Maltraitance dans un EHPAD en Aveyron (Onet-Le Château)

Maltraitance sur des résidents : scandale dans un Ehpad de l’AveyronUne affaire de maltraitance sur des résidents vulnérables vient entacher la réputation de l'Ehpad La Rossignole, à Onet-le-ChâteauUne affaire de maltraitance sur des résidents vulnérables vient entacher la réputation de l’Ehpad La Rossignole, à Onet-le-Château Image d’illustration DDM

Séniors,  Faits divers,  SantéPublié le 22/09/2020 à 06:21 , mis à jour à 10:01

https://www.ladepeche.fr/2020/09/22/ehpad-le-scandale-de-la-maltraitance-9087397.php

l’essentielUne nouvelle affaire de maltraitance sur des résidents vulnérables, à Onet-Le-Château, en Aveyron, vient entacher la réputation de ces établissements médicalisés qui luttent déjà contre la pandémie de Covid-19. Quatre soignants ont été licenciés.

L’affaire de l’Ehpad à Onet-Le Château (Aveyron) jette une lumière crue sur ces établissements médicalisés qui paient déjà un trop lourd tribut à la crise de coronavirus. Comme si cette crise sanitaire ne suffisait pas à angoisser des résidents vulnérables. Depuis le 21 août, quatre salariés de La Rossignole, cet établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, sont licenciés, accusés de maltraitance sur plusieurs résidents atteints de la maladie d’Alzheimer. Un nouveau scandale qui suscite effroi et indignation sur fond de polémique sur le manque de moyens et de personnel. À Onet, c’est un salarié qui donne l’alerte auprès de sa direction le 29 juillet après les agissements de quatre de ses collègues accusés d’actes humiliations sur des résidents. On évoque des privations de nourriture, des photos dégradantes et des commentaires outrageants diffusés sur Messenger, la messagerie du réseau social Facebook. « S’en prendre à des personnes âgées vulnérables c’est comme si l’on s’en prenait à des bébés, elles sont sans défense, c’est honteux ! », s’insurge la fille d’une victime, à Onet.

A lire aussi : Comment financer la loi Grand âge et autonomie

L’enquête administrative identifie les suspects qui auraient pris conscience des vexations infligées aux résidents, âgés en moyenne de 85 ans. Des personnes aux facultés cognitives défaillantes et qui ne sont pas en capacité de se rappeler ou d’évoquer les faits qu’ils auraient ainsi subis. De son côté, l’enquête judiciaire vise à présent à identifier le nombre précis de victimes alors que les faits remonteraient à plus de neuf mois. Maltraitance physique ou psychologique, défaut de soins, accidents… La longue litanie des drames s’égrène au fil des ans dans ces lieux de paix où la vie s’écoule au ralenti. Des lieux où le silence est parfois la règle. Des lieux, où en dépit de ces drames, travaillent des soignants dévoués dans leur grande majorité.

A lire aussi : Maltraitance dans un Ehpad d’Aveyron : des familles en état de choc

À Nîmes, en janvier 2018, une salariée a été licenciée de la maison de retraite « Les Oliviers » pour avoir dénoncé des violences sur une pensionnaire de 93 ans. Les Prud’hommes ont condamné l’établissement à lui verser 18.000 euros d’indemnités et 6.000 euros à Pôle emploi.

Le 31 mars 2019, cinq pensionnaires de l’Ehpad de Lherm, en Haute-Garonne, étaient victimes d’une intoxication alimentaire mortelle. Tous décèdent après avoir avalé leur repas du soir. On parle d’une bactérie dans les plats préparés, mais l’enquête n’a encore rien établi.

A lire aussi : Pascal Champvert, Président de l’Association des directeurs au service de personnes âgées : « Tout irait mieux avec davantage de personnels »

Le 17 septembre, l’Agence régionale de santé (ARS) annonce que l’Ehpad de Sévérac-d’Aveyron compte douze résidents décédés foudroyés par l’épidémie de Covid-19. Parmi les 41 résidents positifs, quatre personnes sont toujours hospitalisées.

A lire aussi : Une enquête préliminaire pour faire la lumière sur le scandale qui secoue l’Ehpad d’Onet

Maltraitance dans un Ehpad d’Aveyron : des familles en état de choc

ABONNÉSAndré Vié, président du conseil d’administration de l’Ehpad La Rossignole à Onet-Le Château : « Les photos et les commentaires étaient dégradants ».André Vié, président du conseil d’administration de l’Ehpad La Rossignole à Onet-Le Château : « Les photos et les commentaires étaient dégradants ». DDM – F. Ab.

Publié le 22/09/2020 à 06:31 , mis à jour à 12:22

https://www.ladepeche.fr/2020/09/22/a-onet-le-chateau-des-familles-en-etat-de-choc-9087404.php

À Onet-Le-Château, La Rossignole, cet établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), a l’habitude de collectionner les lauriers. Classée depuis deux ans parmi les meilleurs du département de l’Aveyron, voilà que cette structure fait face aujourd’hui à une gravissime affaire de maltraitance sur de nombreux résidents. Des faits mis au jour par la direction, le 29 juillet, après les révélations accablantes d’un salarié. Ce scandale touche des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer et placées au sein d’une unité protégée de cette structure. Quatre salariés sont mis à pied depuis début août et licenciés depuis le 21 août pour des actes dégradants. Il s’agit de photos et de commentaires à caractère humiliant échangés sur le réseau Messenger mettant en scène des résidents vulnérables, déguisés et moqués à leur insu. «On les traitait comme des jouets ou des poupées, on leur mettait un soutien-gorge sur la tête…»

A lire aussi : Maltraitance sur des résidents : scandale dans un Ehpad de l’Aveyron

«Mais il ne faut surtout pas mettre tout le personnel dans le même panier», prévient d’emblée, devant La Rossignole, un membre du personnel dont la grande majorité de ses collègues (55 salariés sur quatre personnes directement mises en cause) est entièrement dévouée auprès des 84 résidents dont 28 en unité protégée.

Ce lundi 21 septembre des familles avisées depuis peu viennent rendre visite à leur proche. Entre colère et incompréhension, elles se disent indignées. «Tout cela n’est pas très propre, pas honnête, réagit André, 86 ans, venu voir son épouse âgée de 80 ans, atteinte d’Alzheimer mais qui n’est pas concernée par l’affaire de maltraitance. Je m’inquiète quand même. Je vais assister à la réunion de ce lundi soir avec la direction. Tout ceci est choquant, on ne s’y attendait pas du tout.»

La fille d’une résidente se dit, elle, scandalisée. «Ma mère a 78 ans, elle fait partie des personnes victimes de ces horribles agissements. Elle a perdu au moins 15 kg depuis ces derniers mois. Un jour, elle m’a dit à propos d’un salarié, lui, je ne peux pas le voir il m’a fait du mal. Sur le moment, je n’ai pas fait attention. Aujourd’hui, je me pose beaucoup de questions sur ce qu’elle m’avait confié auparavant ,qui est peut-être en lien avec les actes qu’elle a subis. Ce qui s’est passé est intolérable !» 

De nombreuses familles pointent également un «manque d’information» et des faits «signalés bien trop tard». «Je n’ai été informée des faits par l’établissement que la semaine dernière !», s’étonne la fille d’une résidente, déplorant une tentative de dissimulation. Président du conseil d’administration, André Vié, sort de sa réserve. « Le 29 juillet, la directrice m’a appelé en urgence pour me signaler des faits graves. Je me suis rendu dans son bureau dans lequel se tenait un salarié qui nous a révélé l’affaire. À ma connaissance, il n’a jamais été question de violences physiques. Le 30 juillet, nous avons lancé une enquête administrative pour tirer cette affaire au clair et identifier les mis en cause. L’établissement a aussitôt déposé plainte ».

Sur les onze personnes identifiées, quatre sont aujourd’hui licenciées, dont des salariés plutôt expérimentés et sept ont écopé de sanctions. La directrice, Frédérique Modolo, démissionnaire depuis peu, fait savoir qu’elle a organisé une réunion avec les familles le 4 septembre. Certaines familles, très en colère ne prennent connaissance qu’à partir du 15septembre de l’ensemble des faits. « Entre-temps, il a fallu gérer les plannings, réorganiser les services et pallier les absences de quatre salariés », fait-on savoir à La Rossignole. Un établissement en pleine tempête qui doit aussi affronter d’importants problèmes de gouvernance. La démission de la directrice, ne souhaitant pas associer son nom « à des pratiques que (je) condamne », entraîne une réorganisation provisoire avec l’arrivée d’un cabinet de consulting pour assurer le suivi et la gestion administrative. D’autant que cet établissement, auquel de nombreuses familles restent très attachées, est menacé à plus ou moins long terme par un manque de personnel qualifié. « Peut-être a-t-on donné trop d’autonomie à un petit groupe de soignants sans assurer suffisamment de contrôle », avance, comme une première explication, Félicien Danglot, du cabinet d’expertise médicale. Une enquête judiciaire est en cours.

Malheureux dérapage ?

Le procureur de la République de Rodez a fait savoir qu’une enquête préliminaire est en cours à la suite de ces faits supposés de maltraitance envers plusieurs personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer à l’Ehpad de la Rossignole, à Onet-Le-Château. L’enquête vise à déterminer le nombre de victimes, elles seraient âgées entre 85 et 86 ans, en moyenne. Les soignants licenciés avaient l’habitude d’échanger via Messenger, leur planning professionnel et des photos de résidents lors d’anniversaires. Jusqu’ici rien de compromettant. Mais ces échanges et ces vidéos partagés auraient dégénéré depuis au moins neuf mois par l’utilisation abusive et pour le moins incontrôlée des réseaux sociaux. « Ces mis en cause ont fini par prendre conscience du mal qu’ils ont fait », confie une source proche de l’établissement.

Pascal Champvert, Président de l’Association des directeurs au service de personnes âgées : « Tout irait mieux avec davantage de personnels »

ABONNÉSPascal Champvert, Président de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA)Pascal Champvert, Président de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA) DDM

Publié le 22/09/2020 à 06:35

https://www.ladepeche.fr/2020/09/22/pascal-champvert-president-de-lassociation-des-directeurs-au-service-de-personnes-agees-tout-irait-mieux-avec-davantage-de-personnels-9087409.php

l’essentiel

Entretien avec Pascal Champvert, Président de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA)

Quel est votre sentiment après ce qu’il s’est passé à Onet-le-Château ?

Je trouve que c’est ignoble. Ça me soulève le cœur. Maintenant que les faits sont dénoncés, je souhaite que la justice puisse faire son travail et qu’elle soit implacable. Je pense qu’elle le sera d’autant plus que les peines peuvent être plus sévères encore quand on s’en prend à des personnes en situation de vulnérabilité alors qu’on est soi-même, en tant que professionnel, chargé de les accompagner.
Les situations polémiques s’accumulent dans les Ehpad en France ces dernières années. Un tel épisode aurait-il pu être évité dans un secteur mieux géré ?

C’est difficile à dire car je ne connais pas la situation précise de cet établissement. Mais si effectivement, les faits se sont déroulés durant plusieurs mois, on peut se dire qu’avec davantage de personnels au sein de la maison de retraite, ils auraient pu être découverts bien plus tôt. Parce qu’évidemment, dans ces cas-là, tout le monde peut voir ce qu’il se passe. Malgré tout, je me refuse à lier les deux problématiques parce que cette affaire ne reflète pas vraiment le problème global des Ehpad.

Quel est-il ?

Le problème global des Ehpad, et je dirais plus généralement de l’accompagnement des personnes âgées dans notre pays – parce que la situation est tout aussi dramatique pour les aides à domicile – c’est que les pouvoirs publics n’ont toujours pas pris la mesure de la gravité de la situation. Il faut qu’ils entendent que le traitement réservé aux personnes âgées dans ce pays n’est pas acceptable. On n’a pas assez de temps à leur consacrer, pas assez de temps pour appliquer les règles élémentaires d’hygiène. Et dans ce contexte, immanquablement, une période de crise comme on connaît maintenant avec le coronavirus, mais aussi chaque hiver avec la grippe, et chaque été avec la canicule, devient une période de drames.

Tout pourrait être arrangé avec l’embauche de davantage de personnels, selon vous ?

Bien sûr. Mais il faut le faire vite, très vite. C’est maintenant qu’il faut le faire dans le cadre de cette deuxième vague de coronavirus. Mais dans tous les cas, il faut renforcer les équipes. Et ces renforts, nous les demandons depuis des mois, des années, ils sont encore plus nécessaires dans cette période de crise sanitaire, mais nous ne les avons pas.

Certains avancent qu’il n’y a pas d’embauche parce qu’il n’y a pas assez de postulants. Pensez-vous qu’il y a une crise de vocation ?
Non, vraiment pas. Je pense que c’est complètement faux. Ça, c’est ce qu’on nous dit à Bercy : « On n’y peut rien (au manque d’effectifs dans les Ehpad), parce que les professionnels ne veulent pas y travailler. » Mais c’est inexact. D’abord il faut savoir que nous avons besoin, en urgence, d’hommes et de femmes qui ne sont pas nécessairement formés. Pour accompagner les visiteurs par exemple dans le contexte de crise sanitaire qu’on connaît. Si on n’a pas ces personnes, ce sont les infirmières et les aides-soignantes qui le font et pendant ce temps-là, elles ne peuvent pas faire de soins. Idem pour la désinfection des locaux après les visites : pas besoin de personnels extrêmement qualifiés pour faire ça. On pourrait les embaucher provisoirement et dans un second temps, avec l’aide des régions par exemple, avoir des plans de formation pour ceux qui veulent rester. Par ailleurs, résidants comme professionnels sont dans une période plus fragile encore que d’habitude psychologiquement. Ça tombe bien, parmi les psychologues, il y a beaucoup de chômage, notamment parmi les jeunes diplômés. Les employer, ça pourrait faire d’une pierre, deux coups.

Une enquête préliminaire pour faire la lumière sur le scandale qui secoue l’Ehpad d’Onet

ABONNÉS

  • L’Ehpad veut vite retrouver sa sérénité.Archives J.A.T.L’Ehpad veut vite retrouver sa sérénité.Archives J.A.T.

Publié le 22/09/2020 à 07:14 , mis à jour à 10:00

https://www.ladepeche.fr/2020/09/22/une-enquete-preliminaire-pour-faire-la-lumiere-sur-le-scandale-qui-secoue-lehpad-donet-9087481.php

l’essentiel

Les investigations se poursuivent au sein de l’Ehpad d’Onet pour lever des zones d’ombre tant dans les faits de maltraitance que dans celui d’une défaillance chronique du management.

L’affaire qui secoue aujourd’hui l’Ehpad La Rossignole à Onet-le-Château (lire notre édition d’hier) recèle encore quelques zones d’ombre que l’enquête préliminaire ouverte par le Parquet de l’Aveyron s’emploie à éclairer.

Combien de résidents de l’unité Alzheimer ont-ils été victimes des agissements dégradants de quelques soignants ? Les familles concernées ont-elles toutes porté plainte ? Quelles solutions envisager pour que l’établissement retrouve sa sécurité et sérénité ?

Sur la partie judiciaire, la police poursuit ses investigations « dans tous les secteurs », assure le vice-procureur Chérif Chabbi.

« Un travail est en cours pour recenser les personnes en charge des résidents, notamment, et nous en sommes aux premières auditions, l’enquête avance, nous sommes en recherche de précisions », poursuit le magistrat en mentionnant que, pour l’heure, il n’y a pas encore d’ouverture d’information judiciaire.

Les précisions de la directrice

Au stade des précisions, justement, la directrice Frédérique Modolo note que le groupe « Messenger » sur lequel circulaient des photos et vidéos infamantes, assorties de commentaires ignobles mettant en scène des résidents, « existait a minima depuis novembre 2019 ».

Frédérique Modolo a officiellement démissionné le 18 septembre après en avoir annoncé l’intention lors de la première réunion consacrée à informer les familles, le 4 septembre : « Je ne souhaitais pas associer mon nom à des pratiques que je condamne, à des valeurs contraires à celles que je porte depuis toujours et espérant aussi ainsi créer un électrochoc et obliger le conseil d’administration à prendre conscience des nombreux dysfonctionnements, déjà anciens, de cet établissement. »

Frédérique Modolo, qui a été directrice de l’Ehpad de sa création en 2009 jusqu’à août 2013, avait quitté l’établissement « pour relever d’autres challenges professionnels », avant d’être rappelée par le président du conseil d’administration de l’association La Rossignole, André Vié, face à la dégradation du système d’organisation. Elle y reprend donc ses fonctions le 18 mai « dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée ».

Remettre les choses en ordre

La situation qu’elle trouve au sein de l’établissement est résolument délétère, elle va s’employer à y consacrer son énergie, saluée encore à ce jour par les personnels, les résidents et de nombreuses familles. « Dès le 17 juin, j’ai transmis au conseil d’administration un rapport circonstancié dans lequel je faisais part de mes premières observations et de mes inquiétudes, indiquant même mes craintes de n’avoir, à cet instant, découvert que la partie émergée de l’iceberg », confie-t-elle.

Il faut remettre les choses en ordre. D’autant plus vite que, dès le 29 juillet elle est informée de l’existence de ce groupe Messenger. Le lendemain, elle reçoit, seule, plusieurs salariés et parvient à avoir accès aux publications de ce groupe sur Messenger.

«  Le 3 août, j’ai adressé au président du conseil d’administration de l’association un rapport détaillé de 9 pages. Le même jour les salariés directement concernés ont été mis à pied, et reçus le 12 août dans le cadre d’un entretien disciplinaire. Ils ont été licenciés le 21 août « , poursuit Frédérique Modolo qui dépose plainte, es-qualité, au commissariat de police le 4 août. Le 6, elle effectue un signalement auprès de l’ARS et du conseil départemental.

Sécuriser les résidents avant de prévenir les familles

Dans cet enchaînement de décisions, ne manque-t-il pas pour autant d’avoir alerté au plus tôt les familles qui ont dû attendre le 4 septembre ? « Il fallait que les sanctions prises le 21 août soient mises en œuvre pour mettre les résidents en sécurité. Puis refaire en urgence les plannings et assurer la continuité des soins. Nous étions alors fin août, j’ai adressé un courrier aux familles pour les inviter à la réunionOn pouvait difficilement aller plus vite… », assure-t-elle.

Publié par jscheffer81

Cardiologue ancien chef de service au CH d'Albi et ancien administrateur Ancien membre de Conseil de Faculté Toulouse-Purpan et du bureau de la fédération des internes de région sanitaire Cofondateur de syndicats de praticiens hospitaliers et d'associations sur l'hôpital public et l'accès au soins - Comité de Défense de l'Hopital et de la Santé d'Albi Auteur du pacte écologique pour l'Albigeois en 2007 Candidat aux municipales sur les listes des verts et d'EELV avant 2020 Membre du Collectif Citoyen Albi

Laisser un commentaire