Albi classée seulement 111ème des villes où on vit le mieux

Classement des villes et villages où l’on vit le mieux : le Tarn à la peine

Le Sequestre (au premier plan) avec Albi derrière DDM – DDM- MARIE PIERRE VOLLE

Publié le 31/01/2022 à 16:31 , mis à jour à 17:11 16

https://www.ladepeche.fr/amp/2022/01/31/classement-des-villes-et-villages-ou-lon-vit-le-mieux-le-tarn-a-la-peine-10079880.php

Le palmarès 2022 de l’association des villes et des villages où il fait bon vivre a été dévoilé. Le Tarn figure loin dans ce classement.

Ne cherchez pas dans le top 50… L’association des villes et villages où il fait bon vivre a dévoilé son palmarès 2022 des villes de France où il fait bon vivre. Et les résultats ne sont pas très bons pour le Tarn puisque les deux principales villes du département se trouvent dans la deuxième moitié du top 100 pour l’une (Castres) et aux portes de ce top 100 pour l’autre (Albi)…

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Basé sur 187 critères répartis dans une dizaine de catégories (qualité de vie, sécurité, santé, commerce, transports, éducation, sports et loisirs, solidarité et attractivité immobilière), ce palmarès classifie l’ensemble des 34 827 communes françaises.https://5073d6a79e1bbb4025d7fbd370cb4e17.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-38/html/container.html?n=0

Dans notre département, avantage au sud puisque Castres se classe à la 72e place et Albi, seulement à la 111e… Castres gagne une position par rapport à 2021, quand Albi en gagne six. Une dynamique positive, certes mais encore insuffisante. Et encore… les deux autres agglomérations du département, Mazamet et Gaillac pointent à la 1 068e et 1 172e place !

Seule satisfaction, du côté des villages de moins de 2000 habitants avec la position du Séquestre. Le village, situé au sud-ouest d’Albi, obtient une honorable 56e place (moins un par rapport à 2021). Un classement qui peut s’expliquer par le nombre d’entreprises implantées sur la commune (150) ou encore par celui, conséquent, d’infrastructures sportives ou de santé.

Pour trouver une trace du 2e village le mieux classé dans le Tarn, il faut descendre à la… 366e place avec Saliès.

A.F

EXCLUSIF. Voici le classement 2022 des villes et villages où l’on vit le mieux en France

 23h30 , le 29 janvier 2022 , modifié à 23h50 , le 29 janvier 2022 https://www.lejdd.fr/Societe/exclusif-le-classement-2022-des-villes-et-villages-ou-lon-vit-le-mieux-en-france-4090593?#xtor=CS3-54

Angers et Guéthary succèdent à Annecy et Peltre dans cette 3e édition du classement des villes et villages où il fait bon vivre. Le palmarès, réalisé par l’association du même nom, illustre les grands mouvements de population à l’œuvre et la revanche des territoires oubliés.

De gauche à droite et de haut en bas : La Rochelle, Saint-Quay-Perros, Peltre et Annecy.
De gauche à droite et de haut en bas : La Rochelle, Saint-Quay-Perros, Peltre et Annecy. (Bernard Patrick-Abaca/Steven Lemaître Trévou-Tréguinec/Francis Demange pour le JDD/Sipa)

Et votre commune, où se classe-t-elle? Le palmarès 2022 des villes et des villages où il fait bon vivre , réalisé par l’association du même nom et dévoilé en exclusivité par le JDD en bas de cet article*, apporte son lot de confirmations et de nouveautés. Pour lapremière fois en trois ans, la tête du classement change. Côté villes, Angers, troisième de l’édition précédente, chipe la première place à Annecy. Côté villages (moins de 2.000 habitants), c’est la station basque de Guéthary qui passe devant la commune mosellane de Peltre, au sud de Metz. Ces bouleversements masquent toutefois une relative stabilité malgré des changements méthodologiques importants . « Cette édition confirme la reconnaissance des villes moyennes et des villages, se félicite Thierry Saussez, le président de l’association. Elle permet de changer notre regard sur ces communes et plus généralement de faire reculer ce ‘mot hideux de province’, comme disait André Malraux. »

La ruée vers l’Ouest

De fait, le triptyque « PLM », pour Paris, Lyon, Marseille, est en recul : la capitale n’est « que » 66e (-11 places en un an) tandis que Lyon est 63e (-7) et Marseille encore plus loin, à la 93e place (-8). Mais certaines autres grandes métropoles (Nice, 7e ; Rennes, 10e ; Bordeaux, 14e…) font mieux que résister. Plus généralement, le Grand Ouest sort renforcé cette année. Les Régions de Normandie, de Bretagne, des Pays de la Loire et de Nouvelle-Aquitaine placent 14 villes aux 20 premières places du classement. Au-delà, les grandes gagnantes se nomment Saint-Malo (43e, +19), Vannes (53e, +23), Laval (62e, +17) et Poitiers (68e, +25) et les plus fortes progressions sont également à observer du côté de l’Ille-et-Vilaine, du Morbihan ainsi que dans le Maine-et-Loire et le Calvados.

Au tableau d’honneur, on notera aussi qu’Honfleur, toujours dans le Calvados, est la ville parmi les 500 premières du classement* en plus forte progression (496e, elle gagne 170 places) et Aytré, en Charente-Maritime, signe la meilleure entrée, à la 384e place. Ailleurs, certaines communes de Moselle et de Haute-Savoie tirent encore leur épingle du jeu. À l’inverse, les principaux reculs sont enregistrés dans le Nord ou en grande couronne parisienne (Yvelines, Essonne, Seine-et-Marne…).

Boom immobilier

Ces tendances tiennent à la fois des grandes évolutions démographiques en cours et des changements méthodologiques effectués, dont l’ajout d’une catégorie « attractivité immobilière » dans ce classement. L’immobilier, justement, se retrouve au cœur de ces bouleversements avec un record de 1,2 million de transactions enregistrées en un an, de novembre 2020 à novembre 2021.

La crise sanitaire, bien sûr, est à l’origine de ce mouvement de population sans précédent. « Mais elle a davantage été un détonateur, ou un révélateur, de tendances de fond déjà observées depuis une dizaine d’années », note Loïc Cantin, président adjoint de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim). Pour la première fois, les données collectées par le premier syndicat des professionnels de l’immobilier, commune par commune, ont permis à l’Association des villes et des villages où il fait bon vivre de prendre en compte cette dynamique immobilière. Les territoires connaissant une forte demande, en maintenant un parc avec peu de logements vacants, ont ainsi bénéficié d’un coup de boost dans le palmarès. Résultat, selon Loïc Cantin, « il y a aujourd’hui une forme de revanche des territoires oubliés : délaissés par les politiques publiques, ils redeviennent attractifs car ils bénéficient à la fois du rejet de la densité de la grande ville et du modèle toujours dominant de la maison individuelle ».

« La ville du quart d’heure »

Dans les agences immobilières, le refrain est bien connu. Les ménages se sentant trop à l’étroit, notamment en région parisienne, partent en quête d’un plus grand espace de vie, si possible avec un jardin. Mais cette mise au vert n’en est pas tout à fait une : loin d’un exode massif à la campagne, les premiers à capter cette explosion de la demande sont les métropoles et les villes moyennes, facilement accessibles – en TGV depuis Paris, notamment – et susceptibles de satisfaire les besoins de ces nouvelles populations. « Il y a une volonté de se déconnecter tout en restant connecté, résume Thierry Saussez. On quitte les grandes agglomérations mais sans renoncer à être dans un environnement intégré, c’est-à-dire avec la plupart des services à proximité et avec une connexion haut débit. » Le communicant et président de l’association y voit la confirmation de l’avènement de « la ville du quart d’heure », un concept selon lequel toute la vie d’un foyer – le travail, l’école, les loisirs… – soit à moins de quinze minutes de ­déplacement.

De l’avis de nombreux observateurs, le rééquilibrage territorial en cours a toutes les chances de perdurer à l’issue de la pandémie. Avec à la clé son lot d’opportunités mais aussi de défis, puisque la hausse des prix du logement dans les villes aujourd’hui attractives a à son tour une influence sur le reste de la population. « Au fond, c’est une grande question de société, conclut Loïc Cantin. Entre la ‘pavillonite’ des années 1980 et le renforcement de la densification du début des ­années 2000, qui visait à lutter contre l’étalement urbain, un autre modèle est-il possible? C’est apparemment le choix que les ménages ont fait et que les politiques publiques n’ont pas anticipé. »

Le Top 50 2022 des villes où il fait bon vivre : 

  1. Angers (49), +2 places par rapport à 2021
  2. Annecy (74), -1
  3. Bayonne (64), -1
  4. La Rochelle (17), =
  5. Caen (14), +1
  6. Le Mans (72), -1
  7. Nice (06), =
  8. Lorient (56), +2
  9. Brest (29), +2
  10. Rennes (35), +2
  11. Avignon (84), -2
  12. Biarritz (64), +7
  13. Cherbourg-en-Cotentin (50), +2
  14. Bordeaux (33), -6
  15. Anglet (64), +6
  16. Strasbourg (67), -3
  17. Rodez (12), -1
  18. Tours (37), +6
  19. Pau (64), -5
  20. Le Havre (76), -3
  21. Chambéry (73), +2
  22. Metz (57), -4
  23. Nantes (44), -1
  24. Dijon (21), +1
  25. Lannion (22), +2
  26. Saint-Étienne (42), -6
  27. Saint-Brieuc (22), +1
  28. La Roche-sur-Yon (85), +11
  29. Limoges (87), -3
  30. Cannes (06), =
  31. Antibes (06), +9
  32. Montpellier (34), +5
  33. Toulouse (31), -4
  34. Quimper (29), +8
  35. Nîmes (30), +11
  36. Orléans (45), -2
  37. Levallois-Perret (92), -5
  38. Courbevoie (92), -7
  39. Toulon (83), -6
  40. Boulogne-Billancourt (92), -5
  41. Châteauroux (36), -5
  42. Hyères (83), +9
  43. Saint-Malo (35), +19
  44. Nogent-sur-Marne (94), +3
  45. Versailles (78), +4
  46. Colombes (92), -8
  47. Asnières-sur-Seine (92), -6
  48. Rueil-Malmaison (92), -5
  49. Nanterre (92), -5
  50. Aurillac (15), +2

Le Top 50 2022 des villages où il fait bon vivre : 

  1. Guéthary (64), +1
  2. Peltre (57), -1
  3. Épron (14), =
  4. Martinvast (50), =
  5. Authie (14), =
  6. Saint-Quay-Perros (22), +4
  7. Théoule-sur-Mer (06), -1
  8. Buros (64), -1
  9. Vantoux (57), -1
  10. Sonnaz (73), +7
  11. Laloubère (65), +2
  12. Mazères-Lezons (64), +18
  13. Biard (86), +9
  14. Marcellaz-Albanais (74), +4
  15. Cambes-en-Plaine (14), +12
  16. Les Loges-en-Josas (78), -7
  17. Ploulec’h (22), -1
  18. Mey (57), -3
  19. Voglans (73), +18
  20. Falicon (06), -6
  21. Le Pin (77), -9
  22. Piscop (95), -11
  23. Niederhausbergen (67), +5
  24. Ahuy (21), +15
  25. Nouainville (50), -4
  26. Cagny (14), +27
  27. Quintal (74), +22
  28. Deyvillers (88), -3
  29. Menthon-Saint-Bernard (74), +2
  30. Laguenne-sur-Avalouze (19), -11
  31. Varois-et-Chaignot (21), +13
  32. Aiguilhe (43), +2
  33. Jouy-aux-Arches (57), -7
  34. Chalezeule (25), +1
  35. Marnes-la-Coquette (92), -11
  36. Barberey-Saint-Sulpice (10), +24
  37. Warcq (08), +3
  38. Poey-de-Lescar (64), +19
  39. Ouges (21), +24
  40. Jeuxey (88), -7
  41. Saint-Jeoire-Prieuré (73), +30
  42. Plouisy (22), +22
  43. Nieul (87), +31
  44. Le Vernet (03), +1
  45. Saint-Pavace (72), +24
  46. Tillé (60), +6
  47. Lannoy (59), -5
  48. Ménétrol (63), -16
  49. Saint-Arnoult (14), +39
  50. Charmeil (03), +1

Commentaires Dr Jean Scheffer (censurés par ls dépêche du midi):

Ces classements sont très relatifs: en Octobre dernier, la dépêche reprenait un classement du Figaro qui classait « Albi en tête des villes ou on vit en bonne santé » (https://www.ladepeche.fr/2021/10/27/albi-1re-ville-de-france-ou-lon-vit-en-bonne-sante-9893224.php) Nous avions contesté ce classement** sur la base des données relevées dans le plan local de santé, issues de l’observatoire régional de santé (Déterminants sociaux de santé – Contrat Local de Santé 2019). On notait le plus mauvais classement (profil 6) en ce qui concernait les inégalités environnementales (Air, eau, habitat, sol).

Par ailleurs une émission de FR3 relevait que l’accès aux généralistes et aux spécialistes était à Albi un des plus mauvais des villes d’ Occitanie

(https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/deserts-medicaux-ces-villes-d-occitanie-ou-il-y-a-urgence-sanitaire-2274997.html?fbclid=IwAR0lxxjE5o7iC0kbNl6CnAWTD_8k6_-zssEsJxcnJo61X4sOwLxJsYkCyPo » )

Argument plus positif, une double page dans « Le Monde » *incitant les lecteurs à visiter Albi. (https://www.lemonde.fr/m-styles/article/2022/01/07/albi-d-une-rive-a-l-autre-du-tarn_6108624_4497319.html?xtor=EPR-32280631-%5Bm-le-mag%5D-20220109-%5Bet-aussi_titre_3%5D&M_BT=53496897516380)

Publié par jscheffer81

Cardiologue ancien chef de service au CH d'Albi et ancien administrateur Ancien membre de Conseil de Faculté Toulouse-Purpan et du bureau de la fédération des internes de région sanitaire Cofondateur de syndicats de praticiens hospitaliers et d'associations sur l'hôpital public et l'accès au soins - Comité de Défense de l'Hopital et de la Santé d'Albi Auteur du pacte écologique pour l'Albigeois en 2007 Candidat aux municipales sur les listes des verts et d'EELV avant 2020 Membre du Collectif Citoyen Albi

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