Accès aux soins en Occitanie : « Le pire est encore à venir » selon des médecins

Publié le 13/04/2022 à 07:02 https://www.ladepeche.fr/amp/2022/04/12/acces-aux-soins-en-occitanie-le-pire-est-encore-a-venir-selon-des-medecins-10231635.php
Le manque de médecins n’est plus aujourd’hui un problème réservé aux territoires ruraux. Les projections ne sont pas optimistes pour les dix prochaines années.
Accéder aux soins sur l’ensemble du territoire. Voilà un sujet régulièrement remis sur la table et qui n’est plus le seul problème des communes rurales. Aujourd’hui, il manque des médecins partout, notamment des généralistes. « Dans cinq ans, 30 % des médecins installés en Occitanie partiront à la retraite. Nous sommes à l’aube de la tempête et le pire est à venir pour les dix prochaines années, notamment dans les zones péri urbaines qui verront l’arrivée massive d’habitants mais pas de soignants », constate le Dr Jean-Christophe Calmes, président des médecins libéraux au sein de l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS Occitanie). L’organisme vient de publier une vaste enquête sur les difficultés d’accès aux soins en matière de médecine générale en Occitanie, en lien avec les travaux de zonage de l’Agence régionale de santé (ARS Occitanie).
60 % des médecins généralistes estiment ne plus pouvoir accepter de nouveaux patients
Au-delà de la statistique brute (un tiers des médecins généralistes d’Occitanie a plus de 60 ans ; un tiers des médecins généralistes libéraux exerce en zone urbaine dense, un tiers en zone intermédiaire et un tiers en zone rurale), il ressort que le nombre de consultations par habitant diminue de façon importante dans 80 % de la région et que 60 % des médecins généralistes ne s’estiment plus en capacité d’accepter de nouveaux patients et ce, quel que soit le territoire.null
« Ce n’est pas qu’on ne veut pas soigner, c’est qu’on ne peut pas soigner », résume le Dr Jean-Christophe Calmes pour qui la médecine ne pourra répondre à la demande qu’à la seule condition « qu’elle se réforme et qu’elle travaille en lien avec les élus, les représentants des territoires concernés, les usagers et les professionnels de santé ». « Nous avons besoin des élus pour nous aider notamment sur la question des loyers et des locaux. Mais n’avançons pas en ordre dispersé ! Il ne suffit pas de mettre des lieux à disposition pour qu’ils se remplissent de médecins. L’attractivité du territoire est importante, notamment pour les conjoints des médecins, pour leur famille. Il faut également se pencher sur la constitution d’équipe autour du médecin pour la délégation de certaines tâches », analyse encore le médecin.
« Ne pas parler de désert médical mais de désert territorial »
Du côté de l’ordre de la profession, le constat est identique. « Je suis opposé à l’utilisation du terme de désert médical. Quand il n’y a pas de service public, de commerces, de lieux culture, de lieux de soins, c’est un désert territorial ! », lance le Dr Jean Thévenot, président du conseil de l’Ordre des médecins pour l’Occitanie. Il en est certain, la coercition ne fonctionnera pas.
« Si on oblige de jeunes médecins à s’installer dans des zones où ils ne veulent pas aller, ils changeront des spécialités ou de métier. Il vaut mieux susciter l’envie plutôt que de rendre les choses obligatoires et développer les terrains de stage pendant la formation. Certains territoires d’Aveyron ont réussi à le faire en favorisant des stages d’internes, en facilitant leur hébergement et en travaillant sur le maillage et l’attractivité », poursuit Jean Thévenot, attentif à la politique engagée par la Région Occitanie. « Ouvrir des maisons médicales avec des médecins salariés comme le fait la Région fait partie des solutions. Mais il faut faire attention et se poser la question du territoire dans lequel on les installe et voir, par exemple, qui prendra le surplus des patients après 18 heures ».
Former en fonction des besoins
Quant à la délégation de tâches, Jean Thévenot reste prudent : « Chaque métier a ses compétences, il y a des carences évidentes dans toutes les spécialités mais aussi de la souffrance et du mal-être et pas seulement chez les infirmières et les aides-soignantes. C’est l’ensemble de l’organisation des soins qu’il faut repenser, l’ensemble de la population qu’il faut accompagner et les universitaires qu’il faut mobiliser pour qu’ils forment non pas le nombre de médecins qu’ils peuvent former mais le nombre qui correspond à un besoin estimé ».
Emmanuelle Rey
Déserts médicaux : la galère des Ariégeois pour trouver un médecin s’accentue

Publié le 11/04/2022 à 18:18 , mis à jour à 20:05 9 commentaires
Dans le département, nombreux sont ceux qui prient pour ne pas tomber malade, surtout quand on sait la difficulté de trouver un docteur. Les Ariégeois, las de ces situations pénibles, témoignent.
Dans notre édition de dimanche, nous dressions un état des lieux assez alarmant de la situation médicale en Ariège. Dans le département, 39 communes sur les 327 du département sont classées « niveau 0 » par le site le-guide-santé.org , synonyme de trois difficultés d’accès et donc de désert médical. Parmi les difficultés permettant d’établir le classement des communes, un des critères est l’accès facile à un docteur. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ici, la tâche n’est pas aisée.
Les médecins généralistes n’acceptent souvent plus de nouveaux patients, faute à une surcharge de travail, ou alors, ils partent à la retraite sans être remplacés. Dans ces deux cas, à l’arrivée, ce sont les patients qui trinquent. C’est notamment le cas d’Hervé, 69 ans, habitant avec son épouse souffrante du cœur à Villeneuve-d’Olmes. Pour lui, la galère s’est rapidement couplée avec l’angoisse. « Je suis aidant de ma femme qui a fait un arrêt cardiaque et qui doit prendre des médicaments tous les jours. Le problème, c’est que notre docteur à Lavelanet est partie à la retraite sans être remplacée. Résultat des courses, je dois faire le tour de toute l’Ariège pour trouver un médecin rapidement, car nous n’avons du stock que pour une quinzaine de jours. »
« C’est quand même fou de se dire qu’on peut se faire soigner car un médecin a fait preuve “de gentillesse” »
Dans sa démarche, Hervé a bien tenté de contacter l’Agence régionale de santé, mais on lui a répondu que « ce n’était pas de [leur] ressort ». Le retraité a ensuite été redirigé vers l’Assurance-maladie, qui n’a pas décroché au téléphone. « Je me sentais vraiment démuni. Au total, j’ai passé trois semaines sans docteur. »
« J’ai appris la retraite de mon médecin via son répondeur »
Heureusement pour lui, à force de persévérance, Hervé est parvenu à trouver un docteur à Laroque-d’Olmes qui a bien voulu accepter de le prendre.« Je m’estime chanceux », lâchait-il soulagé après-coup. À Ornolac-Ussat-les-Bains, Françoise, elle, est tombée de haut. Souffrant d’une pathologie depuis plus de quinze ans, la femme de 68 ans ne s’attendait pas à apprendre la nouvelle du départ à la retraite de son médecin traitant en prenant rendez-vous par téléphone. « J’ai appelé et je suis tombée sur le répondeur qui m’annonçait sa retraite. J’étais très en colère. »
Pour arriver à trouver un nouveau docteur, elle a d’abord envoyé un mail à l’ARS qui, comme Hervé, l’a redirigée vers la CPAM. Cette dernière est en mesure de vous aider à trouver un généraliste si le vôtre prend sa retraite. Sur un coup de chance, elle n’aura pas eu à en arriver là. « Par gentillesse, le médecin de mon mari m’a acceptée. C’est quand même fou de se dire qu’on peut se faire soigner car un médecin a fait preuve de gentillesse… »
La maman de Pierre, un infirmier de Lavelanet, a 89 ans. Alors que sa généraliste a pris la retraite, c’est désormais le même gros point d’interrogation que tous les autres qui se profile devant elle. L’infirmier témoigne : « A Lavelanet, le cabinet médical de la mairie est doté de quatre médecins, mais ils ne prennent plus de patients. Ma mère se retrouve de fait dans l’impasse pour se faire renouveler ses ordonnances pour son hypertension. » Lui le professionnel de santé regrette de voir se multiplier les appels au secours dans son département qu’il juge pas assez attirant. « À Mirepoix, il y a une grande affiche à la sortie de la ville où on peut lire “On recherche un ou deux médecins”, c’est tristement représentatif de l’état de désertification médicale dans lequel une partie du département se trouve. »
« Les urgences ne sont presque plus traitées »
Laurent a 53 ans et vit à Nalzen. Pour cet homme suivi par plusieurs spécialistes dans l’Ariège et ses départements limitrophes, le temps des médecins de campagne est révolu. « Je regrette un peu le fait que les médecins veuillent faire des horaires de bureaux. Même les urgences ne sont plus systématiquement traitées. L’autre jour chez le dentiste, un monsieur venait pour une urgence et on lui a demandé s’il avait vraiment mal pour voir si on ne pouvait pas lui proposer un rendez-vous dans la semaine. C’est assez affligeant quand on y pense. »
Samuel Cadène
39 communes d’Ariège sont des déserts médicaux

Publié le 10/04/2022 à 05:10 6 commentaires
https://www.ladepeche.fr/amp/2022/04/10/39-communes-dariege-sont-des-deserts-medicaux-10225977.php
Un rapport du site « Leguidesanté.org » fait état en Ariège de 39 communes en situation de désertification médicale. Zoom sur une situation parfois critique.
C’est une situation au cœur de nombreux débats dans l’élection présidentielle dont le premier tour a lieu aujourd’hui : la désertification médicale. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le département de l’Ariège est touché de plein fouet par le fléau. Les chiffres de 2019 recensés par le site « Leguidesanté.org » sont sans appel, 12 % de nos communes sont considérées comme désert médical. Le docteur Stéphane Bach a travaillé, avec ses collègues, pendant plusieurs mois pour produire un document complet faisant un point de situation à l’échelle du pays tout entier. Dans ce dernier paru en fin d’année 2019, on retrouve plusieurs critères qui servent à déterminer quels sont les territoires les plus touchés par la désertification médicale. Les données utilisées sont celle mise en ligne par le site du gouvernement. Le professionnel de santé détaille : « Nous avons défini trois indicateurs. Le premier est l’accessibilité, à hauteur de 2,5 consultations par an et par habitant, à un médecin généraliste. Si le chiffre est en dessous, on considère cela comme une difficulté d’accès. Ensuite, si aucune pharmacie n’est située à moins de dix minutes en voiture, on considère qu’il s’agit d’une autre difficulté d’accès. Enfin, si aucun service d’urgence n’est situé à moins de trente minutes, on considère qu’il s’agit d’une troisième difficulté d’accès.
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Quelles sont les 10 communes les plus impactées en Ariège ?
En Ariège, 39 communes sur les 327 du département sont classées « niveau 0 » par le site, synonyme de trois difficultés d’accès et donc de désert médical. Parmi elles, On retrouve en tête l’Hospitalet-près-l’Andorre, Lercoul, Durfort, Bestiac, Caussou, Aulus-les-Bains, Ustou, Orus, Justiniac, et Lordat. Dans le détail, le rapport pointe notamment les 71 minutes qui séparent Carcanières, d’un service d’urgence (personne ne fait pire en Ariège), ou des 26 minutes qui l’éloigne de la première pharmacie. Ajoutez à cela qu’il n’y a là-bas aucun généraliste et vous coupez 75 habitants du monde médical. La commune de Mijanès détient quant à elle le triste record concernant l’éloignement d’une pharmacie, avec 31 minutes de trajet. Mieux vaut ne pas avoir mal au crâne après une soirée, car avec le prix de l’essence, c’est avec un double mal de tête que vous risquez de repartir de l’officine.null
Au total, plus de 3500 personnes vivent dans un désert médical en Ariège. Un chiffre qui peut sembler minuscule à l’échelle d’un territoire comptant 153 000 habitants au dernier comptage de 2019, mais qui n’est pas anodin tout de même. La crise du Covid-19 n’a rien arrangé, car les candidats aux études de médecines ne se bousculent pas au portillon. Le départ de certains médecins pour une retraite bien méritée non plus.
Samuel Cadène
Dans le Gers, le combat contre les déserts médicaux continue

Publié le 13/04/2022 à 17:22 , mis à jour à 19:37
Le nombre de médecins généralistes dans le Gers diminue, notamment à cause des départs à la retraite. Une lutte acharnée contre cette désertification est mise en place dans le département.
Simorre a perdu son seul médecin, le docteur Catalina Ghetue. Cela fait déjà trois semaines que le maire Eric Truffi met tout en œuvre pour trouver un remplaçant. Les membres du conseil municipal ainsi que certains Simorrins sont mobilisés autour de cette cause et se réunissent régulièrement pour trouver une solution. « C’est une priorité. Le Département, la Région et l’ARS nous accompagnent également, dit-il. “Nous avons déjà pas mal de pistes ». Malheureusement, la commune de Simorre n’est pas la seule à être confrontée au manque de médecins.
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En 2012, le Gers comptait 295 médecins généralistes contre 274 en 2021. Environ 20 médecins généralistes de moins en 10 ans sur le département.nullhttps://datawrapper.dwcdn.net/al72B/1/#amp=1
À Saint-Clar, le Centre Municipal de Santé prend en charge entre 1600 et 1700 patients, venant de la commune et ses alentours. « C’est un nombre qui ne cesse de croître », explique le Maire David Taupiac. Et pour cause, le centre qui a ouvert ses portes en janvier 2020 comptait 2 médecins salariés. Aujourd’hui, ils sont 4 et l’un d’entre eux part à la retraite. Saint-Clar devra rapidement trouver un remplaçant.
118 médecins de plus de 60 ans
Jean-Claude Body, médecin sur Aubiet, a pris sa retraite de généraliste le 1er avril à l’âge de 67 ans. Travaillant 5 jours et demi au cabinet, il a souhaité mettre un terme à un train de vie trop fatigant. « À mon âge, j’aimerais des périodes de loisir un peu plus longues », dit-il. Il est désormais seulement salarié à l’hôpital de Gimont, poste qu’il occupe déjà depuis plus de vingt ans. « Les derniers temps, à mon cabinet, des patients d’Auch, de Puycasquier ou encore de Cologne venaient me trouver car leurs médecins de proximité ne pouvaient pas les prendre en charge », explique-t-il.
Si aucun remplaçant n’est prévu à Aubiet, la création d’un Pôle Médical est en vue. Pour cela, il faudra attendre la fin des travaux de démolition du bâtiment industriel en face de l’école qui ont démarré lundi 11 avril. En attendant, les patients du docteur Jean-Claude Body, avertis il y a plusieurs mois de son départ, devront trouver un nouveau médecin.
43 % des médecins généralistes du département ont plus de 60 ans. Les médecins généralistes de moins de 39 ans représentent quant à eux seulement 21,5 %. Ils sont moins nombreux que les plus de 65 ans qui représentent à eux seuls presque un quart de la totalité des médecins généralistes du Gers.
Les citoyens, acteurs dans le combat
Une ancienne patiente d’un médecin généraliste de Lectoure, qui est partie à la retraite avant la pandémie de coronavirus, a été confrontée aux refus d’une prise en charge par les autres médecins de la commune. Depuis, elle reste à l’affût d’un nouveau médecin généraliste qui s’installerait dans le secteur. « Si vous n’appelez pas le nouveau médecin dans les deux mois après son installation, il sera déjà surbooké », témoigne-t-elle.
Une antenne de l’Association des Citoyens contre les Déserts Médicaux (ACCDM) est en train de voir le jour dans le département. Son but : faire valoir les droits de tous les patients confrontés aux déserts médicaux. Il existe déjà 3 antennes en Occitanie sur les 14 existantes sur tout le territoire français.
Véronique Eoche-Duval, ancienne infirmière libéraleest à l’origine de la création d’une antenne dans le Gers. “Nous voulons faire remonter les problèmes mais aussi les idées pour améliorer la situation”, explique-t-elle. Elle invite notamment les patients, premières victimes des déserts médicaux, à participer aux propositions.
Une mobilisation exceptionnelle pour répondre à l’urgence
Un projet de salariat de médecins généralistes et spécialistes a été voté à l’unanimité à l’Assemblée Départementale le 26 février 2021. Le département du Gers va embaucher et salarier lui-même ces médecins, une première en Occitanie. Le Gers va ouvrir le premier Centre départemental de santé en mai à Fleurance. Trois autres territoires ont déjà été identifiés pour la mise en place de Centres départementaux de santé courant 2022 : Vic-Fezensac, Gondrin et Plaisance. “Un projet en collaboration avec l’ARS, la CPAM et le conseil départemental de l’Ordre des médecins du Gers”, précise-t-on au Conseil départemental. Ces centres de santé sont des structures sanitaires de proximité qui dispensent principalement des soins de premier recours. Ils participent également à des actions de santé publique et à des actions sociales.
Elisa Jordan
Cahors. Déserts médicaux : il y a urgence

Publié le 22/03/2022 à 05:12
https://www.ladepeche.fr/amp/2022/03/22/deserts-medicaux-il-y-a-urgence-10186072.php
Alors que la situation des déserts médicaux préoccupe de plus en plus dans le Lot, une réunion publique était organisée mercredi 16 mars au Grand Palais, à l’initiative de Rémi Branco, vice-président du conseil départemental du Lot. Plus de 150 personnes ont répondu à l’appel pour échanger sur d’éventuelles solutions pour faire face à la pénurie de médecins dans le Lot. Le maire de Cahors Jean-Marc Vayssoute a notamment pris part aux échanges.
À cette occasion, plusieurs personnes ont pu exprimer leur grande inquiétude face à cette situation. Des représentants des professions médicales ont également apporté leurs témoignages. Plusieurs solutions ont par ailleurs été présentées, émanant du secteur public comme du privé : le projet de pôle de santé de la Mutualité française, le centre de santé de la communauté de communes de Cazals-Salviac ou encore le déploiement de 200 médecins salariés par la région Occitanie. Invité d’honneur de cette réunion, Guillaume Garot, député de la Mayenne et ancien ministre, a également présenté des solutions qui figurent dans une proposition de loi dont il est l’auteur.
Trois propositions fortes émergent : la première prévoit l’encadrement de l’installation des médecins afin de « ne plus autoriser l’installation là où il y en a suffisamment » et ainsi de les orienter vers les zones où l’offre est moins dense. La deuxième serait l’obligation temporaire pour les jeunes médecins d’exercer dans ces zones. Enfin, il s’agirait dans les secteurs géographiques concernés d’ »encourager des jeunes issus de milieux populaires de faire le choix de la carrière médicale », et ainsi en contrepartie de revenir s’y installer.
Pour Rémi Branco, l’affluence lors de cette réunion en dit long. « Il y a urgence à trouver des solutions pour les Lotois. Nous allons poursuivre ce travail partout dans le Lot pour proposer prochainement un pacte pour l’accès aux soins dans le Lot. » D’autres réunions seront proposées prochainement, sur l’ensemble du département.
Correspondant