Malgré le dispositif ALD, pour près de 1 % de ses bénéficiaires, le reste à charge reste supérieur à 4 900 euros annuels du à 70 % de dépenses sans lien avec leur(s) affection(s).

Des restes à charge après assurance maladie obligatoire comparables entre patients âgés avec et sans affection de longue durée, malgré des dépenses de santé 3 fois supérieures (Etude)

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Émis par : DREES

https://toute-la.veille-acteurs-sante.fr/166688/des-restes-a-charge-apres-assurance-maladie-obligatoire-comparables-entre-patients-ages-avec-et-sans-affection-de-longue-duree-malgre-des-depenses-de-sante-3-fois-superieures-etude/

En 2017, la dépense de santé des assurés bénéficiant du dispositif d’affection de longue durée (ALD) s’élève à 8 900 euros en moyenne, soit presque sept fois plus que pour le reste des patients. Ces assurés, qui représentent 18 % des patients, concentrent près de 60 % des dépenses de santé présentées au remboursement.

https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er_1180.pdf

Le dispositif ALD permet une redistribution horizontale envers les plus malades : plus de 90 % de la dépense des assurés en ALD est prise en charge par l’assurance maladie obligatoire (AMO), contre 67 % pour le reste des assurés. Chez les patients âgés, le montant du reste à charge moyen après AMO des assurés en ALD est comparable à celui des autres patients. Or, plus de la moitié des assurés en ALD ont plus de 65 ans et ont donc davantage de dépenses de santé, qu’elles soient relatives à leur(s) affection(s) ou non.

De fait, les assurés en ALD ont aussi des prestations sans lien avec leur(s) affection(s). Ces dernières ne correspondent qu’à hauteur de 30 % à leurs dépenses de santé, mais elles représentent presque 80 % de leur reste à charge après assurance maladie obligatoire (RAC AMO). Elles se composent notamment de dépenses en soins dentaires, d’optique et d’aides auditives.

Malgré le dispositif ALD, pour près de 1 % de ses bénéficiaires, les RAC AMO sont encore supérieurs à 4 900 euros annuels et composés en moyenne à 70 % de dépenses sans lien avec leur(s) affection(s).

Des restes à charge après assurance maladie obligatoire comparables entre patients âgés avec et sans affection de longue durée, malgré des dépenses de santé 3 fois supérieures Raphaële Adjerad et Noémie Courtejoie (DREES), Études et Résultats, n°1180, Drees, janvier

>Contact

Muriel Moisy
Tél : 01 40 56 82 84
Mél : drees-infos@sante.gouv.fr

Des restes à charge après assurance maladie obligatoire comparables entre patients âgés avec et sans affection de longue durée, malgré des dépenses de santé 3 fois supérieurespage1image3947632800

https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er_1180.pdf

En 2017, la dépense de santé des assurés bénéficiant du dispositif d’affection de longue durée (ALD) s’élève à 8 900 euros
en moyenne, soit presque sept fois plus que pour le reste
des patients. Ces assurés, qui représentent 18 % des patients, concentrent près de 60 % des dépenses de santé présentées au remboursement.

Le dispositif ALD permet une redistribution horizontale envers les plus malades : plus de 90 % de la dépense des assurés en ALD est prise en charge par l’assurance maladie obligatoire (AMO), contre 67 % pour le reste des assurés. Chez les patients âgés, le montant du reste à charge moyen après AMO des assurés en ALD est comparable à celui des autres patients. Or, plus de la moitié des assurés en ALD ont plus de 65 ans et ont donc davantage de dépenses de santé, qu’elles soient relatives à leur(s) affection(s) ou non.

De fait, les assurés en ALD ont aussi des prestations sans lien avec leur(s) affection(s). Ces dernières ne correspondent qu’à hauteur de 30 % à leurs dépenses de santé, mais elles représentent presque 80 % de leur reste à charge après assurance maladie obligatoire (RAC AMO). Elles se composent notamment de dépenses en soins dentaires, d’optique et d’aides auditives.

Malgré le dispositif ALD, pour près de 1 % de ses bénéficiaires, les RAC AMO sont encore supérieurs à 4 900 euros annuels et composés en moyenne à 70 % de dépenses sans lien avec leur(s) affection(s).

Raphaële Adjerad et Noémie Courtejoie (DREES)

Rappel sur le remboursement des soins courants que de 50% et d’une proposition d’une assurance maladie universelle:

En 2009 Didier Tabuteau précisait que le reste à charge pour les soins courants était de 45%: https://www.lemonde.fr/idees/article/2010/10/13/cout-de-la-sante-le-mensonge-par-omission-du-gouvernement_1425554_3232.html

En 2017, il confirme une dépense des ménages pour les soins courants de 50%: https://www.challenges.fr/entreprise/sante-et-pharmacie/pourquoi-il-faudrait-fusionner-la-securite-sociale-et-les-mutuelles_461089

Il propose avec Martin Hirsch une assurance maladie universelle: https://www.lemonde.fr/idees/article/2017/01/14/creons-une-assurance-maladie-universelle_5062590_3232.html

Jean-Yves Nau en 2016 dans Slate http://www.slate.fr/story/113657/maladies-remboursement

Rapport du HCAAM 2013 – Soins ambulatoires y compris optique: l’assurance maladie ne rembourse que 51%: https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/144000032.pdf

Publié par jscheffer81

Cardiologue ancien chef de service au CH d'Albi et ancien administrateur Ancien membre de Conseil de Faculté Toulouse-Purpan et du bureau de la fédération des internes de région sanitaire Cofondateur de syndicats de praticiens hospitaliers et d'associations sur l'hôpital public et l'accès au soins - Comité de Défense de l'Hopital et de la Santé d'Albi Auteur du pacte écologique pour l'Albigeois en 2007 Candidat aux municipales sur les listes des verts et d'EELV avant 2020 Membre du Collectif Citoyen Albi

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