RN 88 : vers un nouveau tracé entre Rodez et Laissac
Didier Kruger, directeur de la DREAL apporte des précisions sur la portion Rodez-Laissac de la RN 88. Photo DDM. Archives.
Circulation – Déplacements, Aveyron, Rodez, OccitaniePublié le 23/10/2018 à 03:53 , mis à jour à 08:32
Didier Kruger, directeur de la direction régionale de l‘environnement et du logement (DREAL) revient sur le dossier de la liaison Rodez-Séverac de la RN 88.
À la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), on ne badine avec la RN 88. Son directeur Didier Kruger l’a rappelé à notre rédaction. «Pour la RN 88, l‘Etat s’inscrit dans la durée et compte tenu de la saturation et de la surcharge de circulation dans la vallée du Rhône et sur l’axe méditerranéen, pour désengorger, il n’y a pas d’autre alternative que d’améliorer l’axe Lyon-Toulouse», analyse-t-il.
À ses yeux, il ne s’agit pas d’un «bout de route», mais bien d’un «itinéraire inscrit dans la continuité de l’action politique.»
Or qui dit aménagement routier national, implique une inscription dans le Contrat de Plan Etat Région (CPER). «Dans l’actuel Contrat de Plan qui court jusqu’en 2020, la portion de la RN 88 entre Rodez- et Séverac-le-Château n’apparaissait pas ; il y a trois ans, on s’est battu pour obtenir un avenant portant sur une étude d’itinéraire pour l’Aveyron et la Lozère», poursuit Didier Kruger. Une ligne budgétaire, permettant de réaliser cette étude d’itinéraire, a été ouverte. «Elle est quasiment terminée et doit remonter auprès de la ministre des Transports Elisabeth Borne.»
Priorité à la sécurité
Didier Kruger livre l’essentiel du résultat de cette étude qui met en exergue «un tronçon plus important que d’autres.» À savoir celui situé entre Rodez et Laissac «qui justifie un tracé neuf, acté pour des raisons de sécurité.»
Le directeur de la DREAL rappelle l’implication des élus du territoire sur ce dossier, que ce soit la présidente de la Région Occitanie Carole Delga, comme le président du Département Jean-François Galliard, mais aussi les parlementaires qui sont montés au front à plusieurs reprises.
À l’issue de la rencontre de lundi dernier avec le Préfet de Région, Carole Delga, comme Jean-François Galliard se sont réjouis de la mise en route du processus visant à retenir le projet de voie nouvelle entre Rodez et Laissac. A noter qu’il s’agit là d’une des portions routières les plus accidentogènes du département qui, si la nouvelle route est validée, devrait aussi permettre d’éviter la traversée d’un certain nombre d’agglomérations.
Désormais, ce sont les études de projets qui vont se retrouver sur les rails. Elles dureront de deux à trois ans, comme le confirme Didier Kruger.
«Notre objectif est bien de les lancer le plus rapidement possible de façon à ce qu’au début du nouveau Contrat de Plan Etat-Région, on puisse dire : cet axe est la priorité et il faut commencer par lui.»
Le directeur de la DREAL a pu mesurer les attentes du terrain, comme le consensus des élus.
Ce qui lui permet d’assurer : «nous sommes sur la bonne voie et on pourra peut-être amorcer le chantier dès le début du contrat de plan…»
À savoir à l’aube de 2021. C’est-à-dire déjà demain !
AVEYRON
Poursuivre l’ouverture routière du département

Le Conseil départemental a défini comme prioritaire la modernisation et l’aménagement des axes routiers structurants du département, ainsi que la mise à 2 x 2 voies de la RN 88.
RN 88 à 2×2 voies : encore beaucoup de routes à faire en Aveyron
L’ouverture il y a deux semaines de la nouvelle section de la RN88 entre Les Molinières et Marengo a apporté un peu d’air aux automobilistes. JAT
Circulation – Déplacements, RN88, TransportsPublié le 28/10/2019 à 09:31 , mis à jour le 03/11/2019 à 15:30
L’ouverture il y a deux semaines de la nouvelle section de la RN88 entre Les Molinières et Marengo a apporté un peu d’air aux automobilistes, qu’ils soient aveyronnais ou en transit. Pour continuer dans cette démarche, d’autres chantiers d’importance sont en cours à travers le département : un dernier tronçon entre Marengo et La Mothe, pour finir de soulager Baraqueville, le contournement de Rodez, aussi appelé barreau de Saint-Mayme, et enfin la liaison entre Rodez et l’A75, à Sévérac-d’Aveyron, qui représente un coût de 265 M€.
ROCADE DE RODEZ
Au-dessus des giratoires
pour délester le trafic
Sur la rocade de Rodez, les trois giratoires de Saint-Félix et des Moutiers (à Rodez) et Saint-Marc (à Onet) constituent les principaux points noirs en termes de trafic routier. Près de 35 000 véhicules empruntent chaque jour la section la plus chargée comprise entre Saint-Félix et Les Moutiers.
Ce projet, sous maîtrise d’ouvrage de l’État et inscrit au contrat de plan état-Région 2015-2020, sera cofinancé en partenariat avec les collectivités locales (40 % État, 40 % Rodez Agglomération aidée par la Région, 20 % pour le Conseil départemental de l’Aveyron).
Trois projets, de 38 à 45 M€, selon les scénarios, ont été étudiés et présentés dans le cadre de concertations publiques entre fin 2017 et début 2018.
Le diagnostic préalable a confirmé les problèmes de congestion au niveau de ces trois carrefours et démontré que seul 10 % du trafic de la RN88 est du trafic dit « de transit », invalidant l’hypothèse d’un grand contournement de Rodez.
Il a été fait le choix de déniveler (au-dessus du terrain naturel) ces trois carrefours pour limiter les interactions et conflits entre le trafic de transit de la RN 88 et les échanges propres à l’agglomération. La solution « souterraine » a été écartée du fait des contraintes hydrauliques.
Le projet consiste à transformer les trois giratoires en trois échangeurs dénivelés, il comprend notamment la construction de trois ouvrages d’art importants.
Les coûts annoncés sont estimatifs (38 à 45 M€) et restent sans commune mesure avec ceux d’un grand contournement, évalué à plusieurs centaines de millions d’euros.
À noter qu’un projet de parc relais pour les voitures est envisagé par Rodez Agglomération à proximité du giratoire de Saint-Marc.
Les premiers coups de pelles sont espérés pour 2020, vraisemblablement dans un premier temps sur le secteur de Saint-Félix et des Moutiers.
RODEZ-CAUSSE COMTAL
Le barreau de Saint-Mayme
espéré pour fin 2020
Long de 7,5 km et d’un coût (dernièrement revu à la hausse) de 33 M€, le barreau de Saint-Mayme devrait être ouvert à la circulation au dernier trimestre 2020. Il a vocation à fortement diminuer le trafic routier à la sortie Nord de Rodez, qui voit passer chaque jour quelque 24 000 véhicules sur l’axe Onet-Sébazac-Bozouls.
Le Département a obtenu de l’État la maîtrise d’ouvrage déléguée et a engagé les travaux, une manière pour lui de maintenir la déclaration d’utilité publique. « Se substituer à l’État nous permet d’avancer », expliquait à ce sujet Jean-Claude Luche en 2016.
Les travaux préparatoires ont été lancés en septembre 2016. Une douzaine d’ouvrages d’art (aujourd’hui réalisés) jalonneront l’axe. Sur la partie entre Sébazac et le causse comtal, de gros travaux de terrassement ont été nécessaires pour évacuer 500 000 m3 de remblais.
« Lorsque nous aurions derrière nous la RN88, le barreau de Saint-Mayme prendra tout son sens », affirmait le président du conseil départemental Jean-François Galliard.
Concrètement, il y aura une route à 3 voies entre Saint-Mayme et Sébazac (deux voies montantes, une descendante), un giratoire au droit de la RD988 pour desservir Sébazac, Lioujas et la zone de l’Eldorado, une route à deux voies entre Sébazac et le causse comtal et un carrefour pour permettre l’accès à la zone d’activités de Lioujas. Sur le causse, le tronçon proposera une voie unique de circulation de chaque côté.
La fin du tronçon, qui représente un tiers de la distance Rodez-Laissac, épousera le tracé de la future RN88 à 4 voies qui rejoindra à terme Laissac et Sévérac. Les emprises foncières sont réalisées pour permettre à la portion Rodez-Causse comtal d’être mise en 2×2 voies le moment venu.
SAINT-MAYME-SEVERAC
L’État toujours attendu
pour rallier Rodez à l’A75
Près de 43 km séparent Rodez de Sévérac, et donc de l’A75. Concernant ce chantier, dont le tronçon démarre après Saint-Mayme, l’incertitude est de rigueur tant du côté des délais que du financement.
Les acquisitions foncières sont faites, mais le financement du tracé n’est toujours pas inscrit au contrat de plan Etat-Région, ce qui signifie que l’État n’a pas, pour le moment, prévu de subventionner ces travaux.
Le coût total de l’opération est estimé à 256 M€ : 125 M€ pour la partie entre le Causse comtal et Laissac (22 km) et 130 M€ pour Laissac-Sévérac (18,5 km). Les travaux se feront vraisemblablement en deux tranches, en commençant par Causse comtal-Laissac.
Pour financer tout cela, l’État est attendu à hauteur de 53,8 % du montant total, Département et Région financeront, elles, 23,08 % chacune.
« Il faut négocier le financement avec l’État, voir jusqu’où il est prêt à aller. En admettant, par exemple, que Département et Région s’engagent à hauteur de 33,3 % (contre 23,08 comme négocié), l’État assumerait-il le reste ? ». C’est la proposition qu’a faite, il y a une dizaine de jours, le sénateur Luche à l’une des assistantes d’Emmanuel Macron, Mme Perez.
« Si Département et Région ont réussi à mettre 59 M€ chacun pour les travaux entre Rodez et Albi en 10 ans, on doit être capable de le refaire pour cet itinéraire », poursuit l’élu.
Une manière d’inviter l’État à se pencher plus rapidement que prévu sur le dossier, et ce surtout avec un coût moindre : en n’assumant qu’un tiers du financement comme proposé par Jean-Claude Luche, l’État n’aurait plus qu’à débourser 85,3 M€ contre 137,7 initialement. Reste désormais à savoir si Région et Département seraient de leur côté prêts à payer davantage.
Lors de la visite aveyronnaise d’Emmanuel Macron, la préfète Catherine de la Robertie a évoqué, à la demande du président, les « dossiers chauds » du département, et notamment la RN88. Emmanuel Macron, après avoir demandé une note à ce sujet, aurait laissé entendre que ses services s’y pencheraient.
Outre un manque de finances du côté de l’État, le problème pour ce tracé est qu’il entre en concurrence avec d’autres, comme le doublement de la rocade de Toulouse ou le contournement de Montpellier.
Oreille présidentielle, suggestion de mettre davantage d’argent sur la table de la part du Département et de la Région… Le dossier pourrait bénéficier d’un nouveau coup de pouce à la faveur d’un amendement déposé par le sénateur Luche et qui rendrait prioritaires les projets de mise à 2×2 voies pour lesquels l’État est déjà propriétaire, où les terrassements sont réalisés et les Déclarations d’utilité publique sont faites. Ce qui est le cas pour l’axe reliant Rodez à Sévérac. Approuvé au Sénat puis rejeté par l’Assemblée nationale, le texte retournera devant cette dernière dans les prochains jours.
MARENGO-LA MOTHE
2022 au mieux
Le contournement de Baraqueville, c’est un axe de14,3 km pour un montant total de 93 M€, réparti en deux tronçons. Le premier, 7,3 km pour 44 M€, a ouvert mi-octobre entre Les Molinières et l’échangeur de Marengo, dans Baraqueville.
Le second, long de 7 km entre Marengo et La Mothe, est attendu pour ouvrir en 2022 et a subi quelques retards, dont les premières causes sont des effondrements de remblais de grande hauteur, ce qui faisait dire à l’époque à André At, vice-président du conseil départemental en charge des routes, que « le chantier La Mothe – Baraqueville avance en marche arrière ».
Ces soucis ont généré un nouveau retard pour l’axe, estimé à près de 6 mois, ainsi qu’un surcoût de 15 millions d’euros
« Je ne vois pas comment, en l’état actuel, le tronçon La Mothe-Baraqueville pourrait ouvrir avant 2022 », confiait-il il y a quelques jours.
Une fois ouvert, ce second tracé devrait « rapprocher » le département du Tarn et de la Haute-Garonne : Albi sera à 45 minutes de Rodez et Toulouse à 1 h 20.Centre Presse Aveyron
Moderniser et aménager les axes routiers structurants
Le Conseil départemental a défini comme prioritaire la modernisation et l’aménagement des axes routiers structurants du département.
Pour atteindre cet objectif, le Conseil départemental a défini un réseau structurant qui assure la continuité du réseau national (RN88 et A75) et qui dessert les préfectures des départements limitrophes.
Le SNIT (Schéma National des Infrastructures de Transport) approuvé en 2011, ne prévoit pas la desserte de l’Aveyron par un réseau de lignes ferroviaires à grande vitesse (LGV). Parmi tous les autres modes de transport, la route reste le seul qui permette la desserte économique et touristique de l’ensemble du territoire aveyronnais.
L’amélioration du réseau routier national et départemental est donc indispensable à l’attractivité et au dynamisme du département.
Ce réseau permet également d’assurer l’intermodalité des transports vers les autoroutes A75, A20, les aéroports internationaux et les gares TGV existantes et à venir (Montpellier, Toulouse, Montauban, Brive).
Mise à 2 x 2 voies de la RN 88
La mise à 2×2 voies de la RN88 dans la traversée de l’Aveyron entre A75 et Carmaux est une priorité absolue pour le Département.
Depuis 2008, le Conseil Départemental de l’Aveyron a mis tout en œuvre pour relancer la mise à 2 x 2 voies de la RN 88, soit une dépense de de 49.615 M€ .
Depuis cette date, les travaux avancent.
Tanus – Rodez
Sur la partie Tanus – Rodez, les travaux estimés à 215 M€ sont financés à 54 % par l’Etat, 23 % par la Région et 23 % par le Département de l’Aveyron.
Cette partie comprend 2 sections
- La première section St jean – La Mothe (95 M€) a été mise en service début juillet 2015.
- Les travaux de la seconde section, la Déviation de Baraqueville ont débuté en septembre 2014 par la construction du viaduc de Lenne près de Vors.
- Sur la partie entre les Molinières et l’échangeur de Marengo (Route de Rieupeyroux), la construction des autres ouvrages d’art est achevée et les travaux de terrassements se terminent. L’Etat a mis en service cette section le 14 octobre 2019.
- Sur la partie échangeur de Marengo et la Mothe, après un début en 2017 et des interruptions pour des sujétions géotechniques imprévus, les travaux ont repris en juin 2019. Cette mise en service pourrait intervenir fin 2022.
Rocade de Rodez
Sur la rocade de Rodez, un budget de 10 M€ a été inscrit au nouveau Contrat de Plan Etat-Région 2015-2020 pour les études et les premiers travaux de dénivellation des carrefours giratoires de St Marc, des Moutiers et de la Gineste.
L’Etat a réalisé une consultation interservices entre les 18 avril et 18 juin 2019 et annonce une enquête d’utilité publique entre le 06 janvier et le 10 février 2020.
Il est à noter que le crédit de 10 M€ est insuffisant; le Conseil Départemental et Rodez Agglomération ont demandé à l’Etat et à la Région, l’inscription de crédits complémentaires pour la réalisation de cette opération.
Rodez – A75
Sur la partie Rodez – Séverac-la Château, plusieurs sections restent à aménager :
Rodez-Laissac : 22 km estimée à 150 M€
Laissac – Recoules : 13 km estimée à 85 M€
Recoules – A75 : 5.5 km estimée à 46 M€
A ce jour, l’Etat n’a communiqué aucun calendrier.
Le Conseil Départemental de l’Aveyron et le Conseil Régional Occitanie ont envoyé un courrier commun au Ministère des Transports afin d’accélérer la mise à 2 x 2 voies de la RN88 entre Rodez et l’A75
Seule une première tranche entre Rodez et le Causse-Comtal est actuellement est en cours de travaux et financée par le Conseil Départemental (Voir fiche : Aménagement de la RN88 – Rodez – Causse Comtal)

Aménagement de la déviation d’Espalion
Dans la cadre de sa politique routière, le Conseil départemental a décidé de réaliser la déviation d’Espalion.
Le projet consiste à dévier Espalion par l’ouest avec la création d’une route nouvelle à 3 voies (2 voies + 1)
Sur les 3 850 mètres de cette déviation, 3 créneaux de dépassement sont créés : deux dans le sens Espalion à Rodez de 1000 mètres et 800 mètres de longueur et un dans le sens Rodez à Espalion de 750 mètres de longueur.
Les accès sont rétablis à partir de trois points d’échange : deux échanges dénivelés au lieu-dit « les 4 routes » et au franchissement de la RD556 (Bessuéjouls), et un carrefour giratoire au raccordement avec la RD920 au lieu-dit « La Bouysse ».
Le projet nécessite la construction de quatre ouvrages d’art :
- deux passages supérieurs, le premier au point d’échange des « 4 routes » et le deuxième pour rétablir la RD108 actuelle au lieu-dit « Bax »,
- un passage inférieur pour rétablir la RD556 (route de Bessuéjouls) aux « Roumes » ,
- un ouvrage de franchissement du Lot.
L’ouvrage de franchissement du Lot
Les travaux de l’ouvrage sur le Lot d’une longueur de 162 mètres sont terminés.
Les ouvrages de rétablissement
L’ouvrage de rétablissement des Roumes (RD 108) est terminé et a été mis en service depuis juillet 2016.
Les travaux des ouvrages de rétablissement de Bax (RD 556) et des Quatre Routes (RD 108) sont terminés et ont été mis en service respectivement en février 2017 et en avril 2017.
Depuis avril 2016 les travaux de terrassements sont en cours.
Les travaux de chaussées et des équipements de sécurité sont prévus au 2ième semestre 2018.
La mise en service de la déviation d’Espalion est intervenue le 14 décembre 2018.
le montant de cette déviation financé à 100 % par le Département est de 24 500 000 €.


Aménagement de la RN88 (Rodez – Causse Comtal)
Le Conseil départemental de l’Aveyron a obtenu de l’État de prendre la maîtrise d’ouvrage de la section Rodez – Causse Comtal. Ces travaux sont estimés à 25 M€ financés à 100 % par le Conseil départemental. La convention entre l’État et le Conseil départemental a été signée le 3 octobre 2011.
Cette réalisation vise trois objectifs essentiels :
- désengorger la sortie Nord de Rodez qui est aujourd’hui saturée (24 000 véhicules / jour),
- engager les travaux depuis Rodez vers l’A 75 et rendre ainsi l’aménagement de cette liaison essentielle irréversible,
- améliorer la sécurité et poursuivre l’amélioration de la desserte de tout le territoire Nord Aveyronnais
Les études de tracés ont été réalisées par les services de l’État en 2005 et ont permis de définir les emprises nécessaires. Les procédures d’acquisition foncière et d’expropriation pilotées par les services de l’État sont en voie de finalisation.
Depuis 2011, le Conseil Départemental a mené toutes les études réglementaires aussi bien pour la faune et la flore, que pour la loi sur l’eau. Ce projet a reçu toutes les autorisations de la part de l’État. Les actions liées au développement durable constituent une des priorités de cette opération.
Ces études ont permis d’optimiser le projet avec notamment la création d’un point d’échange sur la RD988 entre Sébazac et Lioujas.
Le diagnostic d’archéologie préventive a été réalisé durant le second semestre 2016.
Les travaux de la section Rodez – Causse Comtal ont débuté le 12 septembre 2016 avec le planning prévisionnel de réalisation des travaux est le suivant
- Travaux préparatoire septembre 2016 – avril 2018
- Section Nord (Sébazac – Causse Comtal) :
- Réalisation des Ouvrages d’art : novembre 2017- août 2018
- Travaux de terrassement : septembre 2018 – octobre 2019
- Section sud (St Mayme – Sébazac) :
- Réalisation des Ouvrages d’art : Juin 2018 – mars 2019
- Travaux de terrassement : janvier 2019 – mars 2020
- Travaux de chaussée et finition juin 2020 – fin 2020
- Mise en service prévue fin 2020

Rodez-A75 en 2×2 voies : l’État fait la sourde oreille
23 juin 2019Partager sur FacebookTweeter sur twitter
https://www.journaldemillau.fr/2019/06/23/rodez-a75-en-2×2-voies-letat-fait-la-sourde-oreille/

AMÉNAGEMENT Dans un courrier commun, la présidente de la région Occitanie et le président du Conseil départemental de l’Aveyron relancent la ministre des transports sur l’urgence d’aménager la nationale 88 en 2×2 voies entre Rodez et l’A 75.
La RN 88 doit permettre une liaison rapide entre Toulouse et Lyon, empruntant une partie de l’A75. Ce tracé permettrait d’éviter son contournement par le sud, participant au désengorgement de l’A9 le long du littoral. Cette mise en 2×2 voies de la RN 88 est un serpent de mer qui n’arrive pas à traverser le Massif Central. Ainsi, en Haute-Loire, la déclaration d’utilité publique (DUP) de l’aménagement entre Le Puy-en-Velay et Saint-Étienne a été validée en… 1997. Les travaux pourraient commencer « vers » 2020.
C’est à peu près la même chose en Aveyron où la DUP est également actée depuis plus de vingt ans. Ici, les acquisitions foncières ont même été libérées, de quoi permettre la poursuite de l’aménagement sans frein administratif.
Pourtant, le 15 octobre 2018, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, et Jean-François Galliard, président du Conseil départemental de l’Aveyron, sortaient rassérénés d’une réunion de travail avec Pascal Mailhos, préfet de Région, consacrée au devenir de la RN 88. Ils exprimaient alors leur « satisfaction de voir le projet de mise à 2 x 2 voies de l’axe «Rodez – Séverac d’Aveyron» se concrétiser ».
Dans le même laps de temps, ce sont plusieurs courriers qui ont été échangés avec la Ministre des transports, Élisabeth Borne. Le 12 avril 2018, les deux élus avaient fait des propositions financières pour la mise en chantier du tronçon Rodez-A75. La réponse de la Ministre n’ayant pas apporté de réponse à ces propositions, une nouvelle lettre, en date du 27 juillet, mettait l’accent sur « l’effort très important de nos collectivités dans un contexte financier difficile » montrant, à leurs yeux, « l’enjeu essentiel que représente cet aménagement» pour le territoire. Depuis, c’est le silence du côté du ministère.
Ce 21 juin, Carole Delga et Jean-François Galliard ont donc repris leur plume pour tenter une nouvelle fois de « secouer le cocotier ». Ils martèlent que « le département de l’Aveyron souffre d’un manque de moyens de communication » alors qu’il « ne sera jamais traversé par une liaison ferroviaire à grande vitesse ». Cette section de 40 km « revêt un enjeu majeur tant pour la Région Occitanie que pour le Département de l’Aveyron. ».
Dans un précédent échange, évoquant l’aspect sécuritaire, ils avaient également rappelé «l’importance d’engager dans les meilleurs délais les travaux sur la portion Rodez-Laissac, tronçon le plus accidentogène de la RN 88. »
Les estimations réalisées par la Région et le Département en 2009 prévoyaient un montant des travaux autour de 256 millions d’Euros, avec, en cas de finalisation de l’accord, un reste à charge pour l’État de 137 millions et de 58 millions pour chacune des collectivités.
Alors qu’ils attendent « un retour précis de l’État à ces différentes propositions [qui] ne peut pas attendre le futur contrat de plan Etat / Région », les deux élus demandent donc une nouvelle entrevue avec Élisabeth Borne afin de débloquer ce projet qui n’en finit pas de se mettre en marche.
E.T. avec la presse en ligne


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Et pour poursuivre votre information, elle vous envoie un article d’octobre 2018, dans lequel le Directeur de la DREAL (Direction Régionale Environnement Aménagement Logement) rappelle :
«Pour la RN 88, l‘Etat s’inscrit dans la durée et compte tenu de la saturation et de la surcharge de circulation dans la vallée du Rhône et sur l’axe méditerranéen, pour désengorger, il n’y a pas d’autre alternative que d’améliorer l’axe Lyon-Toulouse»
Vous trouverez l’article en pièce jointe.
N’hésitez pas à le transmettre à ceux qui n’ont pas encore compris que, si nous ne faisons rien, d’ici une dizaine d’année, l’agglomération va devoir supporter les nuisances du transport de marchandises Allemagne-Espagne…
Le contournement d’Albi doit avancer…
Bonne lecture et à très bientôt,
FOPA