Entreprise de communication de la Maire d’Albi pour faire croire qu’elle oeuvre en faveur d’une démocratie participative

Albi. Le principe d’un budget participatif adopté

Les Albigeois pourront proposer des investissements pour répondre à des besoins collectifs.Les Albigeois pourront proposer des investissements pour répondre à des besoins collectifs. DDM, E.C.

Politique,  Albi,  TarnPublié le 27/04/2021 à 05:10 , mis à jour à 05:16

https://www.ladepeche.fr/2021/04/27/le-principe-dun-budget-participatif-adopte-9512229.php?fbclid=IwAR3uN13e37ShmB7gzKFHRwRDzYYP0wGaU5c8GT9K36R-AHpevjckt7O4RbQ

Outre le conseil consultatif, la municipalité a décidé de mettre en place d’autres outils participatifs. Ainsi, les élus ont voté le principe d’un budget participatif. « Ce nouveau dispositif a vocation à permettre aux habitants de proposer puis de choisir par un vote, des projets d’intérêts général pour la commune », commente Laurence Pujol, l’adjointe en charge du projet. À terme, les Albigeois pourront proposer des investissements pour répondre à des besoins collectifs ou à améliorer le cadre de vie. Un cahier des charges sera préétabli et une enveloppe financière dédiée. « Véritable outil pédagogique, le budget participatif permet également aux Albigeois d’être mieux informés sur le fonctionnement et le budget des collectivités territoriales. » 

Entrée en vigueur en 2022

Le but est vraiment d’essayer d’intéresser le maximum de personnes à la vie de la cité et de renforcer le lien entre les élus et les citoyens. Pour l’instant, il ne s’agit que du lancement de la démarche. Les élus sont en contact avec des villes où cela existe pour voir comment procéder. Le budget participatif devrait entrer en vigueur en 2022.

Albi. Le conseil consultatif, nouvelle instance de démocratie participativeUne réunion de quartier dans l amphithéâtre Bellevue.Une réunion de quartier dans l amphithéâtre Bellevue. photo archive Emilie Cayre.

Politique,  Albi,  TarnPublié le 25/04/2021 à 05:10 , mis à jour à 05:14

https://www.ladepeche.fr/2021/04/25/le-conseil-consultatif-nouvelle-instance-de-democratie-participative-9508614.php

l’essentiel

La municipalité a décidé de remplacer les conseils de quartier par une seule instance : le conseil consultatif albigeois. Les inscriptions débuteront en juin.

Fini les conseils de quartier. Place au conseil consultatif albigeois ! Lundi soir, les élus ont acté la création de cette nouvelle instance de démocratie participative. Elle remplacera les conseils de quartiers.

Tous les Albigeois, qui veulent y prendre part, sont invités à candidater. Il faut avoir plus de 16 ans, habiter, travailler ou avoir une activité bénévole sur la ville. La liste sera publique.

Lors de sa demande, il faut choisir deux centres d’intérêt : une ville verte et durable, une ville sûre et propre, une ville bienveillante et solidaire, une ville attentive, participative et une ville entreprenante.

Le nombre des conseillers n’est pas limité. Le but est de l’ouvrir à tous ceux qui veulent faire entendre leur voix. Pas question de réunion à 100 personnes pour autant. Les rencontres seront diverses et pourront prendre la forme d‘ateliers, de demi ou journées thématiques. Si besoin, les réunions pourront aussi être dédoublées. Et certains sujets ne peuvent intéresser que les représentants d’un seul quartier. Des consultations numériques auront également lieu. « La plateforme numérique va vraiment être un support », assure l’élue en charge du dossier, Laurence Pujol, qui souligne que « l’organisation va évoluer dans le temps ». Un seul engagement : « toutes les personnes retenues participeront ». Personne ne sera mis de côté. Chaque conseiller s’engage pour une période de 3 ans (renouvelable).

Le conseil aura un avis plus que consultatif. Le but n’est pas que de lui soumettre des projets, c’est aussi d’obtenir des idées, d’échanger, d’informer, « qu’ils nous fassent des propositions ».

La ville a choisi de lancer cette nouvelle expérience car elle sentait que les comités de quartier s’essoufflaient. Les personnes étaient aussi intéressées par des sujets qui dépassent le cadre de leur seul quartier. « Lors de l’autoévaluation, on a senti qu’il fallait évoluer. Nous avons aussi du mal à toucher les 30/45 ans. Donc on essaie de faire évoluer les choses », indique Laurence Pujol.

Les inscriptions seront lancées en juin. « Nous ferons un rappel en septembre lors de la fête des associations. Et on espère faire les premières réunions fin octobre début novembre », conclut l’élue.

Une instance « trop éloignée »

Pour l’opposition de gauche, cette nouvelle instance n’est pas pertinente car trop éloignée du terrain. Le bon échelon c’est le quartier. « Ce qui ne marchait pas, c’est la façon dont c’était mené. C’était une chambre d’enregistrement. Là on éloigne le centre du débat des gens. On perd la proximité ». Pour l’opposition, il sera également impossible d’avoir autant de conseillers que précédemment (600). Les thèmes retenus font également bondir l’opposition. « Ce sont ceux de la campagne de la maire. On met les conseillers au service d’un programme politique ». Quant au RN, il a rappelé son attachement à la démocratie représentative. Mais a voté pour car « on peut faire un peu de populisme de temps en temps ».

Albi : l’opposition de gauche demande du respect et des réponses à ses questionsLes deux élus communistes étaient absents pour cause de réunion mais avaient envoyé une déclaration.Les deux élus communistes étaient absents pour cause de réunion mais avaient envoyé une déclaration.

Politique,  Albi,  TarnPublié le 21/04/2021 à 05:10 , mis à jour à 07:33

https://www.ladepeche.fr/2021/04/21/lopposition-de-gauche-demande-du-respect-et-des-reponses-a-ses-questions-9500711.php

l’essentiel

À la suite de son coup d’éclat de lundi soir, l’opposition de gauche demande un fonctionnement plus serein au sein du conseil municipal. Et espère que cet incident va faire changer les choses.

« On a voulu dire stop. Les agressions étaient répétées et de plus en plus violente. Il a fallu choisir, à un moment ». 24 heures plus tard, les propos de Michel Franques, le 1er adjoint, ne passent toujours pas dans les rangs de l’opposition de gauche (voir la Dépêche d’hier). « La réaction a été unanime. On s’est dit il faut faire quelque chose pour marquer le coup ». Et ils ont claqué la porte quitte à ne pas s’exprimer sur des dossiers qui leur tient à cœur comme sur la démocratie participative.

Outre celle de Michel Franques, les conseillers dénoncent aussi l’attitude de la maire, Stéphanie Guiraud-Chaumeil. « Elle n’apaise pas les débats. Normalement, elle doit être la garante de débats sereins et respectueux. Là elle fait preuve d’un silence complice. Elle laisse faire le boulot à Michel Franques et personne ne s’indigne de tels propos ».

S’ils admettent ne pas toujours être tendres avec la majorité, « jamais on ne s’est permis de descendre au niveau du caniveau. Eux, ils se le permettent. Ils ont l’impunité. Tout leur est permis ».

Plus que cet incident, l’opposition dénonce un ensemble. Pour elle, il est impossible de travailler sereinement. On ne répond pas à leurs questions écrites, en conseil « ils répondent par des invectives à des questions politiques ».

Et les conseillers de faire remarquer qu’ils ne s’opposent pas tant que ça. « On a voté énormément de délibérations. En vérité, il y a beaucoup de sujets consensuels ». Mais il y a des points sur lesquels, ils ne seront jamais d’accord.

Pour les deux élus communistes, absents hier, « ces règlements de compte » favorisent le vote pour l’extrême droite et l’abstention. « La séance du conseil municipal après les propos de M. Franques, a atteint le degré zéro et a eu pour conséquence de laisser le débat se poursuivre entre la Majorité de droite et le RN, ce que nous regrettons », écrivent-ils dans une déclaration lue par leurs colistiers.

Voilà, l’opposition de gauche a marqué le coup. Elle espère que ce coup de théâtre va être une prise de conscience et que la majorité va comprendre que Michel Franques a été trop loin. « On croit à l’amélioration de l’être humain. On demande du respect tout simplement ». C’est notamment avoir des réponses à leurs questions, à leurs propositions. « Qu’on en débatte ».

Et pour le vérifier, l’opposition va procéder à un premier test. « On va poser les questions qu’on avait préparées par écrit aux différents élus. On verra bien. Ce sera une bonne indication pour la suite ».

« Le conseil n’est pas une scène »

Du côté de la majorité municipale, on ne souhaite pas donner suite à cette polémique. La maire, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, avait fait connaître sa position après le départ de l’opposition lors du conseil municipal. Elle avait ainsi glissé : « Pour certains, le conseil municipal devient une sorte de théâtre. Ce n’est pas une scène, nous devons du respect à nos concitoyens ».

Albi : l’opposition de gauche claque la porte du conseil municipal

ABONNÉSL’opposition de gauche a quitté le conseil après les propos de Michel Franques à son encontre.L’opposition de gauche a quitté le conseil après les propos de Michel Franques à son encontre. Photo DDM, archives.

Politique,  Albi,  Tarn

Publié le 20/04/2021 à 05:09 , mis à jour à 07:07

https://www.ladepeche.fr/2021/04/20/lopposition-de-gauche-claque-la-porte-du-conseil-municipal-9498543.php

l’essentielHier, à la suite des propos du 1er adjoint, Michel Franques, l’opposition a décidé de quitter le conseil municipal. Pour elle, les bornes du débat démocratique avaient été dépassées.

Est-ce l’allusion au dicton sur les arracheurs de dents ? Ou d’être comparé au « symbole d’un naufrage politique » ? Ou l’ensemble du propos de Michel Franques. Toujour est-il qu’hier l’opposition de gauche a décidé de quitter la séance du conseil municipal au point n° 7 (il en comptait une quarantaine). « La nature des propos de monsieur Franques est inadmissible. Nous avons décidé de marquer le coup et de quitter ce conseil municipal », a indiqué Nathalie Ferrand-Lefranc, qui rappelons-le est chirurgien-dentiste.

La soirée avait démarré de manière électrique. Dès le premier point, pourtant sur des modifications budgétaires mineures, les débats s’étaient enflammés. L’opposition (de droite comme de gauche) insistait sur le fait que les impôts des Albigeois allaient augmenter quand la majorité assurait qu’il n’y aurait aucune hausse de la part communale en 2021. En fait, la hausse, qui devrait être légère voire négative selon la maire, est liée aux ordures ménagères et donc imputable à la communauté d’agglo. Le ton montait rapidement entre l’opposition de gauche et la majorité. Chacun accusant l’autre de mentir et demandant à l’autre de mesurer ses paroles. Un vrai dialogue de sourd qui a duré une bonne demi-heure ! Et ce n’était que le point numéro 1. Niveau sérénité, les choses étaient plutôt mal engagées.

Contre toute attente, le calme revenait. On assistait même à une belle unanimité sur le besoin de réindustrialisation du bassin albigeois à travers la filière de l’hydrogène. Tout allait donc bien jusqu’à ce fameux point n° 7, qui portait sur l’adhésion de la ville d’Albi au réseau français des villes – santé OMS. Réseau, dont les adhérents doivent entre autres œuvrer pour la paix dans le monde !

De paix il n’y allait bien avoir. Pascal Pragnère profitait du sujet pour rappeler que l’OMS lutte contre le bruit. Et qui dit bruit dit circuit ! Sa marotte. Il demandait donc pour la énième fois à la ville de supprimer la délégation de service public au circuit, « qui porte atteinte à la santé des Albigeois ».

Nathalie Ferrand-Lefranc se félicitait que la majorité se soit inspirée de leur programme et plantait quelques banderilles comme avec « le sketch de l’autonomie alimentaire ».

C’est à l’arme lourde que Michel Franques leur a répondu. À Pascal Pragnère tout d‘abord qualifié de « chef-d’œuvre d‘un élu en péril, en déroute », qui « alimente la peur du futur », « à la posture affligeante ». À Nathalie Ferrand-Lefranc ensuite : « la liberté d’expression ne doit pas se nourrir de suspicion, de remarques malsaines et de contre-vérités ». Pour lui, « c’est une posture d’opposant déplorable, d’un autre temps ».

Gilbert Hangard essayait bien de calmer le jeu en prenant une posture loin de la politique politicienne et en invitant l’opposition à « avoir une exigence démocratique » sur ce dossier. Mais le mal était fait. Elle décidait de partir. « Nous n’avons pas le droit de vous répondre », demandait la maire, Stéphanie Guiraud-Chaumeil. Le débat se réengageait quelques minutes. Il portait sur les tribunes des uns et des autres dans le journal municipal. Chacun accusant l’autre de transformer la vérité.

Voir aussi:

*Suite au dernier conseil, les élus de la majorité ont besoin d’une petite leçon de démocratie participative avec les habitants de Saillans.

https://jeansantepolitiqueenvironnement.wordpress.com/2021/04/24/une-experience-de-democratie-participative-inedite-la-ville-de-saillans/

Publié par jscheffer81

Cardiologue ancien chef de service au CH d'Albi et ancien administrateur Ancien membre de Conseil de Faculté Toulouse-Purpan et du bureau de la fédération des internes de région sanitaire Cofondateur de syndicats de praticiens hospitaliers et d'associations sur l'hôpital public et l'accès au soins - Comité de Défense de l'Hopital et de la Santé d'Albi Auteur du pacte écologique pour l'Albigeois en 2007 Candidat aux municipales sur les listes des verts et d'EELV avant 2020 Membre du Collectif Citoyen Albi

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