Les manifestations du 4 décembre pour les hôpitaux sont restées clairsemées

Hôpital : plusieurs milliers de manifestants à Paris pour réclamer l’arrêt des fermetures de lits et davantage de postes

Plus nombreux qu’à l’accoutumée 6 000 selon une source syndicale, 2 100 selon la préfecture de police , les manifestants réclamaient aussi de meilleures conditions de travail pour les soignants. 

Le Monde avec AFP

Publié hier à 20h19, mis à jour hier à 20h44  

Temps de Lecture 3 min. 

https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/04/hopital-plusieurs-milliers-de-manifestants-a-paris-pour-reclamer-l-arret-des-fermetures-de-lits-et-davantage-de-postes_6104751_3224.html

Les hausses de salaires du « Ségur de la santé » n’ont pas éteint les revendications des soignants. Quelques milliers de personnes ont défilé, samedi 4 décembre, près du ministère de la santé, à Paris, pour réclamer l’arrêt des fermetures de lits dans les hôpitaux publics et de meilleures conditions de travail pour les soignants.

Tout au long de leur court cortège entre les Invalides, l’hôpital Necker et le ministère, les manifestants ont repris le slogan : « On veut des lits, des postes, pour l’hôpital public ». Sur le dos de Magali (qui n’a pas souhaité donner son nom), on pouvait lire un message inscrit en lettres blanches : « Hôpital en urgence vitale »« Depuis cet été, on a cinq lits de fermés, faute de personnels », décrit au Monde cette infirmière de réanimation dans un hôpital de la banlieue parisienne. Dans son service, qui compte dix lits de réanimation « ouverts », il y a cinq patients atteints du Covid-19.

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« On aime notre hôpital, notre métier, mais les années passent et c’est toujours la même chose, les vagues de départ de soignants, les gens qui ne sont pas remplacés… », dit-elle, décrivant les difficultés à se loger en région francilienne avec son salaire.

Entre 2 100 et 6 000 personnes

Plus nombreux qu’à l’accoutumée – 6 000 selon une source syndicale à l’Agence France-Presse, 2 100 selon la préfecture de police –, ils étaient d’abord venus demander « en urgence l’arrêt de toutes les fermetures programmées de lits », afin d’envoyer « un message très clair » pour « rassurer les agents de l’hôpital dans un contexte de nouvelle vague » de Covid, a déclaré Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière, à l’AFP.

Le syndicat, dont la section de l’hôpital Nord-Mayenne est à l’origine de cette manifestation, avait appelé ses adhérents à se mobiliser. La CGT, SUD, plusieurs collectifs de soignants (Collectif inter-urgences, Collectif inter-hôpitaux, Santé en danger) et quelques partis politiques (La France insoumise, Europe Ecologie-Les Verts) étaient également présents, de même que des associations d’usagers de petits établissements comme Amilly (Loiret) ou Longjumeau (Essonne).

Plusieurs élus, l’écharpe tricolore à l’épaule, étaient également présents dans les cortèges, notamment des représentants du département de la Mayenne, qui comptait une délégation de soignants dans le défilé. « On est là pour défendre notre hôpital, dit Florent Bercault, maire de Laval, accompagné de plusieurs maires et députés de Mayenne. Nos hôpitaux sont en grande difficulté, on manque de ressources médicales, les urgences de Laval ont dû fermer plusieurs nuits ces derniers mois. Nous souffrons d’un sous-investissement chronique, il faut des annonces fortes pour redresser l’hôpital et le système de santé. »

« Des bombes à retardement »

Les conditions de travail étaient aussi sur toutes les lèvres. « Je vois l’hôpital qui se dégrade depuis vingt ans, avec des soignants de plus en plus précarisés, dénonce Sylvie Dubourdieu, biologiste dans un établissement de santé des Yvelines. Il y a des conditions inacceptables, comme sur le travail de nuit. » Adhérente au collectif Santé en danger, la praticienne hospitalière manifeste dans la rue pour la première fois.

« Les gens s’en vont, le Covid n’a fait qu’ouvrir les yeux aux soignants, beaucoup n’acceptent plus l’inacceptable », dit-elle. A titre personnel, elle est là aussi pour dénoncer l’absence du moindre effort pour les salaires des praticiens hospitaliers comme elle, déjà à l’hôpital : « Le Ségur de la santé [plan du gouvernement pour l’hôpital annoncé à l’été 2020] a fait croire qu’on allait augmenter nos grilles, alors que nous, qui suppléons depuis des années les 30 % de postes vacants, on a perdu quatre ans d’ancienneté par rapport aux nouveaux praticiens… on ne fait vraiment rien pour donner envie de rester à l’hôpital. »

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Même sentiment pour Christophe Trivalle, gériatre à l’hôpital Paul-Brousse (AP-HP) et membre du Collectif inter-hôpitaux. « On est reparti comme avant à l’hôpital, on nous reparle de nos chiffres d’activité qui ne suffisent pas, avec ce système de la tarification à l’activité qui perdure, quand on a besoin de moyens, de matériel, on ne les a pas… c’est un retour à “l’anormal” », estime-t-il.

« Mais la situation s’est aggravée aujourd’hui, reprend-il. Avec encore moins de personnels soignants, Covid ou pas Covid, la période des fêtes va être très difficile, les fermetures de lits remontent en flèche, tous les services sont touchés. » Chez lui, en gériatrie, le service déborde déjà : « On a été obligé cette semaine de refuser et de renvoyer à domicile plusieurs patients souffrant d’Alzheimer, agités, violents, avec des troubles du comportement… mais ce sont des bombes qui vont exploser à un moment. »

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Le Monde avec AFP

Hôpital public : « On prêche dans le désert, personne ne nous entend »

4 décembre 2021 | Par Caroline Coq-Chodorge

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Les hospitaliers ont, une fois encore, tenté d’alerter sur les fermetures de lits, de services d’urgence, la dégradation continue des conditions de travail, leur épuisement et la qualité des soins menacée. Mais leurs manifestations, partout en France samedi, sont restées clairsemées.

Samedi 4 décembre, devant le ministère de la santé à Paris, s’est creusé un énorme gouffre : d’un côté, la faible mobilisation pour l’hôpital public, à l’appel d’une quarantaine de syndicats et de collectifs de personnels soignants comme d’usagers ; de l’autre, la conviction que le système hospitalier est proche du point de non-retour.

« On est dans un engrenage, un effet domino, prévient le neurochirurgien de Besançon, Laurent Thines. On prêche dans le désert, personne ne nous entend : ni la population ni le gouvernement. Mais tant que M. Véran dit sur les plateaux télé que tout va bien… » 

Un petit millier de personnes ont manifesté pour l’hôpital public, samedi 4 décembre à Paris. © Katia Zhdanova / Hans Lucas via AFP

Un petit millier de personnes ont battu le pavé dans la capitale. En tête du cortège se trouvaient des représentants de plusieurs hôpitaux des Pays de la Loire, frappés par une pénurie de médecins. Dans la tête de tous, il y avait ce décès, survenu dans la Sarthe, d’un homme avec une péritonite qui n’a pu être pris en charge à Bailleul, faute d’anesthésiste. Transféré au Mans, il est arrivé trop tard, en état de choc.

« Peut-être qu’il faut que de telles choses arrivent pour que la population réagisse ? »,s’interroge le professeur Thines.

Dans les zones rurales désertées par les médecins, la population est plus consciente de la fragilité du système. La ville de Mayenne (Mayenne) a rempli quatre cars d’usagers et de soignants. Ils témoignent de la restructuration en cours de leur hôpital : un service de soins continus, la maternité et le bloc sont menacés de fermeture par l’administration.

« On manque terriblement de médecins anesthésistes, tous sont intérimaires », expliquent Béa, Sophie et Nadine, infirmières au bloc opératoire. « Pourtant, notre bloc est indispensable. Aujourd’hui, nos collègues travaillent de 8 heures à 22 heures pour opérer des urgences viscérales, orthopédiques. On est utiles ! »

Nous payons nos impôts, nous avons droit à un service public de qualité. Mais les médecins préfèrent travailler dans le privé, le Sud et les grandes villes

Catherine, usager de l’hôpital de Mayenne

Les usagers de l’hôpital de Mayenne se sont constitués en collectif, « Audace 53 ». « Mon mari a eu un AVC, témoigne Catherine. À 9 heures, il était aux urgences. À 11 heures, au bloc opératoire. Et s’il avait dû aller jusqu’à Laval pour être pris en charge ? Nous payons nos impôts, nous avons droit à un service public de qualité. Mais les médecins préfèrent travailler dans le privé, le Sud et les grandes villes. »

Laval, l’hôpital le plus important de la Mayenne, ne se porte pas mieux. Caroline Brémaud, la cheffe de service des urgences, alerte depuis plusieurs semaines sur la situation de son service, contraint de fermer huit nuits au mois de novembre. L’hôpital tout entier vient de passer en « plan blanc », qui permet de déprogrammer des opérations et de réquisitionner du personnel, après la détection de deux clusters. Mais le problème est bien plus profond.

« La cinquième vague n’est même pas encore arrivée chez nous. Et on a 40 lits fermés sur l’hôpital, faute de médecins, explique Frédéric Marié, syndicaliste FO. On a une quarantaine de postes de médecin vacants, tous les services sont touchés. »

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Toujours dans la région des Pays de la Loire, les urgences du CHU d’Angers sont en grève depuis le 30 novembre, car la moitié des postes de médecin y sont vacants. « La quasi-totalité des membres du service a écrit à la direction, pour la prévenir qu’il va y avoir des drames », assure le syndicaliste Force ouvrière (FO) Benjamin Delrue.

En Isère, l’hôpital de Voiron est également contraint de fermer régulièrement ses urgences aux patients la nuit. « Il faut un plan d’urgence pour former des soignants, dit le docteur Ara Somohano. Il faut que nos métiers redeviennent attractifs, que les gens aient envie de venir, et de rester. »

La psychiatrie était également représentée, par exemple avec l’hôpital du Vinatier, près de Lyon, qui a envoyé une cinquantaine de personnes à Paris. Géraldine, syndicaliste FO, fait le compte des lits fermés : « 150 au prétexte du Covid, qui n’ont pas rouvert. Nous venons de fermer vingt lits pour les détenus, une dizaine pour nos malades les plus difficiles, huit lits en pédopsychiatrie, cinquante lits pour nos patients chroniques. C’est vrai, il nous manque cent infirmières, une vingtaine de soignants. Mais ce manque de personnel est organisé pour fermer des lits. Et on a en plus onze patients suspendus parce qu’ils ont refusé le vaccin. »

Le passe sanitaire et l’obligation vaccinale des soignants étaient aussi l’un des axes de la mobilisation. « On a vu disparaître des soignants, suspendus, alors qu’on est en situation de crise. Et le passe sanitaire retarde l’accès aux soins de certains de nos patients non vaccinés, qui n’osent plus venir à l’hôpital »,témoigne la doctoresse Anne Pagnier, pédiatre à Grenoble. 

Certains médecins sont très agacés d’entendre ces discours hostiles à l’obligation vaccinale ou au passe sanitaire, parce qu’ils considèrent qu’ils détournent l’attention des réelles difficultés de l’hôpital : « 200 000 personnes ont défilé contre le passe sanitaire. Nous sommes 1 500 aujourd’hui contre l’hôpital public », regrette le docteur Sophie Crozier, membre du Collectif inter-hôpitaux.

Neurologue aux urgences cérébro-vasculaires de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, elle avait alerté, début novembre, dans une tribune dans Le Monde signée par de très nombreux neurologues d’Île-de-France, sur l’état de la filière neuro-vasculaire qui prend en charge les accidents vasculaires cérébraux. Alors, 12 % des lits étaient fermés en Île-de-France, 30 % à Paris. Début décembre, la situation s’est encore aggravée : « 20 % des lits sont fermés en Île-de-France, 36 % à Paris, et presque 50 % à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris », assure-t-elle.

Si ces conditions de travail finissent par me rendre folle, je devrai partir

Julia Devianne, praticienne hospitalière à Paris

Julia Devianne, une jeune médecin membre du Collectif inter-hôpitaux, confie « flirter avec le burn-out. Quand l’hôpital s’est mobilisé, avant le Covid, cela nous a donné un espoir. Depuis le Covid, l’épuisement est global. On voit une dégradation continue de nos conditions de travail, des soins, qui s’accélère. Je travaille dans des urgences dédiées aux céphalées à Paris, leur fréquentation a augmenté de 100 %. Parce que les troubles mentaux, qui causent des maux de tête, se sont aggravés. Mais aussi parce que la médecine de ville s’effondre. Il y a de plus en plus de patients sans médecin traitant, qui attendent des heures aux urgences. Les journées sont folles, c’est du travail à la chaîne, on loupe des trucs. J’ai loupé une tumeur cérébrale, cela aurait pu être grave. Si ces conditions de travail finissent par me rendre folle, je devrai partir ».

Marie Citrini, la représentante des usagers de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) et du Collectif inter-hôpitaux, a fait partie de la délégation reçue par le cabinet du ministre, au cours de la manifestation parisienne. Elle raconte un dialogue de sourds : « On leur parle des salaires, ils nous parlent du Ségur. On leur parle du manque de personnel à tous les niveaux, ils nous parlent du Ségur. On leur parle des fermetures de lits, faute de personnel, ils nous expliquent que les lits sont théoriquement ouverts. »

Hôpital public : des soignants ont manifesté dans toute la France pour « défendre le système de santé »

La manifestation parisienne s’est élancée, en début d’après-midi, devant le ministère de la Santé.

Des soignantes mayennaises manifestent à Paris pour la défense de l\'hôpital public, le 4 décembre 2021.
Des soignantes mayennaises manifestent à Paris pour la défense de l’hôpital public, le 4 décembre 2021. (FRANCE BLEU MAYENNE)

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Mis à jour le 04/12/2021 | 22:55
publié le 04/12/2021 | 11:36

https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/direct-les-soignants-sont-appeles-a-manifester-cet-apres-midi-pour-defendre-le-systeme-de-sante_4869165.html

Manque de personnel, lits fermés, démissions en cascade… Plusieurs collectifs et syndicats de professionnels hospitaliers et libéraux sont appelés à la grève dans toute la France, samedi 4 décembre. Une manifestation se tient à Paris, entre les Invalides et le ministère des Solidarités et de la Santé. Une délégation a été reçue par un conseiller ministériel, sans obtenir d’avancées, selon un participant. 

>> L’hôpital public en crise : surmenage, perte de sens, mise en danger des patients… Ils racontent pourquoi ils ont rendu leur blouse

 « Nous sommes dans une impasse ». « On risque d’avoir une vague de désertion des soignants qui va encore s’aggraver »alerte sur franceinfo Isabelle Desguerre, la cheffe du service pédiatrie de l’hôpital Necker à Paris, et membre du collectif Inter-Hôpitaux qui appelle à manifester. 

 Les mesures du Ségur jugées insuffisantes. Plusieurs mesures avaient été prises l’an passé pour améliorer la situation dans les établissements, comme des revalorisations autour de 200 euros pour les soignants. « Mais les faits sont têtus. Les soignants partent, les urgences ferment », commente sur franceinfo Arnaud Chiche, anesthésiste et réanimateur, fondateur du collectif Santé en Danger et qui appelle à défendre le « système de santé ».

Retrouvez ici l’intégralité de notre live #SOIGNANTS

22h50 : « Il faut revoir le nombre de patients dont doit s’occuper une infirmière ou un aide-soignant« 

Ils étaient plusieurs milliers à manifester aujourd’hui en France pour réclamer de meilleures conditions de travail. France 2 a recueilli le témoignage de soignants qui étaient dans la rue.


https://embedftv-a.akamaihd.net/76e371a6913d7d9276b0dbd554dae0b3

18h42 : Les soignants étaient 6 000 à Paris selon une source syndicale, et 2 100 selon la préfecture de police, pour réclamer l’arrêt des fermetures de lits dans les hôpitaux publics et de meilleures conditions de travail.

16h03 : Avant de passer les manettes de ce live, voici un nouveau résumé de l’actualité :

• Valérie Pécresse a été désignée candidate des Républicains à la présidentielle. Elle a battu Eric Ciotti au second tour du congrès organisé en ligne auprès des adhérents. Suivez les réactions dans notre direct.

• Des soignants manifestent cet après-midi à Paris, appelés par plusieurs organisations et syndicats afin de demander plus de moyens pour l’hôpital public. Ils ont été reçus par le ministère de la Santé. Suivez la mobilisation.

• En visite en Arabie saoudite, Emmanuel Macron a rencontré le prince héritier Mohammed ben Salmane. « Nous avons parlé absolument de tout sans aucun tabou. Nous avons pu aborder la question des droits de l’homme », a-t-il ensuite assuré.


• Les promesses de dons au Téléthon s’élevaient à 26 199 337 euros à 16 heures, a appris franceinfo auprès des organisateurs. Pour faire une promesse de don, il faut composer le 36 37, passer par internet ou via les « challenges numériques » organisés en ligne.

• Les départements des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées sont placés en vigilance orange aux avalanches, rapporte Météo France.

15h33 : La délégation mayennaise vient de sortir de la réunion au ministère de la Santé. La réaction de Pascal Grandet président @53AUDACE53 #hopitalpublic ⬇️

15h37 : « On a été écoutés. » Les soignants qui ont manifesté à Paris ont été reçus au ministère de la Santé, d’après France Bleu Mayenne, qui suit la mobilisation. « On regrette que le ministre Véran, qui a été prévenu dès le 11 octobre [de notre venue], nous ait fait recevoir par un conseiller », a commenté un participant à la réunion.

14h22 : Manifestation du personnel hospitalier à Paris. Des soignants ont convergé de toute le France vers la capitale pour « sauver l’hôpital public » #Sante #Manifs4decembre

14h21 : Les soignants continuent leur marche à Paris, comme vous le montre un internaute sur Twitter.

13h50 : « Le Covid a accéléré la dégradation des conditions de travail », estime auprès de franceinfo le docteur Arnaud Chiche, fondateur du collectif Santé en Danger. Alors que des soignants manifestent en ce moment afin de demander plus de moyens pour l’hôpital public, il décrit « une situation dégradée de crise qui est devenue la norme »dans les établissements de santé.

13h23 : C’est l’association des usagers de la Mayenne @53AUDACE53 qui mène le cortège national de défense de l’hôpital public #Sante 

13h23 : Le cortège des soignants, des élus, des syndicats et de certains partis politiques de la #Mayenne se met en place derrière les Invalides à Paris #hopitalpublic #Sante #Manifs4decembre

13h23 : La manifestation des soignants a commencé à Paris. France Bleu Mayenne, qui suit un cortège venu de son département, publie quelques images. « Un plan d’urgence pour l’hôpital public », peut-on notamment lire sur une pancarte.

12h20 : Les premiers manifestants arrivent place Vauban à Paris pour la défense de l’hôpital public. La délégation mayennaise, composée de plus de 200 soignants, ne devrait plus tarder. La pluie s’invite à l’événement #Sante #Mayenne 

12h20 : Les soignants sont appelés à manifester cet après-midi par plusieurs organisations et syndicats afin de demander plus de moyens pour l’hôpital public. Les premiers participants commencent à se regrouper à Paris.

12h01 : Il est midi, l’heure de faire un nouveau point sur l’actualité :

• Valérie Pécresse ou Eric Ciotti ? Jour J pour les Républicains, qui connaîtront vers 14h30 le nom de leur candidat à la présidentielle. Le résultat sera annoncé par le président du parti Christian Jacob. Suivez notre direct.

• Les promesses de dons au Téléthon s’élevaient à 11 heures à 13 742 170 euros, a appris franceinfo auprès des organisateurs. Le 35e Téléthon, qui récolte des fonds en faveur de la lutte contre les maladies rares, s’est ouvert hier soir et va durer jusqu’à demain.

• Les soignants sont appelés à manifester cet après-midi à Paris par plusieurs organisations et syndicats afin de demander plus de moyens pour l’hôpital public. Suivez la mobilisation dans notre direct.

11h30 : « A l’heure actuelle, nous sommes dans l’impasse. Nous sommes des chefs de service qui essayons de gérer la misère. »

Sur franceinfo, cette membre du collectif inter-hôpitaux qui appelle à manifester à Paris, alerte sur le manque de moyens dans les hôpitaux publics.

Isabelle Desguerre, cheffe du service neuropédiatrie à l'hôpital Necker de Paris. (AURELIE LADET / MAXPPP)

(MAXPPP)

11h30 : « Malgré la pandémie, la santé reste absente des débats politiques », note Libération. Le quotidien national consacre sa couverture à la mobilisation des soignants. Tout comme Ouest-France.




Ouest-France édition France 04 décembre 2021

11h29 : « Nous faisons ça pour soigner les gens. Les Français sont en danger. Leur santé est en danger. Nous faisons ça pour sensibiliser les Français et être reçus par le gouvernement. »

Tous espèrent que cette manifestation alertera les politiques et l’opinion publique sur la situation du système de santé.

11h29 : « Ce mouvement arrive au moment où les professionnels sont à bout. » Manque de personnel, lits fermés, démissions en cascade… Alors que la cinquième vague de Covid-19 touche l’Hexagone, les soignants se retrouvent devant le ministère de la Santé, à 13 heures. « Nous en avons marre d’être considérés comme des pions, comme les causes d’un problème, alors que nous n’en sommes que les conséquences », expose à franceinfo Jérôme Marty, président du syndicat UFML.

11h29 : On commence tout de suite par un point sur l’actualité :

• Face au manque de moyens dans les hôpitaux publics, les soignants sont appelés à manifester cet après-midi à Paris devant le ministère de la Santé.

Publié par jscheffer81

Cardiologue ancien chef de service au CH d'Albi et ancien administrateur Ancien membre de Conseil de Faculté Toulouse-Purpan et du bureau de la fédération des internes de région sanitaire Cofondateur de syndicats de praticiens hospitaliers et d'associations sur l'hôpital public et l'accès au soins - Comité de Défense de l'Hopital et de la Santé d'Albi Auteur du pacte écologique pour l'Albigeois en 2007 Candidat aux municipales sur les listes des verts et d'EELV avant 2020 Membre du Collectif Citoyen Albi

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