Fermetures de lits et déprogrammation d’interventions : le CHU de Bordeaux se prépare à affronter l’été   

https://tracker.egora.fr/u/nrd.php?p=XYBlorZBtz_8638_3916471_1_135&ems_l=3887061&i=1&d=S1VOJTJGTUhOSFR1JTJGMEkxdzlxcFZrRjc3cDdlT1NXT05IVVVTU2N3R0d2JTJGMnZQNiUyQmN4UVN3ViUyRmJYQVpQZlZ6dWcyUHd1VkNveWc0U2VpR25kcGRGM3dRJTNEJTNE%7CMjAyMi0wNi0yMy1lbmJyZWY%3D%7CMjAyMg%3D%3D%7CMDY%3D%7CMjM%3D%7CMTMyNjcyMzU3%7CWFlCbG9yWkJ0eg%3D%3D%7CNWQ0NjNjMjI2MDFiYzA0MDE%3D%7C&_esuh=_11_d2c56c79245ecc9034b4499009488000904d0b37ce879e1965251ab66d9c86ac

Par S.B. le 21-06-2022 

Alors que l’été s’annonce difficile dans les hôpitaux publics, le CHU de Bordeaux a annoncé la fermeture de 600 lits pour soulager ses équipes, et leur permettre de partir en vacances. L’établissement public va également déprogrammer des opérations sur deux à trois semaines, en juillet et août.

« Il faut pouvoir donner des congés, trois semaines, entre juin et septembre. On veut protéger les équipes, explique Stéphanie Fazi-Leblanc, directrice générale adjointe du CHU de Bordeaux « . Pour y parvenir le CHU va devoir fermer des lits supplémentaires cet été, sur deux à trois semaines fin juillet et la première quinzaine d’août.

« On aura un peu plus de lits ouverts en juillet par rapport à l’année dernière (un peu plus de 2.100 lits ouverts) et un peu moins sur le mois d’août, avec un peu moins de 2.000 lits ouverts », précise la directrice adjointe. Au total, sur la période cela représente 500 à 600 lits fermés. Habituellement, environ 300 lits sont fermés en période estivale.

Crise de l’hôpital : le Dr Pelloux prédit le chaos cet été et réclame la réintégration des soignants non-vaccinés

Des déprogrammations d’opérations seront étudiées au cas par cas, en fonction des besoins. « On a besoin tous les jours d’environ 70 lits pour hospitaliser les patients en aval des urgences », précise Stéphanie Fazi-Leblanc. Ils sont répartis dans les différents services en fonction de leurs pathologies.

Une campagne de recrutement devrait aussi débuter cet été auprès des futurs diplômés, avec l’objectif d’intégrer 250 soignants à la rentrée. « On met un plan d’attractivité le plus poussé possible, dans nos marges de manœuvre, pour avoir le plus de soignants possible », indique la directrice adjointe.

[Avec 20minutes.fr]