Seulement 20% des enfants de moins de 6 ans passent la visite médicale de fin de maternelles.

Publié le 19/05/2023

L’école, premier désert médical du pays

https://www.jim.fr/medecin/actualites/pro_societe/e-docs/lecole_premier_desert_medical_du_pays_197385/document_actu_pro.phtml

La santé scolaire est plus qu’orpheline, il n’y a plus ni médecin ni infirmiers dans les écoles, collèges et lycée. Robin Reda, député Renaissance présente un rapport pour alerter sur cette situation.

Les médecins et infirmiers sèchent les cours. Les écoles n’ont plus de professionnels de santé. Un rapport d’information du député Renaissance Robin Réda alerte sur ce manque. Ce rapport repris par le Parisien est édifiant. Il décrit un système de santé scolaire « défaillant » et les effets dévastateurs sur les élèves. « Le non-diagnostic d’un enfant qui voit mal, s’exprime mal, entend mal, cela joue sur sa réussite scolaire, et cyniquement sur le budget de l’assurance maladie ».

A peine 20% des enfants de moins de 6 ans passent la visite médicale de fin de maternelles. Cet examen est pourtant obligatoire. Un peu mieux à 12 ans, l’entrée en 6e, où c’est 60% d’une classe d’âge qui sont auscultés.

Et la raison est évidente : la pénurie de médecins, infirmiers et psychologues scolaires rend le recrutement compliqué, et surtout les conditions d’exercice, le manque de moyens ne permettent pas le suivi de la santé des élèves. Donc la désaffection est grande.

Le nombre de médecins scolaires a baissé de 20% en 10 ans. Jocelyne Grousset, la co-secrétaire nationale du SNMSU-Unsa, syndicat des médecins scolaires est alarmiste dans le Parisien : « Au dernier concours national, pour 40 à 50 postes à pourvoir, il y avait 12 candidats ». C’est comme ça qu’en 2021 seulement 50% des postes ouverts ont été couverts.

Actuellement, dans le pays, 900 médecins scolaires sont en exercice pour couvrir 60 000 établissements. Et ce n’est pas tellement mieux du côté des infirmiers. « Nous sommes 7 800 en France et nous faisons 18 millions d’interventions chaque année », récapitule Valérie Wolff, infirmière scolaire dans le Bas-Rhin.

Alors, là encore, la solution préconisée par Robin Reda est « un choc de revalorisation », pour augmenter l’attractivité de cette branche famélique de la santé. Le 23 mai prochain une marche blanche est organisée pour alerter sur le manque de moyens.

Cet article est republié à partir du site What’s up Doc. Découvrez What’s up Doc

Luc Angevert

Manque d’infirmières et pénurie de médecins, la santé scolaire en crise

Les syndicats du secteur appellent à une manifestation, mardi 23 mai. Un rapport du député (Renaissance) Robin Reda alerte sur la difficulté du système de santé scolaire à répondre aux besoins grandissants des élèves en raison d’une pénurie de personnel. 

Par Minh DréanPublié aujourd’hui à 05h15, modifié à 09h19

Temps de Lecture 5 min. https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/05/23/manque-d-infirmieres-et-penurie-de-medecins-la-sante-scolaire-en-crise_6174418_3224.html

COLCANOPA

« La santé scolaire est en train de s’effondrer ! », martèle Gwenaëlle Durand, secrétaire générale du SNIES-UNSA, l’un des deux syndicats des infirmières scolaires. Cette organisation appelle, avec le SNICS-FSU, à une marche blanche, mardi 23 mai, pour « sauver la santé à l’école ». Les deux syndicats demandent, entre autres, la création de 15 000 postes, une revalorisation salariale et une formation spécifique sanctionnée par un master.

« Il est temps que nos revendications soient prises en compte, sinon on va se retrouver dans une situation catastrophique », s’alarme Mme Durand.

Un système pas à la hauteur : tel était, aussi, le ton du rapport d’information de la commission des finances sur la « médecine scolaire et la santé à l’école », présenté le 10 mai, devant l’Assemblée nationale, par le député (Renaissance) de l’Essonne Robin Reda. Ce document met en évidence des « besoins grandissants » – avec la montée en puissance de l’école inclusive, qui nécessite une individualisation des parcours scolaires, la crise sanitaire et le mal-être des élèves qui s’accroît – et la difficulté du système de santé scolaire à y répondre, en raison d’un « manque de personnel ».

Disparités géographiques

En dix ans, le nombre de médecins scolaires a chuté de 20 %. En 2023, il y aurait environ 900 médecins scolaires pour 60 000 établissements et plus de 12 millions d’élèves. « Depuis plusieurs années, le rendement du concours oscille entre 30 % et 50 % », faute de candidats en nombre suffisant, avance le ministère de l’éducation nationale. L’effectif des infirmières et infirmiers, lui, reste stable, à environ 7 700, mais le taux de rendement au concours qui s’élevait à 100 % en 2018 s’est dégradé. En 2022, il a manqué 58 candidats admis au concours pour 395 postes offerts, constate le rapport.

Lire aussi notre synthèse (2022) :    L’interminable crise de la médecine scolaire

Des disparités importantes existent selon les territoires. « La carte de la pénurie de médecins scolaires recoupe celle des déserts médicaux et s’ajoute à la crise d’attractivité, au sens large, de l’éducation nationale », précise M. Reda. Le rapport cite les chiffres de la Cour des comptes qui établissait, en 2018, que le nombre moyen d’élèves par équivalent temps plein (ETP) de médecin de l’éducation nationale, dans chaque département, était compris entre 6 464 élèves dans le Lot et 99 370 en Dordogne. Pour les infirmières et infirmiers, la Cour des comptes avait noté un nombre d’élèves par ETP allant de 680 dans le Cantal à plus de 2 000 à Mayotte. Au niveau national, les moyennes se situeraient à 12 800 élèves par médecin et 1 303 élèves par infirmier

« Cela fait des années que nous alertons sur le risque de pénurie d’infirmières », avance Saphia Guereschi, secrétaire générale du SNICS-FSU qui plaide pour au moins une infirmière pour 500 élèves. « Nos collègues menacent de partir alors que c’est un métier passionnant, où l’on participe à la réussite scolaire des élèves », ajoute-t-elle.

Valentine (qui a requis l’anonymat) a fait ce choix de carrière pour être au plus près des jeunes. « Finalement, je suis surtout sur la route », regrette cette infirmière qui travaille, du lundi au jeudi, dans deux collèges normands et consacre sa journée du vendredi aux dépistages dans une dizaine d’écoles primaires. La quinquagénaire a aussi vu les besoins des élèves s’accroître. « J’ai entre quarante et cinquante passages par jour, avec 20 % des jeunes qui viennent pour des raisons de mal-être psychique. Ça s’est amplifié avec le Covid, la guerre en Ukraine, la crise climatique… »

Lire aussi les témoignages (2020) :   « Je ne m’occupe plus que du Covid » : paroles d’infirmiers et de médecins scolaires

« Les élèves nous voient tous les jours, ils nous font confiance, car nous sommes présentes sur leur lieu de vie, surtout à l’internat, rappelle Sandie Cariat, infirmière dans l’Hérault, dans un établissement de 900 élèves. Ma crainte, c’est qu’en raison de la pénurie de médecins scolaires il y ait un transfert de tâche qui se ferait au détriment de nos missions de prévention de suivi et d’accompagnement des élèves », confie l’infirmière qui viendra manifester à Paris, le 23 mai, avec une dizaine de collègues.

« J’envisage de partir »

Si le rapport « La médecine scolaire et la santé à l’école » déplore le manque d’infirmières, le constat est encore plus alarmant pour les médecins scolaires. En cause : une démographie médicale en baisse et une désaffection de longue date des étudiants en santé pour les disciplines relevant de la médecine de prévention. « C’est aussi le résultat d’une rémunération trop faible [environ 2 000 euros net mensuels en début de carrière] par rapport à d’autres médecins fonctionnaires et des conditions de travail dégradées », admet M. Reda.

Ces professionnels de santé ont un rôle central dans le premier et le second degré. Ils rédigent les plans d’accompagnement individualisé pour les maladies chroniques (diabète, épilepsie…), réalisent les diagnostics des troubles d’apprentissage ou les confirment. Ils sont aussi chargés de la visite médicale obligatoire pour les enfants de 6 ans. « En 2022, moins de 20 % des enfants ont passé cette visite », affirme M. Reda.

Lire aussi :  « Infirmière scolaire », sur France 2 : au collège, un cabinet pour guérir au-delà des maux

« Dans mon secteur, j’ai environ 2 500 enfants de 6 ans. Une visite dure une heure, donc ça fait 2 500 heures… Je n’ai même pas assez d’heures travaillées sur l’année », s’agace Mechtilde Dippe, médecin dans l’Eure-et-Loir.

Dans sa zone d’activité, elles ne sont plus que deux médecins scolaires. Chacune se retrouvant avec environ 40 000 élèves. La médecin de 46 ans a commencé ce travail il y a douze ans : à l’époque, il y avait encore six médecins scolaires dans le département. « Les familles attendent près de vingt-quatre mois pour avoir un plan d’accompagnement spécialisé… C’est insensé. » Alors la docteure Dippe s’interroge sur la suite : « J’envisage de partir… J’ai l’impression de ne plus réussir à faire mon métier, je fais surtout des mails et des analyses de dossier, je ne vois presque plus les enfants ou les familles. »

Une désertion qui inquiète Raphaëlle Pasquier, en Normandie. « Sur mon secteur, nous ne sommes que quatre, pour seize postes ouverts, et nous avons toutes plus de 60 ans… l’avenir est une grande source d’inquiétude », se désole cette médecin. En 2023, l’âge moyen des médecins scolaires s’établissait à 55 ans, selon le ministère.

« L’écart s’est creusé avec les autres médecins »

Le ministre de l’éducation nationale, Pap Ndiaye, a reconnu une situation « pas satisfaisante », lors de la présentation du rapport, et plaide pour une « refonte du système de santé scolaire ». Le ministère dit vouloir développer la formation spécialisée transversale « médecine scolaire », ouverte aux internes en médecine depuis la rentrée 2021, et indique avoir revalorisé les médecins en 2021 (augmentation forfaitaire annuelle de 1 700 euros) et en 2022.

Une affirmation que nuance Jocelyne Grousset, cosecrétaire générale du Syndicat national des médecins scolaires et universitaires : « Il y a eu une revalorisation, mais, après vingt ans sans rien, l’écart s’est creusé avec les autres médecins. » Le ministère assure néanmoins qu’une nouvelle étape de revalorisation est prévue en 2023 « dans le but de faire converger les indemnités des médecins de l’éducation nationale vers celles des autres médecins de la fonction publique de l’Etat ».

Une revalorisation des infirmières et infirmiers est aussi engagée, explique-t-on rue de Grenelle. Par ailleurs, le ministère se réjouit d’une hausse de 22 % des postes proposés aux concours en 2023. « Cela ne compense même pas les départs à la retraite », corrige Mme Guereschi. « On ne croit plus aux discours politiques, confie-t-elle. On nous dit que l’école et la santé sont des chantiers prioritaires, mais, la vérité, c’est que la santé scolaire cumule tous les maux : elle est devenue le parent pauvre de la santé. »

Médecine scolaire : un autre rapport à venir

Un autre rapport sur le devenir de la médecine scolaire, réalisé par les trois inspections générales (celle de l’administration, celle des affaires sociales et celle de l’éducation, du sport et de la recherche) est attendu en juin dans le cadre de la loi 3DS, adoptée en février 2022. Cette loi, qui porte sur la différenciation, la décentralisation et la déconcentration, prévoyait le transfert de la médecine scolaire au département. Dans un communiqué, le Snics-FSU a rappelé son opposition au projet et son souhait « de rester sous la hiérarchie des chefs d’établissement et sous la responsabilité pleine et entière du ministre de l’éducation ». Le rapport sera l’occasion « d’ouvrir le débat et de présenter des mesures de revalorisation », assure, de son côté, le ministère.

Minh Dréan

Etat d’urgence sanitaire à l’école : « La renaissance de la médecine scolaire contribuera à la lutte contre les inégalités de destin »

Tribune

Robin RedaDéputé (Renaissance) de l’Essonne

Auteur d’un rapport parlementaire sur l’état de la médecine scolaire, le député Renaissance Robin Reda souligne, dans une tribune au « Monde », le mal-être de la jeunesse. Une situation qui appelle une réforme de la santé à l’école pour combattre notamment l’obésité et les troubles psychologiques.

Publié le 24 mai 2023 à 09h00, modifié le 24 mai 2023 à 17h29  Temps de Lecture 3 min. 

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/05/24/etat-d-urgence-sanitaire-a-l-ecole-la-renaissance-de-la-medecine-scolaire-contribuera-a-la-lutte-contre-les-inegalites-de-destin_6174590_3232.html

Pour faire face aux maux de la société, l’école est de plus en plus sollicitée. Si elle est avant tout le lieu de l’éveil, de l’apprentissage et de l’émancipation par la connaissance, il ne peut y avoir de réussite pour des élèves en mauvaise santé. Or, de l’aveu même des enseignants et de toute la communauté éducative, nos enfants ne vont pas bien.

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la santé scolaire a connu son apogée pour faire de l’école une collectivité protectrice d’une jeunesse meurtrie dans son âme. En 2023, l’état d’urgence sanitaire à l’école est à nouveau déclaré.

A la sortie de la crise pandémique, dans un contexte de tensions géopolitiques et environnementales qui jouent sur le moral de notre société, nombreux sont les témoignages faisant état d’une santé mentale altérée, dès le plus jeune âge. Le mal-être chez les jeunes se traduit par une hausse significative des troubles anxiodépressifs, des idées suicidaires et même des tentatives de suicide, comme l’a récemment relevé Santé publique France, dans un article publié en février.

Les violences intrafamiliales et les comportements sexuels à risque émaillent tous les signalements, dans tous les établissements et dans tous les milieux sociaux. Les habitudes sédentaires et l’enchérissement des denrées alimentaires font peser le risque de l’obésité sur les familles les plus modestes.

Lire aussi :   Manque d’infirmières et pénurie de médecins, la santé scolaire en crise

Les addictions ne cessent de se renouveler avec ingéniosité. L’usage de la cigarette a décru, mais il est remplacé par le fléau des vapoteuses jetables et, bien sûr, par l’usage de plus en plus précoce des drogues récréatives, comme le cannabis, pour lequel une vraie politique de prévention reste au point mort.

Nombreuses pathologies

Nous devons remettre la prévention au cœur de nos politiques scolaires. Cette intuition géniale des pères fondateurs de notre école qui consistait à conjuguer la santé avec l’apprentissage des savoirs fondamentaux s’est peu à peu étiolée. On ne compte plus les alertes sur une médecine scolaire qui ne tient plus qu’à un fil et au bon vouloir de professionnels passionnés.

Malgré des moyens budgétaires qui n’ont jamais fléchi ces dernières années, les médecins et les infirmières scolaires, les psychologues et les assistants sociaux, qui constituent les piliers de la politique de santé à l’école, peinent à répondre aux nombreuses pathologies qui affectent les élèves d’aujourd’hui. Il faut donc avoir le courage de reprendre à bras-le-corps le pilotage de la santé à l’école en mettant de côté les corporatismes qui ont trop souvent justifié le report de toute réforme.

Lire aussi :   « Élèves et personnels ont tout à gagner à la décentralisation de la santé scolaire »

Une médecine scolaire puissante passe d’abord par le recrutement de professionnels motivés et une meilleure répartition territoriale. Plus de huit enfants sur dix n’ont jamais vu un médecin scolaire, alors que la loi prévoit un bilan de santé obligatoire à l’entrée en classe de CP. Au collège, la moitié d’entre eux ne verront pas non plus l’infirmière scolaire pour le bilan des adolescents. Cette situation s’explique avant tout par la démographie du personnel de santé à l’école.

On compte en moyenne une infirmière pour 1 300 élèves et un médecin pour 13 000 élèves avec de fortes disparités condamnant certaines écoles à ne jamais voir la branche d’un stéthoscope. Les postes existent, mais il faut encore convaincre du rôle essentiel de la prévention en santé, notamment les jeunes étudiants en médecine. L’alignement à la hausse de leurs salaires sur celui des autres médecins fonctionnaires est indispensable, tout comme leur donner le droit d’exercer une activité libérale en dehors de l’école – ce qui leur est pour le moment interdit.

Les enseignants démunis

La médecine scolaire n’est pas un exercice de seconde zone. Elle est très tôt déterminante pour la réussite de chacun. Un enfant qui voit mal, entend mal ou s’exprime mal ratera inévitablement les bases de sa progression scolaire. La détection des troubles par un exercice clinique pointu permettrait à beaucoup d’éviter l’enfer bureaucratique des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) pour corriger par la suite ce qui n’a pas été anticipé. Cela donnerait aussi davantage de moyens pour changer la vie des jeunes en situation de handicap en leur attribuant au plus tôt les appuis nécessaires à leur réussite.

Enfin, parce que la carte des souffrances de la médecine scolaire recoupe aussi la carte des académies difficiles et de la désertification médicale, aucune barrière ne se justifie entre les professionnels de santé à l’école et en ville. A l’intérieur de l’école, toutes les professions médico-sociales doivent se sentir concernées par le bien-être des élèves et agir en meilleure coordination sous l’égide d’une seule et même entité.

Archives de 2019 :  Article réservé à nos abonnés  L’interminable crise de la médecine scolaire

A l’extérieur, il faut mieux collaborer avec les communautés professionnelles de santé de chaque territoire pour qu’un soin effectif puisse systématiquement suivre un diagnostic posé à l’école. Il est aussi temps de dépoussiérer les centres d’information et d’orientation (CIO) qui abritent les psychologues de l’éducation nationale qui devraient être davantage mobilisés sur le recueil de la parole des adolescents à l’intérieur des établissements pour ainsi mieux prévenir les angoisses et les violences.

La santé à l’école est au carrefour des deux principales priorités de la feuille de route gouvernementale. Le président de la République a rappelé son attachement à combattre les fléaux cachés, notamment de l’obésité et de la santé mentale. La renaissance de la médecine scolaire contribuera à la lutte contre les inégalités de destin. Cette refondation permettrait aussi de réduire la charge mentale des enseignants démunis face à la multiplication des problématiques médico-sociales, aidant en cela à combattre la désaffection pour les métiers de l’éducation nationale.

Robin Reda est rapporteur du budget de l’enseignement scolaire et auteur d’un rapport sur l’état de la médecine scolaire et de la santé à l’école déposé à l’Assemblée nationale le 11 mai.

Robin Reda(Député (Renaissance) de l’Essonne)

Voir aussi:

https://environnementsantepolitique.fr/2023/05/10/medecine-scolaire-un-medecin-scolaire-debutant-gagne-moins-quun-interne-en-medecine-moins-de-20-des-eleves-de-6-ans-passent-la-visite-medicale-censee-etre-obligatoire/

Commentaires Dr Jean SCHEFFER:

Je n’hésite pas à me répéter et je renouvelle ma proposition de « Clinicat-Assistanat pour tous », d’une durée de 2 à 3 ans pour tous les internes en fin de cursus, futurs généralistes comme futurs spécialistes. Si cette forme d’assistants partagés qui existe déjà, avait été généralisée il y a au moins 5 ans il n’ y aurait plus ce genre de problème en médecine scolaire ou universitaire, dans les crèches, en PMI, dans les services de pédiatrie…Mais personne n’a voulu reprendre cette proposition qui met à égalité tous les futurs médecins, évitant de pénaliser les plus modestes que l’on incite à s’installer dans les déserts médicaux par des bourses.

« Vision Globale -Solution globale »: https://1drv.ms/w/s!Amn0e5Q-5Qu_sAoKetf_T8OKk2Io?e=GfjeRj?e=4YzGt2

Publié par jscheffer81

Cardiologue ancien chef de service au CH d'Albi et ancien administrateur Ancien membre de Conseil de Faculté Toulouse-Purpan et du bureau de la fédération des internes de région sanitaire Cofondateur de syndicats de praticiens hospitaliers et d'associations sur l'hôpital public et l'accès au soins - Comité de Défense de l'Hopital et de la Santé d'Albi Auteur du pacte écologique pour l'Albigeois en 2007 Candidat aux municipales sur les listes des verts et d'EELV avant 2020 Membre du Collectif Citoyen Albi

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