Puigcerdà : le casse-tête de l’état civil

De quelle nationalité seront les enfants qui naîtront dans la maternité de cet hôpital transfrontalier ?De quelle nationalité seront les enfants qui naîtront dans la maternité de cet hôpital transfrontalier ?

Santé

Publié le 06/10/2014 à 08:13 https://www.ladepeche.fr/article/2014/10/06/1966244-hopital-transfrontalier-puigcerda-casse-tete-etat-civil.html

Christian Goutorbe

Quinze jours après sa mise en service, l’hôpital transfrontalier franco-espagnol de Puigcerdà en Cerdagne espagnole à quelques kilomètres de la frontière française, est en plein chantier d’état civil.

Une situation quasi-absurde puisqu’il est prévu que des enfants de parents français naissent à la maternité en terre espagnole.

Or dans ce cas, la question de la nationalité se pose : «Pour l’instant, ces enfants sont considérés comme nés à l’étranger et ils font l’objet d’une inscription à l’état civil via les services dédiés. Mais je ne perds pas l’espoir de faire évoluer la situation. Il faut parfois du temps et beaucoup d’énergie pour faire avancer les choses en même temps dans deux pays différents» explique François Calvet président du conseil consultatif de l’hôpital. L’établissement à peine livré permet de régler les problèmes de santé en urgence de 33 000 habitants des hautes terres cerdanes et du Capcir, des deux pays.

La nationalité des bébés, la gestion des défunts

Avant son ouverture, les urgences hospitalières se faisaient à Perpignan, Prades ou Barcelone avec au moins une heure de voiture pour les habitants de la région, une situation intenable dans des cas d’urgence, pour une fin de grossesse ou une alerte grave.

Dans ce cas, il se peut aussi que l’on meure dans un hôpital, ce qui pose le problème du rapatriement du corps en cercueil plombé pour passer la frontière et ce qui interdit l’incinération, d’où l’angoisse des familles dont les proches pourraient connaître leurs dernières heures à Puigcerdà. «En attendant que nous trouvions une solution législative, nous avons obtenu que les entreprises des pompes funèbres bénéficient d’un laissez-passer, via le consulat pour transporter les corps jusqu’en France.

C’est une avancée considérable» poursuit François Calvet qui connaît tous les écueils pour avoir déminé, depuis dix ans, tous les obstacles qui se présentaient dans les deux administrations pour réussir à financer (31 M€ dont 18 M€ de l’Europe, puis 60 % pour l’Espagne et 40 % pour la France) cet établissement de 156 lits.

Le sénateur Calvet a encore obtenu ces derniers temps une victoire hautement symbolique : l’installation d’une boîte aux lettres de La Poste dans l’hôpital transfrontalier : pour éviter qu’une lettre adressée à un patient de Font-Romeu à 10 minutes de voiture jaune ne fasse le traditionnel long voyage Espagne-France, via Madrid, Paris, Perpignan. Et Font-Romeu.

« Trois langues cohabitent »: l’hôpital transfrontalier de Cerdagne fête ses 10 ans

Samedi 26 octobre 2024

07/11/2024 12:34 La Dépêche

C’est une structure unique en Europe : depuis 10 ans au cœur des Pyrénées, l’hôpital transfrontalier soigne les habitants de Cerdagne, un territoire de 32 000 habitants (18 000 Espagnols et 15 000 Français) à cheval entre la France et l’Espagne. Situé à Puigcerdá, côté espagnol à 4 kilomètres de Bourg-Madame en France, l’établissement propose la plupart des spécialités : maternité, chirurgie, traumatologie, radiographie ou pédiatrie. Les deux systèmes de santé cohabitent dans cet hôpital géré conjointement par la France et la Catalogne.

Chaque année, l’établissement réalise près de 45 000 consultations et 6 000 hospitalisations. Financé à 65 % par l’Union européenne, l’hôpital a vu le jour en 2014 après un long combat porté notamment par François Calvet, député puis sénateur des Pyrénées-Orientales. « Cette idée remonte aux années 90 » se souvient l’ancien élu. « Les habitants des hauts cantons devaient aller jusqu’à Perpignan ou Toulouse pour se faire soigner. Des bébés sont nés sur la route ! Il fallait donc leur o!rir une solution. Mais je n’aurais jamais imaginé que ce soit aussi di »cile ! » La construction de l’hôpital s’est heurtée à de nombreuses di »cultés. « Je ne mesurais pas les embûches administratives » reconnaît François Calvet. « C’est difficile de faire cohabiter deux systèmes de santé di!érents ».

10 ans après, plusieurs obstacles ont pu être surmontés : le cercueil plombé n’est plus exigé pour le transfert en France des patients qui décèdent l’hôpital. Les parents de nouveau-nés français n’ont plus besoin de passer par Madrid pour faire inscrire leur enfant à l’état civil. « Mais ça reste encore compliqué : un bébé français qui naît à l’hôpital est inscrit à l’état civil via le consulat de France à Barcelone. Je voulais qu’on puisse indiquer comme lieu de naissance la ville ou le village des parents, mais ce n’est pas possible » regrette François Calvet. En 2023, une cinquantaine de bébés français sont nés à l’hôpital. « Il y a toujours quelqu’un qui parle français » « La frontière est encore très présente » confirme Grégory Guibert, directeur adjoint de l’hôpital. « On a encore un problème de reconnaissance des diplômes et puis les véhicules d’urgence ne peuvent pas passer la frontière. Le Smur français ne peut pas travailler côté espagnol et vice versa ».

Les 320 professionnels de l’hôpital (dont une soixantaine de Français) n’ont pas tous les mêmes conditions de travail et leurs salaires sont di!érents. Les infirmières sous convention collective catalane gagnent plus que leurs homologues sous convention française. Mais pour les médecins c’est l’inverse.

Si les Espagnols ont immédiatement adopté l’hôpital de Cerdagne car il n’existe pas pour eux la liberté de choisir son établissement de santé, les Français ont été réticents au départ. Mais aujourd’hui les choses ont changé. 30 % des patients sont français. « L’accueil est super et les médecins sont excellents » témoigne Eric Marty, habitant de Bourg-Madame qui accompagne son épouse venue passer des examens. « Et on n’a pas de problème pour se faire comprendre, il y a toujours quelqu’un qui parle français ou qui peut traduire ».

Dans les couloirs de l’hôpital, le français, l’espagnol et le catalan cohabitent sans difficultés. Aujourd’hui, malgré tous les obstacles qu’il a fallu surmonter, l’hôpital de Cerdagne a trouvé son rythme de croisière. Il est souvent cité en exemple à Bruxelles. « On reçoit beaucoup de représentants européens qui viennent observer notre modèle car ils veulent essayer de l’appliquer dans d’autres régions transfrontalières » précise Gregory Guibert qui voit dans son hôpital la preuve de l’utilité de l’Europe. « On est au service de l’Europe, l’Europe des citoyens, pas l’Europe de la technocratie et de la bureaucratie ».

Henry de Laguérie

L’hôpital transfrontalier situé côté espagnol à deux pas des Pyrénées-Orientales, est une structure unique enEurope gérée par la France et la Catalogne.

Voir aussi:

https://environnementsantepolitique.fr/2023/08/20/sante-nouvelles-loco-regionales/

https://environnementsantepolitique.fr/2023/06/02/nouvelles-sur-la-sante-loco-regionales-mai-juin-2023/

https://environnementsantepolitique.fr/2023/04/27/nouvelles-sur-la-sante-loco-regionales/

Publié par jscheffer81

Cardiologue ancien chef de service au CH d'Albi et ancien administrateur Ancien membre de Conseil de Faculté Toulouse-Purpan et du bureau de la fédération des internes de région sanitaire Cofondateur de syndicats de praticiens hospitaliers et d'associations sur l'hôpital public et l'accès au soins - Comité de Défense de l'Hopital et de la Santé d'Albi Auteur du pacte écologique pour l'Albigeois en 2007 Candidat aux municipales sur les listes des verts et d'EELV avant 2020 Membre du Collectif Citoyen Albi

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