Centre de santé public : pas de porteur de projet en vue
Selon l’association, une partie des médecins albigeois vont partir à la retraite dans les prochaines années. DDM
Publié le 27/01/2023 à 05:11
l’essentiel
L’association pour la création d’un centre de santé public a tenu son assemblée générale. Elle cherche un porteur de projet.
Après des débuts prometteurs, l’association pour la création d’un centre de santé public sur l’Albigeois a l’impression « d’être devant un mur ». Forte d’une cinquantaine de membres, elle a reçu l’appui de nombreuses personnes, mais manque toujours d’un porteur de projet.
Hier, elle a tenu son assemblée générale et fait un point sur cette première année d’existence. Au départ, les choses ont bien décollé. Le but était de réunir dans une même association toute les personnes qui œuvraient pour cette solution devant la pénurie future de médecins. Même si certains continuent de la jouer solo par moment.
Au printemps, les représentants de la fabrique de santé, association nationale, qui aide à créer ces structures sont venus à Albi. L’association a rencontré différents maires de l’agglomération.
Elle a ensuite participé à des réunions en mairie autour de la santé. « La ville nous a dit qu’elle était ok pour nous aider au niveau du bâtiment si besoin, mais qu’elle ne porterait pas le projet », indique la responsable Agnès Mathon. L’association décide alors de frapper à la porte du Département. Elle rencontre Etienne Moulin, l’élu responsable du dossier. Ce dernier n’est pas défavorable au projet mais avant d’agir, le département doit signer un groupement d’intérêt public. Ce qui a priori devrait être fait dans les prochains mois.
La Région de son côté, est également prête à donner un coup de main, mais l’association doit d’abord trouver un porteur de projet.
Résultat, les membres sont quelque peu désabusés. « C’est un sujet hyperimportant et on a l’impression que rien n’est fait pour améliorer la situation », constate amère Agnès Mathon.
L’association continue néanmoins de travailler. Un groupe de travail planche sur un projet de centre de santé pour l’ARS. « L’idée est vraiment de prendre la personne dans sa globalité et non de faire de la bobologie », rappelle la responsable.
E.D.
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