Filiéris va s’agrandir et recruter de nouveaux médecins à Albi
La maire, Stéphanie Guiraud-Chaumeil et deux de ses adjoints sont venus visiter la structure. Photo DDM.
Santé, Albi, TarnPublié le 28/12/2020 à 05:09 , mis à jour à 12:23
l’essentielLe groupe Filiéris va augmenter son offre de soins sur la ville, en recrutant de nouveaux médecins pour son centre avenue Albert-Thomas. La maire est venue visiter les locaux.
Bonne nouvelle pour les habitants d’Albi et des alentours. Dans les prochains mois, de nouveaux médecins vont s’installer sur la ville. Chez Filiéris. Le groupe de santé, autrefois dédié aux mineurs, va agrandir son centre, avenue Albert-Thomas. La maire d’Albi Stéphanie Guiraud-Chaumeil et deux de ses adjoints ont visité le site. Un bâtiment classé monument historique datant des années « 30 », avec à l’entrée le nom des mineurs locaux morts pour la France en 1914-1918.
Actuellement, le pôle est composé d’un centre médical, d’un cabinet dentaire et d’infirmier ainsi que d’une ancienne pharmacie. C’est dans cette dernière que le groupe compte créer quatre nouveaux cabinets d’auscultation, pour accueillir de nouveaux médecins ou spécialistes. Et répondre ainsi à une forte demande. « On double la capacité », insiste le groupe. Les travaux débuteront en avril pour se terminer en décembre 2021.
Lors de cette visite, Stéphanie Guiraud-Chaumeil a longuement interrogé les médecins. Particularité de ce centre, ils sont salariés du groupe. L’occasion pour eux de plaider pour cette alternative. Une jeune médecin, tout juste sortie de la faculté mettait en avant les avantages en termes de qualité de vie. Cette formule permet à beaucoup de médecins du groupe de se mettre à 80 % pour avoir une journée de libre, sans que cela n’ait d‘impact sur les patients. Ces derniers sont les patients du centre et non d’un médecin attitré. Ce qui permet d‘avoir plusieurs points de vue. « Chacun a des compétences particulières, c’est un vrai plus pour le patient », soulignent-ils.
Selon eux, ce temps libre permet aussi de se former à des spécialités. Ce qui est le cas au centre. Un véritable atout en termes de prévention.
Pour tous, le fait de ne pas avoir de paperasse est un argument supplémentaire, ainsi chacun se concentre sur les patients. Et surtout « il n’y a pas de perte de salaire ». Conclusion : « Quand on sera connu des facultés, on recrutera sans problème. »
À tel point que Stéphanie Guiraud-Chaumeil n’hésitait pas à qualifier cette visite « de parenthèse enchantée » dans la journée d’un maire.
Un contrat local de santé
Lors de cette visite, Stéphanie Guiraud-Chaumeil a rappelé son intention de mettre en place un contrat local de santé. Un contrat qui devra être porté par les professionnels a-t-elle rappelé. « Notre priorité, c’est l’offre de soins. Albi a besoin de structurer son offre médicale », a-t-elle souligné. Un CLS vise à réduire les inégalités territoriales et sociales de santé en agissant notamment sur la prévention, les politiques de soins et l’accompagnement médico-social. Il pose aussi la manière d’aborder l’organisation des soins, la coordination des acteurs de santé.
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