Commentaire Dr Jean Scheffer:
Tout comme en Haute Loire, le projet de grand contournement d’Albi remonte avant l’année 2000, date à laquelle une grande concertation avait abouti à la nécessité de créer un grand contournement nord-ouest de la ville d’Albi. Il fallait éviter le passage dans Albi sur sa rocade d’un trafic de poids lourds desservant l’axe Lyon-Toulouse, trafic qui n’ira qu’en s’aggravant avec la généralisation d’une quatre voies sur cet axe européen prioritaire. Les élus avaient, toutes tendances confondues, signé « le pacte écologique pour l’Albigeois » que j’avais proposé en 2007 (seul Mr Bonnecarrère avait refusé tout en étant pour ce grand contournement). Le grenelle de l’environnement de son coté avait exclu toute nouvelle construction d’autoroute à l’exception des contournements de ville.
Depuis l’Etat et nos élus sont restés inactifs, sauf que l’Etat a mainten la bretelle de Lescure en zonz non constructible et n’a pas défini le fuseau du grand contournement, pendant que certains maires (Cagnac et Castelneau) n’ont rien fait pour empêcher des constructions sur les 4 fuseaux prédéfinis mais non étudiés (un financement avait pourtant été prévu pour ces études).
En 2020, comme on pouvait s’y attendre, le doublement de la rocade étant terminé, et les maires de Lescure et d’Albi ayant accumulé les grandes surfaces de vente entre la route de Saint-Juery (zone de Leroy Merlin) et le rond-point de l’Hermet, le bouchon à l’Archipeyre est devenu permanent dans les deux sens . Aussi d’aucuns demandent aux élus de réaliser au plus vite la bretelle de Lescure.
L’association FOPA qui milite contre cette réalisation, a bien montré avant les dernières municipales que le grand contournement était encore réalisable contrairement à ce que médias et certains élus affirment, une seule maison génnat cette réalmisatin sur un des fuseaux projetés par l’Etat.
Il s’agit donc d’arbitrer entre les conséquences sanitaires engendrées par la pollution de l’air pour les Albigeois en cas de réalisation de la bretelle de Lescure et celle qui serait provoquée par la réalisation d’un grand contournement. tout d’abord avant toute concertation il s’agit de réaliser une étude d’impact en particulier pour les pensionnaires de la MAPAD et lécole limitrophe qui ont été sacrifiés par Mr Bonnecarrère et Madame la Maire d’Albi en favorisant la création de la zone commerciale autour de Leroy Merlin, contre l’avis initial des services de l’ARS.
Reste la bétonisation et le sacrifice de terres agricoles qui existeront dans les deux hypothèses, et pour les écologistes le fait que créer de nouvelles quatre voies augmente en général les flux de circulation mais loin des habitants.
En tant que médecin, j’ai fait le choix depuis 2007 en proposant la réalisation du grand contournement . Son financement aurait été aisé si nos gouvernants de droite (Mr de Villepin) et de gauche (Mme Royale) n’avaient pas fait deux cadeaux aux lobbys avec la nationalisation des autoroutes et l’abandon de l’Ecotaxe.
Dans l’immédiat pour soulager la circulation au niveau de l’Arquipeyre, j’ai proposé au moment des municipales la création d’un pont routier au-dessus du rond-point reliant directement la RN88 à la rocade, mais aucun média ou élu n’ont repris cette proposition.
En Haute-Loire, divisions autour du contournement de la RN88 : « Ce projet est d’un autre temps »
La construction d’une quatre voies éviterait de traverser des villages, un gage de sécurité et de tranquillité pour les habitants. Mais elle détruirait des espaces naturels, alors que le gouvernement s’est engagé à lutter contre l’artificialisation des terres.
Par Rémi Barroux Publié le 23 octobre 2020 à 01h32 – Mis à jour le 23 octobre 2020 à 09h03
Deux images résument bien le dossier controversé du contournement de la route nationale 88 (RN88) au nord du Puy-en-Velay, en Haute-Loire. D’un côté, une file incessante de voitures et de poids lourds qui empruntent cet axe essentiel, reliant Lyon à Toulouse en passant par Albi, Saint-Etienne, et traversant les villages de Saint-Hostien et du Pertuis : 14 000 véhicules chaque jour dont quelque 10 % de camions, un enfer pour les centaines d’habitants de ces communes rurales.
De l’autre, des pentes boisées, aulnaies, frênaies… des petits rus serpentant entre des prairies humides, un riche habitat abritant des espèces protégées, parmi lesquelles le milan royal ou la loutre d’Europe et, côté végétaux, la digitale à grandes fleurs et la buxbaumie verte. De vastes zones naturelles à l’abri du suc du Pertuis, un sommet volcanique culminant à 1 097 m d’altitude, dont 140 hectares doivent être préemptés pour réaliser une quatre voies sur 10,7 km, et permettre d’éviter les bourgs de Saint-Hostien et du Pertuis.
Ce projet, qui remonte à plus de trente ans, et pour lequel la déclaration d’utilité publique (DUP) date de 1997, s’est vu conforté, le 3 septembre, par l’avis favorable à la demande d’autorisation environnementale, émis par la commission d’enquête publique: « La commission estime que l’intérêt général – la sécurité des usagers et des riverains de l’actuel tracé de la RN 88 –, le désenclavement du département et de son chef-lieu prévaut aux enjeux agricoles et environnementaux. »
Destruction de terres agricoles, de prairies et de forêts
Cet avis a été accueilli favorablement par les soutiens au projet, parmi lesquels Laurent Wauquiez, le président (LR) de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui a la maîtrise d’ouvrage de ce dossier et finance près de 90 % des 226 millions d’euros de coût – auxquels il faut adjoindre 38 millions d’euros d’une autre déviation de la RN88 aux abords d’Yssingeaux. L’Etat s’est engagé à financer 6,4 % de ce chantier, dans le cadre du contrat de plan Etat-région, et le département de Haute-Loire 6,2 %.
La commission d’enquête a recueilli 2 103 contributions, entre le 15 juillet et le 15 août. Sur ce total, écrivent les commissaires enquêteurs, 1 268 sont « clairement favorables » au projet. Pour Laurent Wauquiez, qui n’a cessé de pousser ce projet situé non loin du Puy-en-Velay, dont il fut maire jusqu’en 2016 – il est aujourd’hui vice-président de la communauté d’agglomération –, cela montre que la Haute-Loire « ne s’est pas laissée intoxiquer par des opposants venus, pour la plupart, de l’extérieur ». Sur le terrain, on retrouve chez les opposants : France Nature Environnement 43, SOS Loire Vivante, ou encore la Coordination Lutte des Sucs, un collectif de jeunes locaux…
A Saint-Hostien, sur les hauteurs du petit village, Michelle Riffard s’indigne cependant. Devant sa jolie maison en pierre entourée d’arbres, l’ex-infirmière puéricultrice de 73 ans, réfute l’argument du président de région. « De nombreux habitants et agriculteurs sont contre ce projet. Bien sûr, il faut sortir les camions de Saint-Hostien, mais pas comme ça, en détruisant autant de terres agricoles, de prairies et de forêts », avance-t-elle. Au bout de son terrain, elle indique une ligne encore virtuelle. C’est là que devra passer la quatre voies. « Il va falloir d’importantes surfaces pour compenser la perte des zones humides et d’autres surfaces naturelles, observe l’habitante de Saint-Hostien. Elles ne sont pas encore trouvées et on démarrerait quand même le chantier ? »
De nombreuses constructions sont nécessaires
Dans son avis du 20 mai, assez critique à l’encontre du projet, l’autorité environnementale soulève ce problème. Elle recommande « de préciser avant le commencement des travaux les compensations apportées par chacun des sites (…) qui auront été retenus et sécurisés ». Avant elle, le Conseil national de protection de la nature avait émis un avis défavorable, le 6 mai, « tant que ne seront pas présentées les mesures ERC [éviter, réduire, compenser] réelles, opérationnelles et pérennes (et non des intentions) ».
Ce projet nécessitera de nombreuses constructions : un viaduc de près de 300 mètres de long pour franchir une rivière, treize ouvrages d’art, la plupart permettant le passage de la faune, des murs de soutènement, des clôtures sur l’ensemble du tracé, des écrans phoniques, des aménagements paysagers… Une partie des voies sera encaissée dans le sol, ce qui conduira à extraire une quantité importante de terre. Où sera-t-elle stockée ? Sur les 3 millions de mètres cubes extraits, 1,6 million de déblais pourront être réutilisés sur place. « Les zones de mise en dépôt des matériaux excédentaires ne sont pas localisées », relève l’autorité environnementale.
Ces objections n’entament pas l’adhésion des partisans du contournement, telle la maire de Saint-Hostien, Isabelle Verdun. « Au niveau sécurité, pollution, ce n’est plus possible. Mais en même temps, j’ai des commerçants sur le trajet de la route actuelle, et je ne sais pas ce qu’ils deviendront », dit l’élue du bourg de 750 habitants.
« Désenclavement » de la région
Au cœur du village, Julien Pascal, le patron de l’hôtel-restaurant-tabac Le Meygal, qui accueille les voyageurs de passage, se dit partagé : « J’ai deux casquettes, celle du professionnel qui travaille avec la route, qui lui apporte un flux, une clientèle qui aime faire étape ici. Mais je suis habitant du village et la route est un véritable fleuve qui le coupe en deux. »
Quelques kilomètres plus au nord, au Pertuis, de nombreux habitants voudraient voir le trafic emprunter une autre voie. Mais les communes concernées par le projet veulent aussi être sûres de bénéficier d’un échangeur qui leur permettra l’accès à la future voie rapide. Et les riverains de la future quatre voies font grise mine. « C’est la nationale qui m’a amené jusqu’ici, où j’ai acheté une maison, et c’est son contournement qui m’en fera sûrement partir, assène Francis Collet, 52 ans, professeur de physique-chimie qui habite au Pertuis depuis vingt-cinq ans. Le contournement va impacter tous les habitants du coin avec les travaux qui vont durer plusieurs années. » L’achèvement du chantier est annoncé pour fin 2024.
Les partisans du projet insistent aussi sur le temps gagné – évalué pourtant à quelques minutes seulement par rapport à la route actuelle – et sur le « désenclavement » de la région. « La déviation va permettre de dynamiser ce département rural et de moyenne montagne, et notamment son chef-lieu [le Puy-en-Velay] », lit-on dans le rapport de la commission d’enquête. Un argument défendu par la députée (LR) de la circonscription, Isabelle Valentin. « Le développement économique est notable aux abords des quatre voies déjà existantes. Le problème n’est pas de gagner dix minutes, mais de sécuriser les habitants », estime la députée.
Dans ce magnifique paysage, les points de vue semblent irréconciliables. Xavier Maleysson, agriculteur à Rabuzac, est découragé. Après des années d’opposition, il craint, à l’instar d’autres agriculteurs, que le projet n’aboutisse. Eleveur de chèvres et de vaches Salers, cultivant aussi la luzerne et le blé, il fait partie des 29 exploitations agricoles qui seront impactées par le nouveau tracé. « Si ça se fait, mes terres seront coupées en deux et comme la route sera en tranchée, il y aura des passerelles, mais les bêtes n’aiment pas ça, » proteste-t-il.
« Catastrophe environnementale et sociale »
Avec Mélanie, son épouse, Xavier a accueilli dans sa ferme de Rabuzac, le 17 juin, une manifestation d’opposants. Le 17 novembre, ils appellent à manifester devant la préfecture, au Puy-en-Velay, contre « la catastrophe environnementale et sociale » que représenterait le projet. « Ce projet est d’un autre temps. On artificialise des terres alors que le gouvernement s’est engagé à zéro artificialisation nette. C’est le “tout bagnole” alors que les transports en commun ne sont pas suffisants », résume Jean-Jacques Orfeuvre, de FNE 43. Myriam Laïdounie-Denis, conseillère régionale EELV, enfonce le clou : « Avec cette somme démesurée investie par la région pour 10,7 km de quatre voies, il y a une iniquité totale entre les territoires. »
Plus globalement, l’autorité environnementale estime que « le dossier ne précise pas en quoi le projet s’inscrit dans l’objectif “zéro artificialisation nette” du territoire, ni comment il intègre et contribue à répondre à l’engagement de la France d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Le projet ne prévoit pas de mesures de compensation pour ces deux sujets ».Article réservé
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L’abandon par le gouvernement du projet d’autoroute A45, en octobre 2019, attise les espoirs. Dès que l’arrêté préfectoral sera publié, des recours seront engagés, promettent les opposants altiligériens. En attendant, peut-être, des formes d’action plus directes contre le démarrage du chantier. Des risques que ne veut pas sous-estimer le nouveau préfet de Haute-Loire, Eric Etienne. « J’en appelle à la raison, le dossier est étudié depuis des années. Il existe des procédures judiciaires. S’ils [les opposants] ne sont pas d’accord, des recours existent, confie-t-il, avant la publication de l’arrêté qui doit lui permettre de lancer les travaux. Je souhaite êtretransparent et écouter tout le monde. »
Albi. Le bouchon de Lescure, coincé entre oppositions locales et inaction de l’état
ABONNÉS
Depuis les travaux et l’ouverture des nouveaux commerces, les bouchons s’amplifient. Photo DDM M.-P.V
Coup de gueule de Guy Malaterre, hier au bord de la route Photo DDM M.-P.V
Circulation – Déplacements, Politique, TarnPublié le 29/09/2020 à 05:12 , mis à jour à 06:21
l’essentiel
Guy Malaterre, maire de Pampelonne et conseiller départemental de Carmaux-Ségala pousse un coup de gueule contre l’inaction face aux bouchons de Lescure.
« Tous les jours je m’entends dire, pourquoi vous ne faites rien pour les bouchons de Lescure. Et je ne suis pas le seul élu… Les usagers ne comprendraient pas que les élus de terrain n’interpellent pas les responsables, c’est-à-dire l’état. » Guy Malaterre, maire de Pampelonne, conseiller départemental Carmaux-Ségala et représentant à la communauté de communes du Carmausin Nord a poussé hier un « coup de gueule » pour interpeller l’état sur les problèmes de circulation sur la RN 88 à hauteur de Lescure. « C’est un problème que l’état doit traiter au plus tôt parce que c’est mortifère pour le Tarn Nord » martèle l’élu.
L’ouverture, fin 2019, d’une vingtaine d’enseignes sur 18 000 m2, avec un parking de près de 500 places, a sérieusement engorgé la circulation avant l’entrée nord d’Albi. La desserte provisoire, qui permet d’accéder directement au parc et au centre commercial, ne devait être en fonction que pour faciliter l’accès pendant les fêtes de Noêl 2019. « On est en octobre et elle est toujours là » remarque Guy Malaterre. « L’état a dépensé 350 M€ pour améliorer l’axe Rodez – Albi. Si c’est pour être arrêté 10 à 15 minutes, tous les jours à toute heure à Lescure… » s’interroge-t-il.
Bretelle ou 4e pont ?
Depuis plus de 20 ans, si tout le monde est d’accord sur la nécessité de « faire sauter le bouchon », aucune solution n’a pour l’instant fait l’unanimité (lire ci-dessous). Les deux options les plus avancées, contourner Albi par le Nord-Ouest via un 4e pont sur le Tarn au niveau de la plaine du Gô à Albi, ou construire une bretelle à Lescure, ont leurs partisans et surtout leurs opposants. Un débat qui a largement émaillé, jusqu’à la mauvaise foi, la campagne des municipales à Lescure.
Le contrat de plan état région en cours incluait des travaux sur la RN 88, dans le secteur, prévus pour les mois à venir, explique Guy Malaterre. Pour des raisons administratives liées aux démarches d’expropriation, le projet est retardé de plusieurs mois. Le nouveau plan état région qui devait courir à partir de 2021 est retardé par le plan de relance économique actuel du gouvernement, qui occulte de fait le sujet des mobilités. « Ce nouveau plan devait inclure les études de faisabilité permettant de trouver des solutions » regrette Guy Malaterre, en redoutant des délais d’attente aussi longs que ceux de la rocade d’Albi.
« Je lance un SOS à l’état »
« Je lance un SOS à l’état… C’est maintenant qu’il faut travailler, parce qu’une étude c’est au moins 5 ans et si on arrive à réaliser un projet en 10 ans ce sera exceptionnel… Tout le territoire du Segala est dépendant de cet itinéraire. »
Quant à la meilleure solution,, l’élu ne se prononce pas. Sinon pour rappeler qu’il n’existe plus de réserve foncière pour un éventuel contournement nord ouest, que le pont de Cantepau,, fragile, ne supportera pas éternellement un tel flux de circulation et qu’un simple aménagement du Rond-Point de l’Arquipeyse serait insuffisant.
« On a l’impression que l’on traite cette portion de route comme une desserte locale. C’est Lyon-Toulouse, pas Le Garric – l’Hermet ». Cette question devrait une nouvelle fois être débattue ce soir en fin de conseil communautaire de l’Albigeois
Plus de vingt ans d’indécisions
1997 : état, région et collectivité locale réfléchissent au moyen de désengorger la circulation au nord d’Albi. Deux scénarios principaux sont envisagés : la création d’un nouvel axe routier passant au nord ouest d’Albi, par Castelnau-de-Lévis jusqu’au Rond-point de la Tête (sur l’axe Le Garric – Rodez) via Marssac-sur-Tarn ou une bretelle de contournement d’Albi par Lescure, avec la construction d’un pont sur le Tarn au niveau de la plaine du Gô. Cette deuxième solution semblant avoir le dessus, dans la foulée, une bande de terrain de 300 m de large entre la plaine du Gô et le Rond-point de l’Hermet était préemptée par l’état.
1997, un dossier de voirie d’agglomération est constitué autour d’une bretelle de Lescure.
Entre 2001 et 2014, le maire PS de Lescure Claude Julien, mène des travaux routiers dans cette perspective.
Mai 2000, en conseil municipal, la ville d’Albi choisit la solution Castelnau-de-Lévis Marssac. Solution entérinée par l’état qui en février 2001 prévoit de résilier sa préemption sur les terrains liés à une éventuelle bretelle Albi-Lescure et programme un doublement de la rocade albigeoise (aujourd’hui réalisé).
2019, ouverture d’une vingtaine de nouveaux commerces près du Rond-Point de l’Arquipeyre et aggravation des bouchons sur la RN88
Décembre 2019 en conseil municipal, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, maire d’Albi et présidente de l’intercommunalité albigeoise, confirme qu’elle a demandé au préfet de région de prendre une décision, sachant que s’il n’y avait plus de réserve foncière côté Marssac, l’état avait gardé ses préemptions foncières à Lescure et à la Plaine du Gô. « Je ne suis ni pour ni contre tel ou tel scénario. Je demande simplement que l’état prenne ses responsabilités car depuis 2002, rien n’avance » avait alors déclaré la maire d’Albi.Martine Lecaudey
Le Pacte écologique pour l’Albigeois de 2007
Pacte écologique pour l’Albigeois
Engagements des élus
Pour protéger la santé des Albigeois et diminuer les hospitalisations et les décès provoqués par la pollution atmosphérique
-Je m’engage dans un premier temps à mettre en oeuvre tout ce qui est en mon pouvoir pour accélérer le grand contournement d’Albi en définissant au plus tôt le tracé, en officialisant la reconnaissance d’utilité publique et en gelant les terrains du faisceau choisi, ce qui n’entraînera que des coûts minimes.
-Je m’engage à tout mettre en oeuvre au niveau national et régional pour
organiser les ferroutages nécessaires à la diminution du trafic poids lourd.
-Je m’engage à appuyer la demande d’un Plan de Déplacements Urbains dont l’objectif premier est de limiter le trafic automobile en ville.
-Je m’engage à créer des bandes et pistes cyclables sécurisées et suffisamment nombreuses, et à mieux organiser les transports en commun afin de dissuader le stationnement pendulaire.
-Je m’engage à faire pression pour accélérer le doublement de la voie ferrée Albi-Toulouse, pour rétablir le trafic SNCF de marchandises, à créer un grand parking à proximité des gares d’Albi de Carmaux de Gaillac, ce qui permettra de diminuer le trafic routier.
-Je m’engage à limiter la vitesse à 70 Km/h lorsque qu’une voie rapide traverse des zones urbanisées et 90 Km/h en semi urbain.
-Je m’engage à organiser et à favoriser le covoiturage vers Toulouse, Castres et Carmaux.
Au cours de mon mandat, je m’engage à rendre compte de mes actions, vis à vis de ces différents points.